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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 11:53
LA TRANSMISSION : QUÊTE D’AMOUR ET DE SPIRITUALITE.

C’est à l’occasion de l’invitation de l’écrivaine et philosophe Eliette Abécassis par le Grand Maître Provincial de la Province de Maine Atlantique, le T.'.R.'.F.'. Philippe Ber. et de son équipe de Grands Officiers Provinciaux, que le Myosotis du Dauphiné-Savoie a eu l’occasion de découvrir une province dynamique effectuant un très important travail maçonnique de fond.

On connaît le proverbe français « on a les dirigeants que l’on mérite », à se titre, la Province de Maine Atlantique est bien chanceuse : à l’image de son le G.’.M.’.P.’. les principaux Grands Officiers Provinciaux sont érudits, connaisseurs du V.’.L.’.S.’., humbles, bienveillants dévoués aux Frères. La marque des authentiques initiés.

Le Myosotis du Dauphiné-Savoie vous livre ici le compte-rendu rédigé par l’Assistant Grand Maître chargé de la Communication de la Province Maine Atlantique, le R.’.F.’. François Tes. :

« Le Grand Maitre Provincial de Maine-Atlantique le T.’.R.’.F.’. Philippe Ber. a eu l’honneur d’ accueillir jeudi 7 mars 2024 Madame Eliette Abécassis au Westhotel de la Chapelle sur Erdre pour une conférence qui lui tenait particulièrement à cœur. Plus de 260 personnes, Sœurs et Frères de toutes obédiences ainsi que des profanes sont venus à la rencontre notre invitée, pour écouter la conférence et bénéficier du jeu des séances de dédicaces auquel notre conférencière s’est prêtée avec beaucoup de gentillesse et d’élégance.

Le TRF Philippe Ber. Grand Maître Provincial de la Province de Maine Atlantique. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

Le TRF Philippe Ber. Grand Maître Provincial de la Province de Maine Atlantique. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

La conférence avait comme thème : « la transmission quête d’amour et de spiritualité ». La présence de cette lumineuse femme de lettres, écrivaine et réalisatrice, Éliette Abecassis, a captivé l’attention des personnes présentes à travers les réponses qu’elle a pu donner pour éclairer ce propos. Cette auteure a scénarisé de nombreux livres sur la pluralité de la transmission s’établissant entre autres à travers la spiritualité, la famille, le couple, les nouveaux réseaux sociaux.

L’animateur de cette conférence n’était autre que le journaliste Henri WEIL, qui, par sa propre expérience, nous a conduit sur le chemin de notre quête à tous.

Ainsi, durant presque deux heures, nous avons eu le plaisir de voyager autour de ce thème riche de sens.

Éliette Abécassis a enquêté sur son père pour écrire cet ouvrage « Transmissions » livrant son propre regard intime sur la vie de son père qui ne parle que très rarement de lui. Armand Abécassis a ainsi écrit et partagé sur la philosophie, sur énormément d’études apportant son regard sur le Talmud et d’un point de vue plus personnel et en retenue toute bienveillante, plaçant son interlocuteur au centre de ses propos, elle a pu partager sur son histoire, son enfance au Maroc, laissant le soin de rechercher certains éléments dans ses livres.

Cette enquête a amené énormément de surprises et dépasse de très loin la seule question qui consiste à dire pourquoi son père a voué sa vie à la transmission. Il a été dévoué à l’éducation dans ce sens, c’est l’héritage d’une tradition juive plurimillénaire dans la nécessité de transmettre de génération en génération de manière orale puis écrite. C’est une démarche transgénérationnelle qui oriente sa vie en particulier et qui oriente aussi le judaïsme né de cette volonté, de transmettre à partir des commandements de l’Eternel.

C’est l’acte de naissance du judaïsme puis dans un deuxième temps avec un personnage extraordinaire qui est Ezra au retour de Babylone, qui, quant à lui, a créé le canon biblique et la nécessité de transmettre à travers La Torah porteuse de valeurs universelles. C’est quelque chose dont nous avons besoin encore plus urgemment de nos jours.

Madame Eliette Abécassis, écrivaine et philosophe. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

Madame Eliette Abécassis, écrivaine et philosophe. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

A la question : « Comment votre père a-t-il perçu cet ouvrage à sa première lecture ? »

Eliette Abécassis répond que c’est un livre qui fait l’éloge de son père mais pour lui cela a été compliqué de se voir car la modestie le guide et sans doute cela l’a gêné de se découvrir à travers le regard de sa fille. De découvrir son portrait cela l’a entièrement bouleversé.

