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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 14:35

Annoncée à grand renfort de publicité, la désignation de Pierre Ben. à la tête de la Respectable Loge Nationale de Recherche Villard de Honnecourt, se devait d’être un évènement important et prometteur pour la communication de la gouvernance.

Je m’étais fais ici l’écho des enjeux de cette nomination.

Par ailleurs, notre Frère Pierre, trouvait là en plus de ceux-ci une revanche, car, au moment ou il ambitionnait ce poste il y a une bonne dizaine d’années, il se l’était vu refuser par le Grand Maître d’alors, Claude C. Refus qui l’avait amené à quitter la GLNF en criant à l’antisémitisme de l’ancien Grand Maître (lequel, s’est tout de même engagé dans la résistance à 18 ans, ce qui, il est vrai, ne constitue pas forcément un brevet de bonne conduite sur ce point particulier).

Ce contexte ne l’empêche pas pour autant de se sentir en bonne compagnie avec l’ancien administrateur de l’Acacia, dont les écrits de cette nature ont foisonnés…

Or, l’installation de notre Frère Pierre, s’est faite mardi 15 novembre dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’intimité »…

François Stifani ne s’est pas déplacé…et seuls une trentaine de Frères plus ou moins réquisitionnés (dont l’inénarrable Sebdul qui saisit toutes les occasions de montrer son tablier, comme Michel Ze.)  sont venus. L’installation en elle-même a été réduite à sa portion congrue, par Bertrand Hey., le passé Maître immédiat ayant été proprement viré par F.S….

Pour la petite histoire, il convient de rappeler que la R.’.L.’. de recherche Villard de Honnecourt était ce qu’il convient d’appeler un phare de la GLNF sur le plan de l’étude et de la spiritualité, notamment du temps où le T.’.R.’.F.’. Jean Murat en était le Vénérable, et cela jusqu’au moment ou le T.’.R.’.F.’. Francis Bardot en quitte le premier maillet.

Remplacé par celui qui n’était alors pas encore l’actuel Grand Secrétaire (illégitime) Bertrand Hey., la fréquentation de cette R.’.L.’. tomba en chute libre. De plusieurs dizaines de visiteurs, voire centaine, il arriva qu’il y en ait à peine huit !

Dans ce contexte l’arrivée (ou le retour) de Pierre constitue comme nous l’avons vu un espoir, que la prestation de mardi déçoit notablement, et qui annonce peut-être un mauvais présage…

Quoi qu’il en soit, puisque celui-ci, sur un ton badin fait la promotion d’écrits (ci-après) dont l’honnêteté intellectuelle semble très douteuse, et dont je ne peux croire qu’il puisse en être l’auteur , voici une petite (et modeste leçon de français) :

« Chacun reconnaitra, dans les blogs dits « d’opposition », le doux qualificatif qui échoie à ceux qui, comme moi, acceptent de suivre leur chemin maçonnique dans la régularité de la GLNF : les « affidés ». Alors puisque nous sommes si élégamment « affublés » de ce diminutif qui se voulait dévalorisant, je suis allé chercher sa définition dans le dictionnaire (Petit Robert), et je lis : Affidé : A qui l’on peut se fier, se confier. Qui se prête en agent sûr contre tous les mauvais coups. Voilà ! Vous êtes trop bons chers anonymes FMR (les biens nommés) et autres Myosotis, je vous savais généreux, mais à ce point là ! »

A l’auteur de ces quelques lignes, je voudrais préciser qu’il n’est intellectuellement pas honnête d’accommoder des textes à ses convenances, et que la moindre des droiture consiste à donner le texte complet, sans couper les phrases.

Ainsi, s’agissant du mot « Affidé », voici en réalité ce qu’on trouve :

Affidé : ( du latin affidare »promettre »). Personne à qui on se fie pour commettre une action répréhensible : Réunir ses affidés (synonime : acolyte, complice)

Dictionnaire encyclopédique Editions connaissance & savoir – Larousse -Bordas

Un Frère que je remercie particulièrement, me fait parvenir aussi une étude sur ce mot, provenant du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) :

• AFFIDÉ, ÉE, adj. et subst.

• AFFIDER (S'), verbe pronom.

