Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 10:26
Le sceau du Suprême Conseil Pour La France

Le sceau du Suprême Conseil Pour La France

L’histoire du Suprême Conseil Pour la France (SCPLF), qui va de désillusion en désillusion est peut-être en train de se jouer. Des sources très autorisées indiquent que ces jours-ci, la Juridiction Sud des Suprêmes Conseils américains (Mecque des Suprêmes Conseils réguliers, équivalent de la Grande Loge Unie d’Angleterre pour les obédiences régulières), comme la Juridiction Nord, ainsi que les Suprêmes Conseils canadiens pourraient rompre leurs relations d’avec le SCPLF…

On se souvient que sa direction précédente, dans un discours* lu par son Souverain Grand Commandeur (Jean-Luc Fauque) lors de la fête de l’Ordre en décembre 2011, a parfaitement défini quelles sont les règles régissant les rapports entre un Suprême Conseil régulier et l’Obédience régulière au sein de laquelle il recrute ses membres.

Or, peu de temps après, il décidait de faire l’inverse de ce qu’il prônait quelques mois auparavant, favorisant une scission au sein de la seule obédience régulière française, la GLNF, au profit d’une nouvelle obédience, irrégulière celle-là, la GLAMF.

Depuis, logiquement, de nombreux Suprêmes Conseils ont suspendu leurs relations avec le SCPLF, du Suprême Conseil pour l’Angleterre et le Pays de Galles au Suprême Conseil allemand, en passant par celui de Suisse.

Mais surtout, ce qui retenait l’attention, c’est que la Juridiction Sud des Etats-Unis et la Juridiction Nord avaient suspendu elles aussi leurs relations avec le SCPLF tout en lui demandant de trouver une solution d’apaisement avec la GLNF et le nouveau Suprême Conseil National de France (SCNDF).

Certes, le Souverain Grand Commandeur du SCPLF, Henri Lustman, a invité son homologue, le S.G.C Jacques Pra. à l’occasion de ses journées écossaises, et fait des avances pour satisfaire à cette exigence.

Mais celles-ci manquaient particulièrement de sérieux et demeuraient inacceptables alors que se jouait l’avenir du SCPLF au sein de la famille régulière.

En effet, alors même que le SCPLF a déjà un pied en dehors du monde des SS.CC. réguliers, non pas de son propre chef, mais parce qu’on l’y pousse, paradoxalement la ligne Lustman continue à vouloir négocier avec arrogance et condescendance.

Le problème est particulièrement vif. On sait que le précédent S.G.C. Jean-Luc Fauque a non seulement décrédibilisé sa Juridiction en ne respectant pas les termes de son fameux discours* lors de la Fête de l’Ordre, l’entrainant hors de la régularité, mais force est de reconnaître, selon ce qui m’est rapporté, qu’il y était hautement incité par son Lieutenant Grand Commandeur d’alors et successeur d’aujourd’hui, Henri Lustman !

Or celui-ci ne semble pas avoir bien compris ni les enjeux ni les rapports de force actuels.

En effet, si le SCPLF escomptait, après avoir planté un couteau dans le dos de la GLNF et orchestré une scission, qu’il lui suffirait de faire un sourire pour pouvoir phagocyter le nouveau Suprême Conseil National De France et obtenir un accord avec la GLNF, il se trompait. Très lourdement.

Cela d’autant plus que, depuis plus de cinq ans, il recrute au sein d’une obédience irrégulière, la GLAMF, qui n’est reconnue d’aucune obédience au monde, ce qui rend le SCPLF de plus en plus irrégulier, exactement au même titre que d’autres Suprêmes Conseils français souchés sur des obédiences libérales.

Cherchant une échappatoire, H. Lustman a pensé avoir une idée de génie : obtenir une fusion avec sa maison mère, le Suprême Conseil de France (SCDF) dont le SCPLF est une scission datant de 1965.

