Deux phrases. Deux phrases écrites sur le Myosotis Ligérien (toujours en lien sur ce blog) en conclusion d’un texte relatant les « exploits » de François Stifani aux Etats-Unis le week-end dernier sont-t-elles annonciatrices des espoirs que nous exprimons depuis des mois et des mois, et repris par l’ensemble des Frères qui nous écrivent. Comment pourrait-t-il en être autrement ?
Voilà en effet ce qu’écrivait en fin de journée à 17h30 Dominique Mo. : « Le temps de l’union sacrée est venu. C’est tous ensemble que nous pourrons chasser les marchands du Temple, reconstruire ces murs profanés, retrouver la reconnaissance des GL amies, celle de nos Frères et de nous-mêmes. »
S’il s’agit pour la première fois d’une main tendue, animée par une volonté sincère, d’un désir de bâtir une opposition constructive sans volonté hégémonique de qui que ce soit, dans le respect des opinions de tous, de la volonté de réunir TOUTES les sensibilités de l’opposition, alors, il ne sera pas dit que je ne saisis pas avec enthousiasme et fraternité cette main, qui peut-être se tend timidement ce soir.
C’est dans cet esprit, que je propose, comme ciment de cette page qui pourrait se tourner, de former ensemble, un comité exécutif rassemblant un membre de chacune de ces sensibilités (il n’y en a pas tant que cela), et qui s’engagerait à prendre TOUTES les décisions ensemble.
Si cette volonté que semble afficher par écrit Dominique est réelle et concrète, il connait mon numéro de téléphone, et nous pourrons reprendre un dialogue dans les bonnes conditions que nous dictent les attentes de tous les frères qui nous observent. Nous ne devons pas les décevoir, et de ce fait ne pas perpétuer les erreurs commises jusqu’à présent…
Il serait surprenant qu’avec un combat à la finalité commune mené depuis si longtemps, avec des propositions qui peuvent souvent être compatibles, les tendances que nous représentons ne puissent s’unir. Quoi qu’il en soit, même si nous n’arrivions pas à convaincre l’autre partie de la justesse de nos vues respectives, il paraît évident qu’entre Frères, mais aussi tout simplement entre hommes civilisés, nous pouvons nous respecter.
Fasse donc que ses mots écrits par Dominique ne soient pas vides de sens et d’effet, qu’ils ne rejoignent pas le boulevard des occasions perdues, et constituent bien le désir de mettre fin à nos divisions, et d’envisager une stratégie commune.
Dans cet espoir, je tends une main franche, directe et fraternelle.