I.− Adjectif

1. Vx. [En parlant d'un serviteur] En qui on peut avoir une confiance totale en raison de son attachement personnel :

1. Arrivée dans un petit village sur les frontières de la France avec un laquais affidé, et ma vieille femme de chambre, je feignis de tomber malade, et mes gens secondèrent mon dessein avec beaucoup de zèle et d'intelligence; ...

G. SENAC DE MEILHAN, L'Émigré, 1797, p. 1783.

2. Son Altesse eut, quinze jours après, une autre mortification. Les trois quarts de sa maison allemande, ses serviteurs les plus anciens, les plus affidés, le quittèrent, pris du mal du pays, et retournèrent dans leurs montagnes de Wolfenbuttel. Cet abandon navra le duc, plus peut-être que n'aurait fait un grand et cruel malheur.

E. BOURGES, Le Crépuscule des dieux, 1884, p. 100.

2. P. ext., péj. Qui se prête en agent sûr aux mauvais coups d'un grand personnage auquel il est attaché :

3. Les représentants des trois ordres siégeaient dans des salles séparées. Une soldatesque affidée saisit le moment de l'absence de ceux du peuple, pour en fermer les portes, et leur en refuser l'entrée. Bientôt le ministre favori est sacrifié. Ses collègues sont renvoyés; à leur place, sont installées des âmes damnées de la cour; ...

MARAT, Les Pamphlets, Dénonciation contre Necker, 1790, p. 81.

4. Maîtrisant ses émotions et dissimulant sa pensée avec la ruse du sauvage, il [Hilperik] changea tout d'un coup de manières, prit une voix douce et caressante, fit des protestations de repentir et d'amour qui trompèrent la fille d'Athanaghild. Elle ne parlait plus de séparation, et se flattait d'un retour sincère, lorsqu'une nuit, par ordre du roi, un serviteur affidé fut introduit dans sa chambre, et l'étrangla pendant qu'elle dormait.

A. THIERRY, Récits des temps mérovingiens, t. 1, 1840, p. 357.

Rem. Syntagmes rencontrés : affidé qualifie des mots tels que serviteur, servante, domestique, gouvernante, laquais, messager, etc.

II.− Substantif

1. DR. FÉOD. Homme qui, sans pour autant être devenu son vassal, a prêté à un seigneur le serment d'affidation pour en obtenir aide et assistance (cf. affidation).

Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop.; Ac. Compl. 1842 ajoute le doublet ,,populaire`` affié.

2. HIST. Les affidés. ,,Titre que prenaient les académiciens de Pavie. Les affidés portaient pour devise un héron, l'étoile de Mercure, avec les mots latins : Utraque felicitas.`` (Lar. 19e).

Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e.

3. Vieilli, gén. péj.

a) Confident subalterne, attaché à la cause d'un grand personnage, agent secret :

5. ... elle [Élisabeth] eut l'idée d'écrire au cardinal Albani, et parvint ... à lui faire tenir un billet qui piqua sa curiosité à tel point que le cardinal envoya un de ses affidés, l'abbé Roccatani, pour recevoir communication des grands secrets qu'elle voulait révéler.

P. MERIMEE, Histoire de la prétendue fille d'Élisabeth, 1869, p. 386.

b) Complice, conspirateur, espion, etc. :

6. On blâme hautement notre Police; on ne craint pas de dire qu'elle appartient aux révolutionnaires et aux bonapartistes; on me fait observer que c'est sous cette Police qu'ont eu lieu le crime de Louvel, les scélératesses de Gravier, l'assassinat de gardes du corps de Monsieur, l'insurrection du mois de juin, l'évasion des affidés de la conspiration militaire.

F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Correspondance générale, t. 2, 1789-1824, p. 143.

7. ... dans le procès on a eu tort de ne pas faire ressortir plus clairement la part que les rouges ont prise au complot [Orsini]. Tout indique que les chefs de Londres avaient donné un mot d'ordre pour le 15 à tous leurs affidés...

P. MERIMEE, Lettres à la comtesse de Montijo, t. 2, 1853, p. 104.

8. ... si cet homme n'était pas un bon vieux rentier honnête, c'était probablement quelque gaillard profondément et savamment mêlé à la trame obscure des méfaits parisiens, quelque chef de bande dangereux, faisant l'aumône pour cacher ses autres talents, vieille rubrique. Il avait des affidés, des complices, des logis en-cas où il allait se réfugier sans doute. Tous ces détours qu'il faisait dans les rues semblaient indiquer que ce n'était pas un simple bonhomme.