Mais pourquoi aller au-delà de la transmission orale ?

Il a écrit énormément de livres mais c’est essentiellement une transmission orale incarnée dans « Qumran » et aussi une transmission père -fille. L’écriture romanesque entraîne dans des dimensions de transmission. Raconter une histoire pour ouvrir à l’initiation.

Prolonger l’œuvre de son père par la création romanesque, est une démarche à part entière.

Un livre peut figer une personne et lorsque son père a lu « Transmissions », cela lui a permis de constater des lectures interprétatives et cela l’a réconcilié avec l’idée même de la rédaction de ce livre.

Le 1er roman d’Eliette Abécassis s’est vendu à 200 000 exemplaires et a été fortement inspiré par le Nom de la Rose de Umberto Ecco.  Cela a eu comme effet de réhausser le genre du « polar » à la philosophie et à l’histoire, notamment à partir du dogmatisme monastique décrit dans l’œuvre…. Le polar est, dans sa conception, un genre initiatique avec mystère et enquête. Le polar est une façon royale de transmettre pour envoûter le lecteur ; dans « Qumran » son premier roman, écrit à partir de la découverte des manuscrits qui sont des parchemins de l’époque de Jésus, on peut découvrir des éléments de vérité et se poser beaucoup de questions :

Qui étaient les Esséniens ?

Qui étaient les fils de lumière et par opposition les fils des ténèbres ?

Et c’est ce qui lui a donné l’envie d’écrire ce polar.

Arrivée à son 24ème ouvrage : « Transmissions » Quel souffle lui donne encore envie d’enquêter sur ses propres origines ?

La religion, le retour du fanatisme, questionnent énormément et inquiètent. Comment être en mesure de retrouver une foi éclairée et adogmatique ouverte aux autres ? Ces questions restent pour Eliette Abécassis essentielles :

Comment transmettre ?

Que transmettre ?

Pourquoi ces questions ? Tout simplement parce que l’on se perd dans cette révolution numérique et l’Intelligence Artificielle. Et on voit bien que nos enfants ne se raccrochent pas de la même façon au sens. La transmission est horizontale avec les réseaux sociaux et il y a surcharge d’infos qui ne sont pas nivelées. Tout est au même niveau. Ils ne savent plus comment faire la part des choses.

Comment raccrocher nos enfants à notre monde, à la transmission verticale ?

De notre tradition de nos aïeux de Moïse à ses disciples à travers le temps et enfin entre parents et enfants.

Mais que leur transmettre et surtout comment ?

Voici une piste :  En utilisant un langage religieux et métaphorique. Il faut sacraliser et ritualiser les instants qui favorisent cette transmission. Les moments de repas par exemple sont des moments humains de partage. Aussi, les ritualiser et les sacraliser permettent de les déconnecter du monde des réseaux sociaux. Emprunter la notion religieuse de rituel pour que, une fois par semaine, on aille au musée, on puisse passer un moment en famille, un moment culturel. Le judaïsme est une chance en ce sens car il offre comme tradition le Shabbat : Jour du repos, jour où toutes la famille et les amis peuvent se retrouver, jour où Dieu s’est arrêté de créer le monde. (NDLR : et qui se coupe de la modernité, du téléphone, de la télévision, des ordinateurs etc..)

En 2003, son roman Clandestin raconte l'histoire d'un amour impossible. Il fait partie de la sélection des douze livres du prix Goncourt et permet à Eliette Abecassis de faire le tour des lycées et rencontrer des élèves au travers du Goncourt pour les jeunes. Cela permet aussi de transmettre des choses dans un format propice à l’échange et au questionnement. Il est absolument nécessaire de porter « l’oralité de l’écrit ».

Dans un contexte où les ventes des romans s’effondrent dans le temps, il est nécessaire d’aller à la rencontre de ces élèves pour les ramener progressivement vers l’écriture.

L’ouvrage « Instagrammable » est un bon support car il fait prendre conscience que la jeune génération est devenue complètement esclaves des réseaux.

Pour que le discours soit entendu et compris, Il ne doit pas paraître d’un autre temps, il ne faut pas les braquer donc les amener à se poser les questions par eux-mêmes est une réelle réadaptation au temps présent.

Chaque époque apporte quelque chose de différent et le comprendre c’est certainement se donner une chance de transmettre plus efficacement.

Madame Eliette Abécassis, écrivaine et philosophe. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

Madame Eliette Abécassis, écrivaine et philosophe. (Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).