L’idée avait pourtant déjà été exploitée par Jean-Luc Fauque du temps où il était Souverain Grand Commandeur. Mais en vain, car les frères du SCDF avaient peu apprécié l’arrogance des représentants du SCPLF (selon ce qui m’avait alors confié l’un d’entre eux). Ceux-ci, pensaient pouvoir en imposer à leurs supposés partenaires en amenant un parc immobilier conséquent (Bineau + Villiers), ainsi que 4500 frères…

Manifestement, ce n’était pas suffisant pour impressionner les frères du SCDF qui avaient adressé une fin de non-recevoir, le Souverain Grand Commandeur Collin goutant fort peu les prétentions de ses interlocuteurs du SCPLF.

Nonobstant, Lustman, malgré une vive opposition interne, s’obstine à ranimer ce projet, en faisant miroiter à ses interlocuteurs du SCDF que cette fois, il saura se montrer plus souple que son prédécesseur. Il serait dit-on, même prêt à céder à toutes les exigences du SCDF.

Prenant acte que la Confédération Européenne des Suprêmes Conseils, censée le soutenir prend de la distance il cherche par tous les moyens à accélérer le rythme d’une fusion, pensant qu’apporter des actifs immobiliers éveillera l’intérêt du SCDF (qui n’en a pas), tout cela en vue de pouvoir se présenter devant la Juridiction Sud des Etats Unis. Lustman croit qu’en

contrebalançant l’irrégularité des membres de ce S.C. fusionné par leur nombre avoisinant 15.000 FF, il impressionnera les américains et sera ainsi adoubé.

Bannière de la Juridiction Sud des Etats-Unis

Bannière de la Juridiction Sud des Etats-Unis

Mais son calcul, particulièrement naïf, est biaisé.

En effet, les Frères du SCDF, leurs chefs en tout cas, ne peuvent ignorer que le SCPLF enregistre de nombreuses défections comme en atteste sa lettre colérique du 23 janvier dernier: 

 

SUPREME CONSEIL POUR LA FRANCE / JURIDICTIONS AMERICAINES : VERS LA RUPTURE ?!

Il n’y a plus 4.500 frères au SCPLF, mais à peine 4.000, et ce chiffre baisse continuellement.

Du reste, si une fusion avec le SCDF était formalisée, il y a fort à penser qu’une nouvelle scission s’opèrerait, et que nombre de Frères, dont certains éminents choisiraient de quitter – avec regret il est vrai – la nouvelle structure. Selon ces derniers, la culture du SCDF est bien trop éloignée de la spiritualité et de la régularité pour permettre une fusion sereine et conforme à leurs aspirations. Ils ajoutent que le niveau des Frères du SCDF est bien inférieur à celui du SCPLF, et que, après les avoir rencontrés à de multiples occasions, notamment en participant à des Loges de Perfection, Chapitres, Aéropages etc.. leur réputation est totalement surfaite.

De plus, les actifs immobiliers se réduisent aussi nettement : L’hôtel particulier de Villiers est à vendre, tout en étant invendable en l’état, constituant un boulet et surtout une charge financière énorme.

La « dot » du SCPLF est donc en définitive peu attrayante pour le SCDF, qui en fait n’a de véritable intérêt pour le projet de Lustman que si celui-ci est en mesure, comme il le promet, de lui procurer la reconnaissance des Juridictions Sud et Nord des Etats-Unis.

C’est d’ailleurs dans cet esprit que des commissions travaillent déjà sur les futurs statuts, sur une harmonisation des rituels mais aussi sur les Bâtiments.

Or, les principaux Suprêmes Conseils du monde déjà ne peuvent que considérer des faits précis. Quels sont-ils ?

Premier constat : La vision d’Henri Lustman est erronée, date de temps désormais révolus et marque une profonde méconnaissance de la Franc-maçonnerie moderne.

Aujourd’hui, la quantité ne peut plus primer sur la qualité !

Deuxième constat : Le SCPLF a gravement violé les principes fondamentaux de non-ingérence dans les affaires des obédiences en initiant une scission au sein de la GLNF au bénéfice d’une obédience irrégulière et reconnue de personne.

Troisième constat :Depuis 2012, même si ses dirigeants ont assuré leur avenir personnel en devenant membres d’obédiences reconnues et en se gardant de devenir membres de la GLAMF, le SCPLF recrute dans une obédience irrégulière.