V. HUGO, Les Misérables, t. 1, 1862, p. 568.

Rem. Il ressort des ex. que ce mot de formation sav. n'est jamais entièrement sorti de l'ambiance aristocratique qui l'a vu naître et qui l'a conservé.

Étymol. ET HIST.

I.− Adj. a) 1567 tesmoins affidez « témoins dignes de foi, à qui on se fie » (J. PAPON, Rec. d'arrestz notables, 492 a ds BARB. Misc. 7, 1 : Des cent cinquante tesmoins ouïs pour le dit Martin Guerre, y en avoit XXX ou XL assurees que l'accusé estoit Martin Guerre, dont six estoient affidez...), d'où b) 1748 pris en mauvaise part « à qui on se fie pour quelque mauvais coup » (MONTESQUIEU, Esprit des Lois, XXXI, 20 ds DG : Il envoie devant lui des gens affidés). (Cf.dès 1690, FUR. s.v. : Les plaideurs de Bénéfices ont toujours quelque partie affidée, qui est leur confidentiaire.)

II.− Subst. a) 1701 « accordé, fiancé » dr. (FUR. : Affidé, ée [...] Il est aussi substantif : C'est son affidé; c'est sonaffidée; c'est-à-dire son accordé, ou son accordée, en stile de Notaire). − 1752, Trév.; b) 1752 nom des Académiciens de Pavie (Trév. : Affidés [...] C'est le nom des Académiciens de Pavie dont la devise est un héron avec l'étoile de Mercure et pour ame ce mot latin, Utraque felicitas); c) en mauvaise part 1829 « partisan, complice » (BOISTE); cf. 1771 (Trév. s.v. : Il n'est pas du style noble); d) 1842 dr. anc. « vassal reçu sous la sauvegarde de quelqu'un à de certaines conditions » (Ac. Compl. s.v. affidé ou affié).

I a, II a et d empr. au lat. médiév. jur. affidare, très largement attesté, notamment dans les domaines ital. et prov. (DU CANGE s.v. affidare et affidati) : cf. a. prov. afiar, affidar, affizar (RAYN.), béarnais, gasc. afidà « confier, fier », afidàt « attaché, fidèle » (S. PALAY, Dict. du Béarnais et du Gascon mod., 1932); au sens de « s'engager par serment » (Charta Philippi Augusti [1165-1223]) ds MARTENE, Ampliss. collect., I, 1053 ds DU CANGE s.v. affidare (Mathaeus Viarius et plures alii ad tenendum bona fide Affidaverunt); au sens de « se fiancer (avec qqn) », (Chron. Namnet., c. 35 dsNIERM. t. 1 1954-58 : Affidavit eam); au sens de « recevoir son patronage », 1240, Cart. S. Victor de Marseille, fol. 181 ds DU CANGE, ibid. : Nos R. Berengerius Comes Provinciae omnes subditos, amicos ac valitores nostros Affidamus, et sub guidagio et protectione nostra recipimus. II b empr. à l'ital. affidati (TOMM.-BELL. 1929 s.v. affidati :nome d'Academici di Pavia e di Bologna. Non si sa se nel senso di quasi vassalli, o di assicurati, o di confidenti, o di commessi all'altrui fede). − I b et II c ext. de sens à partir de I a. Bien que l'ital. affidato soit attesté comme adj. et comme subst. av. 1306 (BARB. Misc. 7, 1 pp. 303-304; WIND 1928, p. 178; SAR. 1920, p. 55; KOHLM. 1901, p. 27) l'hyp. d'un empr. à l'ital. n'est guère acceptable ni pour l'emploi adj. (l'ital. signifiant « confié, qui est remis ou se remet en toute sécurité aux soins de qqn », BATT., TOMM.-BELL. 1929) ni pour les emplois jur. (ceux-ci étant naturellement issus du lat. médiév.); l'ital. ne connaît pas l'emploi péj. correspondant à celui du fr. − Cf. le doublet pop. affier*.

 

Sur la base de cette démonstration, il est déjà permis de douter de ce que sera la droiture de la démarche des auteurs de pareil texte, qui semblent d’ors et déjà disqualifiés.

