Mercredi dernier, j’ai annoncé qu’une rencontre avait eu lieu entre Claude Seiler et François Stifani* dans les locaux de Pisan.
Connaissant les habitudes en tous cas de Claude Seiler, j’ajoutais qu’il ne serait pas surprenant qu’il démente (et F.S. aussi) cette rencontre. En effet, à plusieurs reprises, il avait démenti des réunions pourtant bien réelles, qu’il voulait tenir secrète, notamment celle ou il projetait de demander à un dignitaire bien connu de devenir le candidat d’FMR à la Grande Maîtrise. Contre toutes évidences.
Par ailleurs, en lisant bien, il s’agissait pour moi de donner une information importante et de poser une question, rien de plus. Il n’y avait aucune critique de ma part. L’on me reconnaîtra de ne pas prendre de détours lorsque je critique telle ou telle posture.
En effet, en pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté, je précise ici que, à tort ou à raison, je ne trouverai rien d’anormal à ce que deux membres d’une même association qui de plus se voulait être une Fraternité Initiatique, se rencontrent et parlent ensemble. Du reste, une telle rencontre au moins à déjà eut lieu entre eux, et des négociations ont eu lieu indirectement.
Que deux protagonistes d’un conflit se rencontrent dans le contexte qui est le nôtre, me paraît souhaitable dès lors que c’est dans un esprit constructif. C’est entre adversaires que les solutions d’une crise peuvent s’envisager, d’une manière ou d’une autre, ne serais-ce que pour envisager la séparation et le partage.
Bref aucun problème à cela, sauf à savoir dans quel esprit cela se fait, en catimini, en cavalier seul ou avec un mandat pour parler au nom de tous.
Cependant Claude Seiler dément (même si c’est mollement) la réalité de cette rencontre.
Remarquons que François Stifani ne l’a pas fait. Il aurait pu le faire, ne serais-ce que pour provoquer encore plus de division dans l’opposition.
Pour ma part, je désire être transparent et donner à chacun tous les éléments en ma possession pour qu’il se fasse une idée.
Car, comme le montre la rédaction de ma « dépêche », je ne suis évidement pas témoin oculaire de cette rencontre.
D’un côté, mes sources, me paraissent des plus crédibles et sérieuses, dans la mesure où, déjà dans le passé j’ai eu accès à des informations importantes par ce biais qui se sont toutes révélées vraies, et que par ailleurs, sur le fond, il s’agit de Frères à l’intégrité et à la probité indiscutable. Et qui n’ont aucun intérêt à perdre l’estime qui leur est portée par ce genre d’ « entourloupe ».
De l’autre, Claude Seiler, qui a préparé son « coup » du 4 décembre 2009 sous la conduite de Jean-Charles Fo., et qui prétend conduire une combat pour le rétablissement des valeurs de la Franc-maçonnerie, qui a démenti des évidences, et qui, contrairement aux us et coutumes de celle-ci, n’a rien dit de sa condamnation pour ne pas compromettre sa « carrière maçonnique ».
Tout est possible, et rien n’est à écarter. Mais pour ma part, mon opinion est faite, et à ce stade, je maintiens mon information. Nos lecteurs se feront eux aussi, leur opinion selon leurs propres critères, je ne demande rien d’autre.
Par contre, dans son démenti, Claude Seiler s’est laissé aller à une dérive certaine. Et il est impossible de le tolérer.
Outre le fait que le Président d’FMR est l’objet de ce que les psy appellent un phénomène de transfert, à savoir qu’il attribue à autrui le poids de ses propres turpitudes, - en l’occurrence – le désir du regard des autres et de l’audience, il se livre à une attaque personnelle gratuite, puisque contrairement à lui – les faits et nos parcours le prouvent - je n’ai jamais désiré de postes administratifs par plus hier que demain et que je n’aspire qu’à retrouver la quiétude de l’anonymat qui étais le mien avant cette crise.
Il fait donc le choix d’une attaque ad hominem, ce qui n’est guère surprenant. Mais fâcheux lorsqu’on prétend être un responsable maçonnique. Je le relève sans en faire un drame.
Là ou j’attire tout particulièrement l’attention de nos lecteurs, c’est lorsque Claude Seiler brandit une menace à peine voilée : «… publier des informations erronées peut aussi avoir un prix et nous n’hésiterons pas à faire toute action juridique si notre Frère persistait dans son coupable penchant pour l’information spectaculaire mal vérifiée ».
La menace de poursuivre des Frères maçons devant les tribunaux est une technique que la totalité d’entre nous connaît bien : c’est celle de François Stifani. Et de l’Acacia, par ailleurs. Cela confirme ce qui a déjà été écrit, à savoir que François Stifani et Claude Seiler sont les deux faces d’une même pièce, et que si leurs intérêts sont évidement divergents, l’un défendant un pouvoir que l’autre tente de lui ravir, leurs méthodes sont les mêmes : pas de contestation, hégémonie et ostracisme envers toute opposition. Cela en dit long aussi sur qui se veut diviseur…
Seulement, pour menacer, Claude Seiler et vraiment mal placé. Car pour ce qui me concerne, mon casier judiciaire est vierge de toute condamnation, et qu’il est certainement plus familier que moi des tribunaux. Pour ma part, je n’en ai pas encore eu les honneurs.
Par conséquent, et même si je ne trouve pas convenable entre Frères de régler ses comptes devant la justice profane, puisqu’il me menace, je le prends au mot, et la lui retourne : Attention, Claude, je suis de ceux qui prônent l’efficacité : une seule fois, je me suis présenté devant un tribunal, et c’était parce que j’y avais assigné un Procureur, et j’ai gagné mon affaire. Alors Claude, sur ce terrain-là, j’ai une idée de celui qui sera perdant…
Enfin, la condescendance déplacée contenue dans cette phrase « Qu’il laisse ces pratiques à nos adversaires et nous saurons qu’il est véritablement un allié objectif de l’opposition au gouvernement actuel de la GLNF » en dit long sur sa dérive consistant à se considérer propriétaire de l’opposition à la gouvernance. Elle est inacceptable. Nous résistons tous, chacun avec nos moyens, et ce n’est pas dans le but de recevoir l’adoubement ou les bons points d’un personnage que personne n’a élu et qui préside une association qui bien qu’existant bientôt depuis deux ans, n’a pas encore tenue d’Assemblée Générale.
A continuer ainsi, Claude devrait se méfier, car finira par s’imposer une question : Est-t-il une plus-value ou plutôt un boulet pour l’opposition.
* Ces deux protagonistes ayant rendus leurs noms publics, je prends la liberté de les écrire en toutes lettres.