 

Dès lors, le SCPLF s’est totalement mis à l’écart et les Juridictions américaines ne peuvent que le constater.

 

S’agissant du deuxième larron, le SCDF, sa situation n’est pas moins claire :

1) Il gouverne le REAA du 1er au 33ème degré au sein de l’obédience mono-rite la Grande Loge de France (Puteaux), ce que les règles de la régularité proscrivent formellement.

2) Ses constitutions le revendiquent, en leur article 100.

3) Il recrute au sein d’une obédience, la GLDF qui n’est pas reconnue par une puissance maçonnique régulière.

4) Ses membres proviennent d’une obédience libérale, qui intervient dans le domaine politique et syndical, et ou la croyance en D-ieu n’est pas obligatoire.

 

Par conséquent, le SCDF est lui aussi hors du monde de la régularité.

 

Dès lors, nul besoin de passer par la prophétie pour conclure que le dossier de Lustman devant les Juridiction anglo-américaines n’a aucune chance d’être agréé et que le SCPLF est condamné, à rejoindre la cohorte déjà nombreuse en France des Suprêmes Conseils irréguliers mais parfaitement honorables ; Honorable d’autant plus qu’ils assument cette situation.

Le SCPLF aura-t-il lui aussi cette honnêteté ?

Faute de passer la main, il ne reste plus à Henri Lustman qu’à méditer sur cette Fable de Jean de La Fontaine, le Rat et l’huître : « Tel est pris qui croyait prendre… ».

Savantes manœuvres, ambitions déçues, rivalités, le SCPLF ressemble à s’y méprendre à un panier de crabes. Les dirigeants du SCDF continueront-ils à se laisser instrumentaliser pour d’autres épisodes décidemment peu glorieux ? A l’inverse, les frères du SCPLF renieront-ils leurs valeurs pour satisfaire des ambitions qui en sont tellement éloignées ?

Quel jugement les frères des prochaines générations porteront ils sur leur bilan ?

L’avenir nous le dira. Vite car tout s’accélère. Le sens de l’histoire est déjà tracé, il sourit désormais au SCNDF. Lentement, mais surement.

Sceau du Suprême Conseil National De France

Sceau du Suprême Conseil National De France

Les uns et les autres ne devraient jamais perdre de vue que la Franc-maçonnerie régulière est constituée par des règles, et que celles-ci ne doivent pas se modifier pour s’adapter à des ambitions personnelles. Au contraire.

 

 

*   déclaration du 4 avril 2012 (https://www.scplf-reaa.org/ declaration/) ou l’on retient particulièrement les phrases suivantes : « La communauté des Francs-maçons écossais de la Grande Loge Nationale Française est aujourd’hui divisée entre les Frères qui restent membres de la GLNF et ceux qui rejoignent cette nouvelle obédience régulière. » (…) « Cette disposition exceptionnelle sera maintenue tant que la communauté internationale des Grandes Loges régulières n’aura pas fait connaître officiellement sa position définitive sur la reconnaissance d’une Grande Loge sur le territoire Français. »

Jean-Luc Fauque aurait donc aussi oublié que la GLNF est reconnue par l’ensemble des « Home Grand Lodges », par la plupart des Grandes Loges américaines, par environ 130 Grandes Loges dans le monde, alors que la GLAMF n’est reconnue par aucune Grande Loge ?

Mieux. Il avait prononcé, à l’occasion de la Fête de l’Ordre en 2011 un discours fameux resté dans toutes les mémoires, dans lequel on relevait les phrases suivantes :

« Je retiendrai seulement les éléments que nous devons avoir constamment à l'esprit:

- un seul Suprême Conseil et une seule Grande Loge sont reconnus sur un même territoire national,

- une Grande Loge détient sa reconnaissance d'une autre Grande Loge régulière, la filiation de la chaine de reconnaissance remonte à la Grande Loge Unie d'Angleterre, la première constituée,

- le processus est analogue pour les Suprêmes Conseils pour lesquels la filiation originelle est le premier Suprême Conseil de 1801,

- un Suprême Conseil reconnu régulier est tenu d'accueillir exclusivement des membres appartenant à une Grande Loge reconnue régulière. Pour certains territoires, les membres du Suprême Conseil doivent également appartenir à la Grande Loge régulière reconnue pour ce pays. En France cette condition  n'existe pas. Néanmoins, la quasi totalité des Frères du Suprême Conseil pour la France est membre de la GLNF,

- les deux corps constitués sont souverains et s'engagent réciproquement à s'interdire de toute ingérence.