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commentaires

B
Bonjour Emmanuel, loin de toute polémique virulente et anesthésiante, le ton de tes "critiques" me confirme dans l'idée que ton absence et celle de quelques autres FF dignes d'intérêt (tel que Jean<br /> Murat) est regrettable. Ceci étant dit et bien que je ne souhaite pas "défendre" mon choix mais bien l'assumer en toute connaissance de cause, c'est notre TRGM François Stifani que j'ai choisi<br /> d'honorer, comme GM et comme ami, s'il accepte mon amitié. J'ai prêté un serment auquel je dois être "fidèle", et je m'étonne que, toi, tu puisses ignorer la valeur d'un serment... Tu connais<br /> l'homme F. Stifani et je ne trahis aucun secret en disant que je sais le vrai respect que tu as pour sa personne. Alors que tu ne sois pas d'accord sur telle ou telle décision du GM peut se<br /> comprendre, mais pas au point de rejoindre cette horde hurlante à ses trousses.<br /> Bon, je ne veux pas être trop long et pour détourner le titre d'un film, j'espère qu'un jour prochain François, Jean, Emmanuel, Pierre et les autres nous puissions nous réunir pour parler en<br /> frères... Eternel optimiste ? Oui !
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E
<br /> <br /> Bonjour, Mon Très Cher Frère<br /> Pierre,<br /> <br /> <br /> Merci pour ce commentaire, qui, l’air de ne<br /> pas y toucher est des plus polémique, et cherche à provoquer des  dissensions dans le camp que tu combats. Je reconnais là ton habileté. Mais il me<br /> permet de préciser des choses importantes, c’est la raison pour laquelle je t’en remercie.<br /> <br /> <br /> Tu parais regretter que des Frères de la qualité de Jean<br /> Murat ou ma modeste personne manquent. N’aie pas regret, car pour ce qui nous concerne, nous n’en avons aucun, la configuration actuelle de la GLNF, ne peut en aucun cas nous convenir,<br /> compte-tenu des valeurs qui sont selon nous (et d’autres encore) celles inhérente à la Franc-maçonnerie en général, et à celle de Tradition en particulier. Tu fais référence aux serments prêtés.<br /> C’est en effet un argument intéressant, et j’imagine bien que tu n’allais pas le laisser de côté. Je te demande de bien vouloir considérer que les serments sont avant tout prêtés à la fonction,<br /> plus qu’à la personne. De plus, s’ils ont effectivement une valeur, ils ne peuvent être tenus dès lors que celui à qui ils sont prêtés les a lui-même bafoués. Or, d’une part, je te suggère de<br /> consulter le reportage de Canal + qui pour ce qui me concerne m’a décidé à m’opposer à François Stifani : http://le-myosotis-paca.over-blog.com/pages/video-glnf-paca-2624112.htmlTu verras le nombre de serments qui y sont foulés aux pieds, à commencer lorsqu’il apprend à une charmante journaliste à reconnaître des Frères dans la rue !<br /> Tu y ajoutes les différentes lettres adressées au Président de la République sur des sujets interdits, et la volonté assumée de nous isoler de la Franc-maçonnerie universelle, en rompant le 14<br /> juillet dernier les relations avec la Grande Loge Unie d’Angleterre, et tu vois bien qu’il ne peut, et toi aussi, revendiquer le respect des serments. Ceci posé, effectivement, je ne suis pas de<br /> ceux qui s’attaquent à « l’homme Stifani », avec lequel j’ai un vécu commun, que peu d’hommes (heureusement !) peuvent comprendre. Oui, j’ai un grand respect pour le père de<br /> famille qu’il est, et l’humanité qu’il témoigne dans ce cadre. Cela n’empêche aucunement, que je combat – et combattrai – avec détermination, et conviction celui qui se prétend toujours GM, alors<br /> qu’il a démissionné depuis janvier dernier, celui qui avait promis de remettre sa charge au Souverain Grand Comité, et qui, décidément ne tient pas parole, comme tu le sais, puisque tu as du lire<br /> l’ordre du jour du prochain S.G.C.<br /> <br /> <br /> De même, comment lui pardonner ce qu’il a fait<br /> de la GLNF ? Il l’a démolie systématiquement !...<br /> <br /> <br /> Alors, oui, nous pouvons nous parler, cela, il<br /> n’y a aucun problème, et nous en sommes la preuve vivante, mais pour mettre un terme au conflit, ce qui est possible, il faut que François Stifani<br /> s’en aille immédiatement, pour sauver la GLNF de la destruction…<br /> <br /> <br /> En toute<br /> fraternité…<br /> <br /> <br /> <br />
