COMPTE-RENDU DU « JUGEMENT » DE LA COUR D’APPEL DE PARIS
Présent aujourd’hui, notre B.’.A.’.F.’. Didier Lacaze, qui avec notre T.’.R.’.F.’. René Hervet est le « tombeur » de Jean-Charles Fo. en qualité de Président de l’O.A.F., nous fait un compte-rendu plus circonstancié de ce qui s’est passé aujourd’hui au Tribunal :
Mes BAF et TCF,
J'étais aujourd'hui même aux côtés de nombreux Frères de FMR, extrêmement motivés, qui s'étaient déplacés de la France entière, dont Claude S. en personne ; nous attendions ce qui devait-être le rendu du jugement de la Cour d'appel. La porte est restée désespérément close. Nous n'avons même pas eu communication de l'arrêt de la Cour, qui se fait apparemment désormais par Internet... Bref, un non évènement complet.
Les avocats, dont Maître Teitgen, très actif et en pointe dans ce combat, nous apprenaient que la Cour avait soulevé un « incident de procédure » et tentaient de nous expliquer les raisons du nouveau report de l'arrêt.
Vous vous rappelez sans doute qu’à l’audience du 5 avril 2011, où les différentes parties déposaient leurs conclusions, un « intervenant volontaire » de dernière minute s’était présenté en la personne d’un groupe de Frères de la Côte, incluant de nombreux membres de la Loge de François Stifani. Après la plaidoirie de l’avoué (équivalent de l’avocat devant la Cour d’appel), celui-ci aurait dû régulièrement remettre ses conclusions écrites au greffe de la Cour. Mais patatras ! Voilà que par un horrible cafouillage, l’avoué dépose ses conclusions au greffe d’une autre Cour. Car il y a 5 ou 6 Cours d’appel à Paris, organisées en Pôle et Chambre, soit une spécialisation par compétences (droit international et communautaire, pénal, civil, etc …).
Conséquence : le dossier de la Cour d’appel est vide des conclusions non-jointes des « intervenants volontaires » de Provence-Alpes-Méditerranée… Si la Cour d’appel rend son arrêt, il y a vice de procédure et François Stifani et ses avocats pourront s’engouffrer dans une « brèche juridique ». Un pourvoi devant la Cour de Cassation serait fondé et la plus haute juridiction casserait à n’en pas douter l’arrêt de la Cour d’appel et renverrait l’affaire devant une nouvelle Cour d’appel!
Allez, soyons large. Voilà 3 à 4 années de procédures judiciaires au seul bénéfice de François Stifani. Nous partageons et comprenons la tristesse des Frères après ce nouveau report. Mais celui-ci ne préjuge en rien de la décision qui sera rendue. Le 8 septembre, la Cour d’appel ouvrira puis fermera les conclusions de ces « intervenants volontaires » de la 25ème heure. Peut-être rendra-t-elle son arrêt ; peut-être devrons-nous patienter avec un nouveau délibéré, qui pourrait nous mener, pure supposition de ma part, dans la première semaine d’octobre.Il convient donc de prendre notre mal en patience et de surmonter notre déception. Il convient de rester mobilisé, de resserrer les rangs, de ne pas abandonner en démissionnant ou en allant voir ailleurs si l’herbe est plus verte (ce qui n’est pas du tout sûr d’ailleurs). Aujourd’hui nous n’avons perdu ni bataille, ni la guerre. Tant que François Stifani se prétendra encore Grand Maître de la GLNF, ce que nous contestons formellement, nous poursuivrons inlassablement notre lutte contre le Tyran de Pisan !
Mes Frères, Force, Courage, Vigilance et Persévérance !
Didier Lacaze