Voilà mes frères, un bref condensé non exhaustif des éléments essentiels et des problématiques qui constituent notre environnement maçonnique et pour lesquels nous avons à mettre en adéquation les solutions adaptées à la crise actuelle, dans le respect des principes immuables sans lesquels nos institutions n'existent pas. »

Pour l’anecdote, et pour faire plaisir à certains, le Souverain Grand Commandeur terminait son discours en scandant : « Que la volonté de D.ieu soit faite » !...

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
Bonsoir à tous.<br /> Eh oui… « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. ».<br /> Misère…, misère… (1)<br /> Reconnaissons tout de même un mérite à ces dignitaires mégalomanes et colériques du SCPLF : celui d’avoir généreusement enrichi les fonds documentaires, de la maçonnerie en général et écossaise en particulier, de quelques lettres et déclarations édifiantes pour les générations futures.<br /> La déclaration du 2 avril 2012 du SGC est particulièrement remarquable. Une vraie pépite.<br /> Contre toute attente, le nouveau SGC marche sur les traces de son tristement illustre prédécesseur.<br /> Si on n’y voyait pas l’identité du signataire, on pourrait croire que cette lettre du 23 janvier 2017 a été écrite par un jeune et imprudent maître-secret (4ème) qui veut faire le malin en jouant les chefs bien qu’ignorant encore tout des principes et des textes fondamentaux de sa juridiction.<br /> Cela ressemble, par le fond et la forme, au texte d’un vulgaire commentaire pris sur un blog.<br /> Ces écrits ont ceci de bon de montrer ce que ça donne quand le « génie parle » sous les toques violettes.<br /> On ne s’étonnera donc pas que, depuis quelques temps, l’aura des GI et GIG du 33ème « et dernier degré » du REAA ait pris du plomb dans l’aile.<br /> Misère…, misère… (1)<br /> De surcroît, le fait que les uns prennent les autres d’en face pour des imbéciles ne rend pas les premiers plus intelligents.<br /> Tous ces faits divers ajoutés aux agissements d’une organisation qui a perdu les valeurs auxquelles on reconnaît une juridiction de hauts grades, font qu’on est bien loin de la notion de « régularité » maçonnique, tant au sens des landmarks que d’une éthique minimum attendue de toute association profane dans sa communication.<br /> Il semble donc que le destin du SCPLF soit maintenant scellé et personne n’en sera surpris, même s’il faut s’attendre à des dénégations et manifestations d’humeur de la part des responsables du SCPLF et de sa GLAMF.<br /> Je suis curieux de voir comment le SCDF et la GLDF vont mettre en œuvre leur plan de communication pour tirer la couverture à eux.<br /> La « fusion » du SCDF et du SCPLF est une façon gentille - et diplomatique - de nommer la réintégration du SCPLF dans le sein du SCDF dont il est sorti en 1965. <br /> C’est en tout cas la logique du SCDF.<br /> Quoi qu’il en soit l’opération ne peut se faire sans douleur pour les 33èmes à toque violette (et c’est bien là leur principal souci) puisqu’il n’y a pas de place pour tout le monde au (Suprême) Conseil dirigeant la juridiction. <br /> Misère…, misère… (1)<br /> Une chose est sûre, comme disait ma grand’mère : « la petite bête n’a jamais mangé la grosse ».<br /> Ce n’est donc pas le SCPLF qui peut imposer sa loi au SCDF, 2,5 fois plus gros que lui en effectif, mais l’inverse.<br /> Et puis, n’inversons pas les rôles : ce n’est pas le SCDF qui est en difficulté, mais le SCPLF.<br /> Donc c’est bien le SCDF qui devrait diriger la manœuvre et à plus ou moins long terme phagocyter le SCPLF.