P
Pour la première fois, un commentaire envoyé par l’un de nos Frères est « retouché », c’est-à-dire qu’a été retranchée une adresse, car la vocation du blog d’opposition qu’est le myosotis du<br /> Dauphiné-Savoie n’est pas de faire la pub, pour les organes de la gouvernance, ni de servir pour elle de tremplin de notoriété . Merci mon Frère Pierre de le noter. Ceci précisé, tes commentaires<br /> restent bienvenus et trouveront toujours réponse adéquate ici.<br /> <br /> Je t'imagine, mon cher Emmanuel, partagé entre l'envie de "démonter" totalement notre petite entrise, et celle de reconnaître certaines évidences. Comme tu le soulignes toi-même dans ton propos, je<br /> n'ai fais que prendre la suite d'une suite ininterrompue de "cascades". Tu noteras que vous étiez encore "à la maison" et aux affaires quand Villard perdait de sa hauteur, et que moi j'étais "au<br /> dehors" (comme tu as bien voulu le mentionner). Aujourd'hui et demain, grace notamment à la pub que tu nous fais, nous avons l'ambition de remonter sur les hauteurs où je vous avais laissé (avec<br /> d'autres). Assumez donc votre part, toi et tes amis, de l'état dans lequel vous nous avez laissé cette Loge. Pour notre part, nous avons décidé de remonter la penter. Ce sera plus long et plus<br /> difficile, mais nle travail d'un maçon ne s'arrête jamais... Et tu me sais tenace (et ambitieux... pour notre projet), alors comme je te sais scrupuleux, tu auras j'en suis sûr, la générosité de<br /> faire état de notre avancement dans... 6 mois. Tu vois ce n'est pas beaucoup, tu pourras attendre jusque là avant de te déchaîner de nouveau ?<br /> Quand au blog que j'ai découvert (www.affidelis.com) et que tu commentes habilement, je ne trouve pas de différence entre nos points de vue, suaf à considérer que toute fidélité est une servilité<br /> aveugle... Tu cites toi-même la définition suivante : "Affidé : En qui on peut avoir une confiance totale en raison de son attachement personnel...". Et bien j'ai choisi mon attachement et je<br /> cherche encore le tien... Seiler, Bardot, Juillet, Toffaloni, 33èétage, etc. etc. Car ils sont nombreux vos "chefs" en quête de cerfs et de vassaux !<br /> Pierre Benzaquen. Effectivement VM de VdH
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E
<br /> <br /> Mon Très Cher Frère<br /> Pierre,<br /> <br /> <br /> (C’est toujours le titre que je te donne, même<br /> si j’ai relevé dans ta dernière intervention que tu ne me considérais plus comme tel…)<br /> <br /> <br /> Je prends note de ton explication très<br /> emberlificotée qui ne déments aucun des points de l’article auquel elle se réfère, ce dont je te remercie. Effectivement, durant ton absence, Villard de Honnecourt a connu un destin contrasté.<br /> Sous le Vénéralat de Jean Murat, un rayonnement considérable qui dépassait la GLNF, et sous Bertrand Hey. la possibilité de se réunir dans une cabine téléphonique…Mais n’attribue pas l’échec de<br /> Monsieur Hey. ni à l’opposition ni à moi, je n’ai rien à voire avec cela, je ne suis même pas membre de Villard. Nous n’avons strictement rien à assumer, et c’est Monsieur Hey. qui doit faire<br /> endosser son échec cuisant à l’actuelle gouvernance…Et d’ailleurs, j’en profite pour te dire que je n’ai aucune envie de « démonter » quoi que ce soit, de ce que tu appelles toi-même,<br /> et c’est tellement révélateur, « votre petite entreprise », bien au contraire. Et je te le prouve : ayant vu le programme de l’année, je te suggère de faire traiter les sujets<br /> « Tanah » et « Kabbale et Franc-maçonnerie » par un conférencier capable d’au moins écrire son nom en hébreu ou de réciter<br /> l’alphabet hébraïque, de peur qu’il ne puisse faire face à une question d’un Frère qui connaisse un minimum de l’étude hébraïque…Car n’oublie jamais qu’en matière de Kabbale, plus que dans tout<br /> autre domaine, ceux qui savent ne parlent pas, et ceux qui parlent, ne savent pas ! Surtout en F.’