Mais quelle différence entre professeur et maître ?

Le maître va transmettre non pas seulement un savoir mais également de l’être. Certaines valeurs humaines sont alors transmises par le Maitre pour faire en sorte que ses élèves s’élèvent moralement et spirituellement.

En comparaison, la Franc-Maçonnerie Régulière permet la transformation de l’individu et si cela se passe bien, cela permettra dans un temps plus éloigné de transformer la société tout entière.

Les études est-ce la même chose ?

Oui, l’étude est au centre du judaïsme. La valeur suprême du judaïsme c’est l’étude :

Alors que le peuple juif se perdait une fois le temple détruit, plus personne ne pratiquait et Ezra, lui, il a réussi à rassembler à travers :

-Le canon biblique ancien testament Torah.

-Création de la synagogue pour lire la Torah et prier.

Le fait de rapporter de Babylone le Talmud qui est un commentaire des lois écrites de la Torah, ce sont des centaines de rabbins qui discutent pendant des siècles.

Créer les yeshivas (maisons d’études) fondamentales pour permettre la transmission pour la renouveler. Réinterpréter la Torah pour chaque époque, la réformer en se libérant du texte initial.

Le mal est-il transmissible ?

Oui on transmet les névroses, ses propres névroses, nos propres problèmes et on peut mal transmettre et transmettre le mal. C’est d’une complexité rare de transmettre le bien et de faire évoluer les gens, tout seuls c’est trop difficile c’est pourquoi nous avons besoin de maîtres sur lesquels s’appuyer.

Les Sciences humaines trouvent un sens avec la transmission et inversement s’ouvre à une véritable pensée libre. Eliette Abécassis se considère comme un raconteur d’histoire mais elle considère que son père est un penseur et un passeur.

La transmission doit être remise au centre de l’actualité ?

Les valeurs de la modernité c’est l’accélération de l’économie etc… et cela va à l’encontre de la transmission donc il faut la remettre au centre de nos préoccupations dans notre responsabilité humaine. C’est un engagement humaniste

Les religions sont discréditées sur le sujet du fanatisme, les philosophes disent qu’on ne pourra jamais avoir accès à la vérité en raison de la philosophie critique alors que le monde se retourne en dogmatisme wokiste. Restent les psychanalystes mais on ne les entend plus donc pour avoir du sens auprès de quoi peut on se raccrocher ?

(Photo: François Tes. Avec son aimable autorisation. Tous droits réservés).

(Photo: François Tes. Avec son aimable autorisation. Tous droits réservés).

Questions posées à Eliette Abecassis

Q1 : Comment transmettre fidèlement ce que l’on a reçu en tenant compte du contexte et de notre propre évolution ?

C’est la grande question de notre époque

Notre évolution en tant qu’être humain est compliquée car c’est la révolution numérique qui cerne l’homme par des algorithmes (ex : parcours sup). « Quand j’entends cette question je pense à cette rationalisation scientifique et algorithmique ».

Comment rétablir la transmission de maître à disciple c’est un problème qu’on ne peut pas laisser de côté. Aussi, dans l’éducation des enfants il faut être extrêmement actif

Il faut reprendre les cailloux dans l ’œuvre du « petit poucet » comme exemple et les ramener progressivement dans la maison humaine le plus possible.

Q2 : Le livre « Instagrammable » est un ouvrage assez étourdissant. La transmission est-elle conditionnée au fait d’avoir une religion ?

Il y a une transmission à travers la religion, le judaïsme prévoit la survie du peuple de cette façon : c’est une nécessité. Mais la professeure de philosophie dit qu’il y a aussi beaucoup d’autres façons de transmettre :

La culture (NDLR : française) permet cela, nos auteurs, nos romanciers, notre histoire, les droits de l’homme, notre révolution doivent nous rendre fiers pour être en mesure de transmettre.

Aujourd’hui c’est un véritable problème car nos enfants ne comprennent plus le théâtre ni les livres. Il va nous falloir trouver les bonnes clés car lorsque l’on prend l’exemple de la transmission de l’amour. L’envie de tomber amoureux à travers la littérature a été en grande partie remplacée par une recherche de partenaire mais pas d’amour au sens strict du terme. La recherche s’effectue sur des critères uniquement rationnels et plus poétiques ou imaginaires.

Q3 :  la nécessité de se renouveler et le rôle de l’étude pour le judaïsme : Est-ce que le goût de l’étude peut favoriser la transmission ?