<br /> Autant dire que l’avenir de la GLAMF se joue en même temps, la logique voulant que les membres du SCDF soient membres de la GLDF. Démembrement donc : les écossais GLAMF à la GLDF et les FF des autres rites ailleurs, ou dans une GLAMF amputée et condamnée à sombrer d’elle-même…<br /> Misère…, misère… (1)<br /> Je ne dirai pas « Que la volonté de D.ieu soit faite ! » comme le fit le SGC du SCPLF au terme de son allocution le 10 décembre 2010 à la fête de l’ordre de sa juridiction.<br /> Je pense que ce jour là, son discours était politique, au sens qu’il avait besoin de s’assurer le soutien de tous les membres, et surtout, pour une fois, de la « valetaille » des loges de perfection (4-14) qui, côté estime compte pour des prunes, mais n’en constitue pas moins le « corps vivant » du système.<br /> Aussi, pour conclure ce discours il a cru bon d’emprunter l’expression « Que la volonté de D.ieu soit faite » au rituel de clôture des travaux du 4ème degré du REAA, donc connue de tous les membres des plus jeunes aux plus anciens, des plus gradés aux plus humbles. <br /> Cette expression ainsi sortie du contexte du 4ème degré devient incongrue et le SGC aurait été plus inspiré d’en choisir une autre.<br /> Salutations fraternelles à tous.<br /> Arsène.<br /> (1) http://www.dailymotion.com/video/x2045ye
Répondre
A
Erratum. Lire : le 10 décembre 2011 à la fête de l’ordre (et non 10 décembre 2010)
P
Bonjour, ayant appartenu au SCPLF quelques remarques sur cette excellente synthèse :<br /> <br /> La majeure partie des F.F. de cette juridiction ne semblent pas informés de cette situation, surtout ceux du 4eme au 14ème. Et globalement, parce que l'Harmonie règne en Loge de Perf et dans les Chapitres qui se concentrent plus sur leur plan de travail que sur la reconnaissance des Juridictions.<br /> <br /> Quand bien même ils le seraient, je ne pense pas qu'ils changent, pour le moment massivement de Suprême Conseil car la conduite inqualifiable de l'ancien « Guide Suprême" de la GLNF et de certains de ses sbires zélés laissent encore des traces et des plaies.<br /> Néanmoins, la douche risque d'être glaciale pour nombre de FF de bonne volonté qui se verront fermer lors de leur déplacement toutes les portes de la FM régulière et surtout reconnue. <br /> <br /> Car la GLAMF qui a mes yeux travaille « régulièrement » ne sera pas reconnue pour telle et ceci bien est le point de départ du commencement de la fin.
Répondre
E
Bonjour Mon Très Cher Frère,<br /> J'apprécie beaucoup ton pseudo, de circonstance...En effet, il semble que les chefs du Suprême Conseil aient vraiment résolus d'emmener leur Juridiction à Pitchi Poy, et c'est vraiment malheureux!<br /> Je te remercie de donner librement ici ton sentiment sur cette situation.<br /> Pour ma part, tout en pensant que tu ne te trompes pas sur la situation qui prévaut dans les Ateliers et Chapitres, je me permets de souligner que l'éventualité que les Frères du SCPLF changent de Suprême Conseil pour venir au SCNDF ne se pose pas de la part de ce dernier qui ne semble pas le souhaiter. Tout retour ne peux qu'être le fruit d'une démarche individuelle, passant par la candidature à une réintégration au sein de sa loge mère à la GLNF, puis, par une demande au sein du SCNDF... Donc, ce ne sera pas une simple démarche administrative réglée en 5 mn.<br /> Pourquoi? Parce que si l'ex GM François Stifani qui entre temps a été radié a peut-être laissé des traces dans l'imaginaire de certains Frères - en encore je suis le mieux placé pour dire que cela ne justifiait pas une scission qui l'arrangeait bien - au sein du SCNDF les Frères n'on a pas oublié les brimades subies dans leurs ateliers du SCPLF, et les promesses fantaisistes qui ont été faites, su style "demain on rase gratis"...<br /> Pour ma part, je reste furieux que les frères naïfs et de bonne foi qui y ont cru et qui ont suivi le troupeau, se retrouvent comme toujours les "cocus" de l'histoire...<br /> Très fraternellement à toi.