.M.’. ! En 27 ans à la GLNF, il s’agit d’une observation<br /> constante…<br /> <br /> <br /> Cependant, comme je l’ai déjà écris, je suis<br /> persuadé que tu es le mieux qualifié pour réussir la mission qui t’es impartie, tu as déjà démontré que tu sais remplir les salles, ce qui est élémentaire pour un Frère qui revendique son goût<br /> pour la « maçonnerie spectacle ». C’est d’ailleurs là l’un de nos points de divergence. Souffres que je préfère la rigueur et l’authenticité de la profondeur de l’étude, du sérieux dans<br /> celle-ci, et de la qualité de la transmission comme de celui qui transmet…Et que je préfère – et de loin – la méthode d’une autre Loge de Recherche, la R.’.L.’. St Claudius n° 21, qui loin de<br /> sujets aux titres tapageurs, et d’ailleurs loin de tout tapage offre des travaux d’une rigueur et d’un intérêt majeur. Par exemple, ses prochains travaux, le 29 novembre prochain :<br /> CAGLIOSTRO – Le Rite de Misraïm (Une conférence inédite de Jean BAYLOT devant la Loge « Confiance » n° 25, 25 janvier 1961) par le Vénérable Maître Francis DE..<br /> <br /> <br /> Dès lors, tu me permettras de choisir moi-même<br /> quand je déciderai de faire un article sur ta loge, sans t’en demander la permission ? Je crois que toi-même ne ferait pas autrement…<br /> <br /> <br /> J’observe par ailleurs que tu as soigneusement<br /> omis de commenter le reproche qui t’est fait de te trouver à l’aise en compagnie d’un homme qui, de notoriété publique, est l’auteur d’écrits antisémites, alors que tu te prétends si sensible sur<br /> ce point…<br /> <br /> <br /> S’agissant du mot affidé, si, il y a une<br /> différence entre nous. Pour ma part, je cite toute la phrase, toi, tu en soustrais ce qui te déplait : la phrase est bien : « 1. Vx. [En<br /> parlant d'un serviteur] » En qui on peut avoir une confiance totale en raison de son attachement personnel. Il y a bien un lien de subordination. Ce qui m’amène à répondre à ton<br /> interrogation : je ne suis suborné qu’au G.’.A.’.D.’.L.’.U.’., je suis attaché à la GLNF, et non aux noms que cites…pardonnes-moi, mais je ne suis pas idolâtre…c’est bien toi qui<br />  revendique et assume (bravo, je reconnais qu’il faut aujourd’hui un certain courage pour cela) ton statut de vassal (ce qui montre bien tes<br /> conceptions) de la gouvernance, pour ce qui me concerne, et c’est bien partie de mon combat depuis longtemps, personne ne peut dire que je suis le sien…<br /> <br /> <br /> J’espère bien te voire évoluer dans cette<br /> direction, Mon Petit Frère…<br /> <br /> <br /> Très<br /> fraternellement…<br /> <br /> <br /> <br />
M
mon très cher Emmanuel,<br /> <br /> que la langue française est belle, mais quelles leçons "les affidés de FS" vont-ils tirer de cette démonstration ?<br /> <br /> Fraternellement.<br /> <br /> Marc-Henri Girollet
Répondre
E
<br /> <br /> Mon Bien Aimé Frère<br /> Marc-Henri,<br /> <br /> <br /> Ce message avait pour but de démontrer de<br /> manière claire la mauvaise foi, voire la malhonnêteté intellectuelle de certains de nos adversaires. De là a penser qu’ils puissent en tirer leçon…J’avoue avoir renoncé à ce type<br /> d’ambition…<br /> <br /> <br /> Très fraternellement à<br /> toi.<br /> <br /> <br /> <br />
F
Très chers et bien aimés frères,<br /> Très Cher Emmanuel,<br /> Autant la cérémonie d'installation de Pierre B. me paraît digne d'intérêt, autant je me pose la question de l'opportunité de cette leçon de vocabulaire.<br /> <br /> Le copié-collé n'est pas autorisé sur ce blog.<br /> <br /> Fraternellement<br /> <br /> Franck
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  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Référence et remerciements:

 

Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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