MESSAGE DE JEAN MURAT (3)

Mes Très Chers Frères

« Ne craignez pas d’avoir gagné »

Le succès judiciaire des opposants à F. Stifani et l’injonction qui lui a été faite de convoquer une Assemblée Générale dans les plus brefs délais a conduit le Conseil d’Administration à refuser la décision de justice et s’enfoncer encore plus dans le déshonneur.

Le deuxième communiqué des trois juridictions  et le ralliement des Maçons de l’Arche Royale ainsi que de la Marque au mouvement de refondation de la GLNF elle-même, nous confirment dans notre volonté de continuer notre action et celle de voter la révocation du Président et de son Conseil d’Administration aux ordres. La relation avec les Juridictions et Rites demeure la grande richesse de Notre GLNF dans le respect de chaque rituel en son axe éthique représentatif de l’Obédience dans notre cadre traditionnel d’une Maçonnerie Initiatique.

Quelque soit notre impatience, le succès final qui se profile nous permettra une refondation des statuts et règlement sans la rupture initiatique qu’aurait imposé une solution de création d’un « district Maçonnique » distinct.

C’est à ce prix que nous pourrons développer rapidement les réformes que vous avez souhaitées et exprimées dans vos doléances et commentaires reposant déjà sur le principe essentiel d’un lien électif entre les Loges et l’Obédience.

Comme je vous l’ai constamment proposé ce retour aux principes des origines peut avoir comme garant un bicamérisme dont l’une des chambres devrait être issue des Loges, celles-ci retrouvant leur plein rôle initiatique dans une relation associative et non fédérative. 

Bien évidement, l’organisation matérielle et le contrôle de l’ensemble des fonds est une nécessité et doit être envisagée et conduite en  totale transparence.

Dès notre prise de contrôle, tous ces points permettront de redéfinir les priorités dans le cadre des fonctions électives de vos représentants.

Que se prépare et vive une GLNF tournée vers nos valeurs morales et spirituelles !

Très fraternellement

Jean Murat

Comments

[Arjuna]

Un petit poème en prose (et un peu plus, pour ceux qui savent), que je dédie à tous les membres égarés de ce CA. Il s'intitule :

Jusqu’où iront-ils ?


Au crépuscule accompli, un méchant paysan
Loin de chez lui par une nuit sans lune
Grandement en colère de s’être fait rossé plus tôt par
Des innocents du village se
Gargarisait certain de son fait :
Ah, qu’ils sont idiots ! Répétait-il.
Dire tout ce qu’il avait fait pour eux
L’occuperait toute la nuit de ses rancoeurs, et
Un matin prochain, on lui rendrait justice. Ainsi se contentait-il.

Fallait-il qu’il rumine drôlement pour imposer à sa monture cette allure forcée
S’il avait calé les pas de son âne dans une ornière laissée par une charrette
C’était pour qu’elle le menât à la couche si douillette de ses certitudes.

L’âne docile, alignait ses petits sabots délicats
Dans le lit de boue que formait désormais la trace.
L’attelage était souillé, car il pleuvait sans discontinuer
Du jour où le paysan s’était pris pour un autre
Et cet autre pour un prince prodigue, revendiquant le trône.

L’âne savait que son maître s’était perdu
Qu’il s’était égaré par méprise, tout à son aveuglement
Sur le chemin en pente douce des disgrâces, de la vindicte et du déshonneur.
Alors, l’âne tout à son devoir avançait résigné, sous les coups de talons
Lancés au rythme des conciliabules que le paysan s’imposait à lui-même.
Devenu fou, il se répétait comme pour s’en convaincre
Qu’il savait où il allait et qu’il rejoignait son trône. Mais l’âne savait qu’il se trompait.
Car de prince et de royaume, il n’y avait que vil paysan et fol espoir.

Ainsi, l’âne s’enfonçait dans la forêt sur les traces d’une charrette,
Avec son maître au bât, il disparût ainsi, sans bruit ni fracas,
Juste en marmonnant en guise regimbées de plus en plus vaines, qu'il faisait appel.
C'était, il y a longtemps.

Encore aujourd’hui, certains voyageurs témoignent avoir croisé
Dans les profondeurs de leurs forêts obscures
Quelque âne encore entier, mais surmonté de restes épars, qui semble suivre docile
Une trace profonde comme la Destinée,
Celle d’une charrette qu’il traîne, pourtant, lui-même
Car la charrette, solidement attelée déambule elle aussi derrière cet équipage,
Laissant une ornière de plus en plus profonde et définitive.

Arjuna


Il n'y a pas de raison qu'ils s'arrêtent, à moins que l'essieu ne s'ouvre et les engloutissent tous dans la fange nauséeuse qu'ils fabriquent, eux-même.

[Fidèle d'Amour]

Bravo ! Jolie
démonstration !

[Arjuna]

Il a raison François : La décision de justice ne peut pas être appliquée, puisqu'elle ne tient pas compte du particularisme de notre association. C'est balot !
Comme souvent la justice ne tient pas compte des particularismes des affaires sur lesquelles elle est amenée à se prononcer ou de la personnalité si particulière des personnes en cause, on ne peut
pas se fier à ses décisions. Il est même conseillé comme le font si justement remarquer, François et chaque membre du Conseil d'Administration, de la GLNF, de s'en défier et de ne pas en tenir
compte. Si,si, c'est mieux :
Que les juges nous laissent travailler en paix, dans la concorde retrouvée et qu'ils retournent à leurs élucubrations profanes qui ne tiennent pas compte des particularismes de la probité et du
sens du devoir de certains de nos membres, pourtant si particuliers.

Arjuna

[Fidèle d'Amour]

Très Cher Arjuna, notre Très, Très, mais alors Trés Illustre (surtout
devant les tribunaux) François, a TOUJOURS raison, cela ne se discute en aucun cas. Ce sont donc ces milliers et milliers de Frères abrutis qui ne cessent de le désavouer lors de ces scrutins
sans intérêt, ces dirigeants des Juridictions Initiatiques qui le mettent sévèrement en garde de concert et à plusieurs reprises (alors que cela ne c’est jamais vu), et ces juges certainement
gauchistes et ignares du droit qui osent le juger, et dans un excès de fanatisme odieux le condamner à plusieurs reprises qui ne comprennent rien !!!... Ah, heureusement que nous t’avons,
François, qu’était la Franc-maçonnerie avant toi ?


Sereine…


Article à suivre…