L
TC Emmanuel<br /> un témoignage: on en a rien à f.... du SCPLF.<br /> si certains de nos FF INDIVIDUELLEMENT veulent rejoindre notre SCNDF, ils doivent d'abord rejoindre la GLNF...(nous nous méfions des grands FF inscrits ailleurs).<br /> Nos FF du SCNDF ne veulent pas repartir à l'aventure avec des FF qui seraient encore pris par un mairage.<br /> D'abord la GL ensuite les "ordres supérieurs".<br /> Très fraternellement
Répondre
E
Certes, ceux qui sont partis dans l'adversité, doivent en assumer les conséquences...<br /> Je t'embrasse, fraternellement...
M
Au moins, le SCPLF a 3 ou 4 maçons régulières
Répondre
F
Cher FdA et vous tous mes TCF et TCS,<br /> C’est avec un grand intérêt que j’ai lu ton article informatif sur le SCPLF. <br /> Bravo ! En tant qu’ancien de Villiers, ancien bien avant les événements de ces dernières années, je regrette ce qu’il arriveau SCPLF, même si je trouve que cela est amplement mérité après l’opération montée indignement contre la GLNF par la création de la GLAMF !<br /> J’espère que mes vieux compagnons de route qui sont toujours à Villiers vont trouver une solution, mais j’ai du mal à imaginer que les américains retardent encore davantage une décision qui s’impose par le comportement inacceptable du SCPLF envers la GLNF. Tôt ou tard les juridictions du Sud et du Nord vont communiquer leur décision.<br /> Quel gâchis ! Tout cela à cause de l’ego de quelques-uns qui ont leur Loge symbolique régulière et qui ont créé une GLAMF irrégulière. Qu’ils démissionnent de leurs loges actuelles et qu’ils rejoignent la GLAMF s’ils ont un minimum de souvenir de leur petits FF qui n’ont qu’à payer leur cotisation et à fermer leur bec.<br /> Je vous embrasse<br /> François
Répondre
E
Mon Très Cher Frère François,<br /> Voici le paradoxe, en effet: les dirigeants du SCPLF ont conduits leurs membres à l'infréquentabilité, que ce soit en loge bleue en les faisant quitter la GLNF régulière et reconnue au profit d'une obédience reconnue de personne, la GLAMF, et dans leur Juridiction aussi...Alors qu'eux-mêmes sont allé se mettre à l'abri, en se gardant bien d'adhérer à la GLAMF, et devenant membres de Grandes Loges reconnues, telle que la Grande Loge Unie d'Angleterre...Bravo les artistes, c'est ce qu'on appelle du grand œuvre, non?<br /> Fraternellement à toi, je t'embrasse.
S
Mon T.C.F. Emmanuel,<br /> Heureux d'abord de te retrouver, après la période estivale, l’œil toujours acéré et la plume toujours aussi vive !<br /> J'avais quitté la Juridiction bien avant les "événements", ne supportant plus la chape de plomb que les 33e faisaient de plus en plus peser, leur caporalisme, leur arrogance à seuls détenir la "vérité", les tripotages des rituels au gré de leurs dadas et de leurs lubies.<br /> J'avais pu apprécié de loin, lors de la crise stifanesque, combien les reproches qu'ils adressaient et faisaient adresser en sous main par leurs sbires à la G.L.N.F. s'appliquaient de fait au fonctionnement de leur S.C. : opacité totale sur les aspects financiers et sur la gouvernance. Normal, d'ailleurs, puisque les Frères d'un degré moindre que l'ultime ne sont pas membres de l'association civile !