Tous types d’études et de travail intellectuel induisant un travail sur soi favorise la transmission. Pour cela il faut que le sujet fasse fi de l’immédiateté en se plongeant avec profondeur dans l’interprétation d’un texte.

Q4 : Le mal se transmet il par manque de connaissance et de culture ?

Une partie de la population qui manque d’étude et d’interprétation peut être vecteur de transmission du mal. L’ignorance ou le vide de sens se remplit des idéologies de la violence mais la transmission de la connaissance n’est pas non plus un rempart garanti contre le mal. Seule la volonté d’interpréter avec plusieurs sens peut abriter en partie du mal.

Q5 : vous parlez de transmission par votre père et qu’en est-il de votre mère ?

« Ma mère a eu un rôle essentiel dans ma vie car professeure de psychologie, elle m’a beaucoup appris, c’est une grande intellectuelle. »

Le rôle des mères est essentiel dans la transmission. Les mères continuent d’éduquer leurs enfants plus que les hommes et c’est un constat effectif.

 Q6 : On transmet pour réparer le monde ?

Ce sont des valeurs maçonniques. La vie consiste pour chaque homme sous la conduite de la raison à s’ouvrir à une spiritualité.

La foi c’est peut-être l’espérance en l’homme (Balzac) la foi est l’aboutissement de l’espérance.

La société a subi une mutation. La question est posée : Croyez-vous que la transmission à l’école française s’opère à travers une réelle qualité d’instruction ?

Les parents sont souvent démissionnaires non pas par lâcheté mais par soucis d’autorité et se retrouvent sans réelle capacité d’imposer les choses à leurs enfants.

Il faut prendre conscience qu’il n’y a pas d’éducation sans autorité parentale.

C’est le même phénomène pour l’école sans quoi école devient une machine à déformer plus qu’à former. L’idéologie wokiste qui, sous couvert de la liberté de penser, va leur désapprendre le questionnement en imposant le dogme.

Q7 : L’interprétation trop poussée peut-elle être défavorable à la transmission ?

À force d’interpréter, cela peut aboutir à un véritable délire. Il faut retrouver le sens car trop de liberté peut faire que l’on s’égare dans les pensées. La question est souvent plus importante que la réponse. Par exemple la fête de Pessah dans le judaïsme permet de lire un passage du Talmud et dans ce livre on y retrouve 4 fils, 4 transmissions possibles :

-Le sage : pose la question de la loi dans les traditions.

-Le simple : demande ce qu’est ceci.

-Le méchant rejette les questions et s’oppose aux lois.

-Le dernier fils ne pose pas la question car il ne sait plus la poser.

 à nos enfants de se poser des questions !

Après avoir illuminé notre soirée par une véritable connaissance et une transmission vertueuse, Eliette Abécassis a poursuivi avec une séance de dédicaces lors de l’apéritif organisé par les soins de la province. Un diner pendant lequel plus de 80 inscrits étaient présents a permis d’échanger avec convivialité autour de la transmission, la quête d’amour et de spiritualité. Tous ont pu repartir contents et satisfaits !

L'équipe du collège de la Province de Maine Atlantique, qui a oeuvré à la formidable réussite de cette soirée, autour du G(Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).MP.

L'équipe du collège de la Province de Maine Atlantique, qui a oeuvré à la formidable réussite de cette soirée, autour du G(Photo: Emmanuel Ser. Tous droits réservés).MP.

Merci à toute l’équipe sans qui rien n’aurait été possible ! Je ne puis les nommer tous mais soulignons l’engagement du D.’.G.’.M.’.P.’. le R.’.F.’. Dominique Mil., l’A.’.G.’.M.’.P.’. Nicolas de Sai. Que., le G.’.S.’.P.’. , le R.’.F.’. Gaël Le Gui. ainsi que son député le T.’.V.’.F.’. Didier Des., le R.’.F.’. Jean-Paul Sen.. en charge de la sécurité ainsi que la CPFI de Maine Atlantique et l’équipe de communication dont le T.’.V.’.F.’. Jérôme Pro., concepteur de notre flyer sans oublier votre humble serviteur et bien sûr pour leur présence si importante à nos yeux les TT.’.RR.’.FF.’. Jacques Mor.’. et Emmanuel Ser.’.. »

R.’.F.’. François Tes.

A.’.G.’.M.’.P.’. Chargé de la communication

Maine Atlantique 

Sceau de la Province de Maine Atlantique (GLNF)

Sceau de la Province de Maine Atlantique (GLNF)

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  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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