L’ordonnance est tombée le mardi 12 février 2013 :
À LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS
GRANDE LOGE NATIONALE FRANCAISE
PARIS
ASSOCIATION DECLAREE SOUS LE N° 170 753 P – LOI DU 1er JUILLET 1901
ORDONNANCE N°1580
Nous, Jean-Pierre SERVEL,
Grand-Maître de la Grande Loge Nationale Française,
Vu l’Article 3 des Constitutions de l’Ordre,
Vu les Articles 2.1 et 2.2. du Règlement Intérieur de la GLNF,
Vu le préambule des Statuts en son troisième alinéa : « Les membres ne doivent sous aucun prétexte dévoiler la qualité de Franc-Maçon d’un autre membre, sous peine d’exclusion… »,
Vu les Obligations du Franc-Maçon, notamment en leur dixième alinéa : « Aucun Frère ne doit transmettre, publier…par quelque moyen que ce soit…tous propos ou documents…susceptibles de porter atteinte à l’honneur de ses membres, à la dignité de l’Ordre… »,
Vu les Articles 16.1 et 16.2.1 du Règlement Intérieur de la GLNF,
Considérant les multiples plaintes maçonniques reçues de Frères faisant grief au RF Pierre Benz. animateur du blog « Affidelis », d’avoir dévoilé leur nom sur un média non sécurisé,
Considérant la réitération de cette pratique inadmissible dans le livre intitulé : « Frères ? Ennemis ! »,
Considérant, en outre, la malhonnêteté intellectuelle majeure ayant consisté à nous prêter, sous forme de citation, des propos qualifiés à juste titre de « prose délirante » mais que nous n’avons jamais tenus,
Considérant enfin la nature des commentaires souvent diffamatoires, injurieux et irrespectueux, manifestement contraires à l’esprit de fraternité qui doit régner dans notre Ordre,
Par ces motifs et après consultation du Conseil des Sages,
ORDONNONS
La suspension à titre conservatoire du
RF Pierre BENZ.
(29880),
pour comportements contraires à l’éthique Maçonnique, violation des textes fondateurs et des Principes Fondamentaux de l’Ordre, de nature à compromettre le fonctionnement harmonieux de l’association, à nuire à son image et à porter atteinte à la dignité de ses membres.
INTERDISONS à l’intéressé la fréquentation de toutes Loge, conseil ou assemblée dépendant de la GLNF ;
FAISONS DEFENSE à toute Loge de le recevoir ;
SAISISSONS le Grand Porte-Glaive, le RF Jean-Pierre Guy., afin qu’il instruise sur les griefs sus-énoncés et en dresse rapport.
Notifications officielle de la présente Ordonnance sera faite à l’intéressé par lettre recommandée avec AR, ainsi qu’aux membres du Souverain Grand Comité et à toutes les Loges, Provinces et Districts, par les soins du Grand Secrétaire.
Rendue par nous, Grand-Maître, signée de notre main et revêtue du Grand Sceau,
À Paris, le 12 février 2013.
Pour authentification,
Didier GOM.
Garde des Sceaux Jean-Pierre SERVEL
Pour ampliation Grand Maître
Claude LEG.
Signée par le Grand Maître l’ordonnance de suspension de celui qui se présente lui-même comme affidé de l’ex déchu, apparait comme normale, et ne surprend personne, tant l’intéressé avait abondé dans l’excès, de manière délibérée.
En effet, plusieurs Frères lui avaient demandé, de manière courtoise et fraternelle de bien vouloir enlever le document par lequel il livrait en pâture des centaines de Frères avec leurs noms et adresses personnelles...La réponse de l’affidé était sans équivoques : injures, chantage à la présentation d’excuses à l’ex…Bref, il ne voulait rien entendre, particulièrement le rappel à ses engagements de Franc-maçon…
Pas plus qu’il n’a voulu modérer le ton injurieux de son blog jusqu’à la ratification du nouveau Grand Maître, où là, par prudence, il a considérablement modéré son propos.
Il apparaît donc normal que celui qui a foulé aux pieds nos principes les plus fondamentaux ait à s’en expliquer, d’autant que cette ordonnance révèle qu’il se serait en plus livré à une manip’ consistant à mettre dans la bouche de notre nouveau Grand Maître des propos qu’il n’a jamais tenu, ce fait, s’il s’avérait exact, étant tout aussi grave que les précédents.
Dès le 12 janvier 2013 donc, le Conseil de Discipline National a donc trois mois pour se réunir et faire justice aux Frères qui ont demandé sa saisie, faute de quoi la procédure sera caduque.
Pas plus que s’agissant de la suspension de l’ex, Monsieur Stifani, il y a lieu de se réjouir.
En effet, si ces procédures sont aussi légitimes que normales, elles nous remettent tous en cause, car il nous faut nous interroger sur le fait de savoir comment dans une institution comme la notre, nous avons pu donner suffisamment de crédit à ces personnages, pour qu’impunément, ils puissent trop longtemps commettre leurs actes désastreux…
Il n’est pas dans l’éthique du Myosotis du Dauphiné-Savoie de s’en prendre à quelqu’un à terre, par conséquent, il n’y aura pas d’autres commentaires, pour peu que rien d’autre ne les provoquent…