<br /> Pour définir le comportement de ces potentats, les grecs avaient un mot : l'hybris, la démesure. La perte du sens du réel les a conduit dans les négociations avec le S.C.D.F. à des exigences démesurées et ridicules (c'est l'un des membres importants du S.D.C.F. qui me l'a confié). Nos excellences exigeaient la parité, alors que, depuis 1965, Puteaux a laissé sept places disponibles sur les 33 du S.C. pour un éventuel retour des "scissionnistes" !<br /> En outre, prétendre que le niveau des F.F. du S.C.D.F. est inférieur à celui des F.F. du S.C.P.L.F. témoigne tout simplement de la morgue des responsables de ce dernier. En réalité, et même si quelques 33e de Villiers relèvent le niveau, c'est plutôt le contraire.<br /> Il y a derrière tout cela la conviction, hélas un peu hérité de Ryandey, que le R.E.A.A. est le seul Rite authentiquement maçonnique du 1er au 33e degré, et qu'il est du rôle du S.C. de diriger le tout. C'est naturellement faire fi de l'universalité de la Maçonnerie de Tradition, telle qu'elle s'exprime dans la diversité des Rites, et des principes de base de la Maçonnerie quant au rôle des Grandes Loges.<br /> Au fond, tout ceci n'est que la marque de la profanisation de la Maçonnerie : querelles d'ego, d'ambitions personnelles (comme d'ailleurs au sein de la G.L.-A.M.F.). Ces chimères seront emportés par le vent de la réalité : Quos vult perdere Jupiter dementat.<br /> Pendant ce temps là, au sein du S.C.N.D.F., nous travaillons sereinement, humblement et fraternellement à notre perfectionnement.<br /> T.A.F.
Répondre
E
Bonsoir Mon Très Cher Frère Sunirve,<br /> Ravi de te retrouver, avec tes analyses toujours éclairées! Je partage ta vision. Te souviens-tu, ces membres du SCPLF qui faisaient des reproches sur l'opacité des comptes de la GLNF, alors même que leur association s'exonère de présenter les siens à ses membres?!...<br /> Si depuis, la GLNF a fait un énorme travail de refondation et de transparence à cet égard, au SCPLF il en va toujours de même...<br /> Avec ma fraternelle affection, je t'embrasse.
L
Bonjour mon TCF Emmanuel , <br /> j’espère que tu vas bien et que tu as passé de bonnes vacances . c'est une mort annoncé depuis longtemps du SCPLF qui est en phase terminale de la maçonnerie régulière des SSCC et tous les tours de passe muraille que tente le SCPLF n'ont fait que le discréditer un peu plus au fil des ans .<br /> ke t'embrasse
Répondre
E
Bonsoir Mon Très Cher Frère,<br /> Ravi de te retrouver après ces vacances...<br /> Une chose est sûre: le SGC du SCPLF n'a pas été à la hauteur... Au lieu de s'employer à sauver sa juridiction que lui et son prédécesseur ont largement contribué à envoyer dans le mur, il n'a cherché que des plans foireux qui n'ont fait que rendre le SCPLF non fréquentable aux yeux mêmes qui voulaient le sauver...<br /> Quel gâchis!<br /> Très fraternellement,
M
Bonjour mon bien aimé frère Emanuel <br /> Je suis toujours étonné de voir des parjures espérer d'être reconnus par la maçonnerie régulières. Franchement méconnaître la maçonnerie à ce point, c'est ne rien avoir compris à son initiation. J'ai justement démissionné de l'obédience pour le démontrer. À quoi reconnais t'on un maçon?<br /> Je t'embrasse ainsi que tous nos frères.
Répondre
E
Mon Très Cher Frère,<br /> Ta réflexion - comme toujours frappée de bon sens - est le reflet de ton éducation et de ta conduite, sourcée sur les valeurs que nous retrouvons tout à la fois dans la Bible et en Maçonnerie... Mais à l'époque de l'inversion des valeurs, il n'est pas sûr qu'ils aient seulement conscience d'être des parjures...<br /> Avec ma fraternelle affection...

Présentation

  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
  • Contact

Référence et remerciements:

 

Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

Recherche