17 février 2016
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Parmi les multiples bonheurs que m’a procuré l’administration du Myosotis du Dauphiné-Savoie, figure principalement de très belles rencontres tant avec des Frères (et des Sœurs) qu’avec des profanes que je n’aurais sans doute jamais connu sans cette activité.
Mais figure aussi l’organisation de voyages qui me permettent de concilier les deux versants de ma vie, la Franc-maçonnerie et Israël (pris dans son sens large).
Au cours de ces derniers, avec les participants à ces voyages de découvertes (le prochain aura lieu en mai prochain, il reste quelques places), nous avons vécu des émotions fortes, en même temps que de formidables aventures humaines.
Ainsi, par exemple, ceux qui ont vécu le voyage de la Province de Paris, n’oublieront sans doute jamais la présentation qu’ont faite nos Frères basques, par leurs chants folkloriques…
De même, comment oublier le lien et la chaleur du voyage de la Province de Septimanie ?
En janvier 2015, un autre voyage permettait à notre T.’.R.’.G.’.M.’. Jean-Pierre Servel de se joindre une nouvelle fois à nous, ainsi que son actuel Député, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rol.
Au cours de ce voyage, un Frère a révélé un talent artistique prodigieux, avec son appareil photo. J’aime à mettre mes yeux dans les siens, et ainsi découvrir sa sensibilité et la finesse de son sens esthétique.
Ce Frère, photographe professionnel a réuni quelques clichés pour une exposition dont le vernissage en présence du Grand Maître a eu lieu la semaine dernière à Pisan, et qui y restera jusqu’à la fin du mois de mai.
Mais je ne veux – et ne peut – parler à sa place, de peur de déformer son talent.
Ecoutons plutôt ce que lui-même dit sur ce voyage en Israël :
« Comment vous dire mes Bien Aimés Frères, combien ce voyage en Israël et son aboutissement vers une exposition photo non prévue au départ, m’a mené vers tant de découvertes, tant d’émotions, tant de partages…. que le chemin fut beau. Vous excuserez ma prose je m’exprime mieux avec des photos. Mon appareil photo fidèle compagnon de mes voyages, m’a toujours permis d’accéder à la rencontre de l’autre, d’être confronté à de nouvelles cultures, de partir à la recherche de soi-même », de quitter sa propre demeure. C’est ainsi qu’à travers les autres, on se découvre soi-même et que l’être qui nous attend au bout du voyage n’est autre que nous même, transformé par le contact et la multiplicité. Le verre dépoli comme complice intermédiaire il ne m’a jamais trahi mais cette fois le chemin m’a mené tout droit vers cette terre sainte d’ISRAËL BERCEAU DES RELIGIONS».
« L’émotion fut graduelle tout d’abords au mont des béatitudes au bord du lac de Tibériade premier choc spirituel devant cette basilique sorte de vaisseau flottant dans une blancheur presque immaculée .
La seconde émotion se situa à Capharnaüm ou Saint-Pierre figé au bord du lac de Tibériade portait la bonne parole et où il résidait « Pierre prit alors la parole : Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Mathieu-14 :22.
A cet instant précis au détour d’une ruine je suis en arrêt devant ce cyprès montant vers le ciel et aperçu dans l’encadrement de la synagogue ou jésus venait prier. « Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevé jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! » Mathieu-11 :23
Après un déjeuner poisson nous surplombons le lac de Tibériade là encore le surnaturel, apparait un homme seul se tenant droit au bord du lac en contrebas, un oiseau messager passe, la lumière céleste pointe à travers les nébuleuses ce fut ma plus grande émotion j’étais transporté comme en état de grâce. « Un homme ne peux rien s’attribuer, si non ce qui lui est donné du ciel » Jean-3 :27
A cet instant de mon récit je ne rentrerais pas dans toutes les journées de voyage mais sachez que chaque jour fut un enrichissement comme à Emmaüs, Tagba, Safed, l’accueil au Kibboutz, le vécu du Shabbat...
Je voudrais seulement partager ces moments d’émotions liés à la photo. Au jardin des oliviers de Gethsémani, cette lumière éclatant les oliviers…quelle force m’est apparue …éblouissant. « Prends garde lorsque tu lèves les yeux vers le ciel…………. » Deutéronome-4 :19
Transporté par ces lieux, ma recherche a toujours été guidée par la lumière et celle-ci n’existe que dans l’ombre, je ne mitraille pas. Chaque cliché doit-être prit dans une composition et dégager une émotion.
L’escalier à Césarée montant vers ce trait de lumière « Lui qui bâtit son escalier dans le ciel et fonde sa voute sur la terre ……….. » Amos-9 :06
Un autre, le jour du Shabbat ou deux Israéliens montent eux aussi vers la lumière… que d’émotions, que de miracles fixés par l’image.
Le Saint-Sépulcre, l’abbaye de la résurrection, le mémorial Yad Vashem, encore des lumières, encore des émotions. Le partage avec tous mes Bien Aimés Frères israéliens et français, le Très Respectable Grand Maître de la Grande Loge d’Israël et notre Très Respectable Grand Maître Jean-Pierre Servel, complice de tous nos instants. Avec Emmanuel Ser. comme guide organisateur parfait qui a su comprendre ma démarche de partage à travers ce projet d’exposition et par sa validation par notre T.’.R.’.F.’. Jean-François Var. et par notre Très Respectable Grand Maître Jean-Pierre Servel, cette exposition a pu voir le jour et se trouve accrochée maintenant à Pisan avec le concours de notre V.’.F.’. Maurice Def. depuis le 9 février 2016, chaque image étant accompagnée par un texte biblique qui donne l’impression qu’il a été écrit pour chaque image.
Au vernissage, le Grand Maître Jean-Pierre Servel, le Grand Orateur Jean-François Var, avec le B.A.F. Jean-Pierre Germain.
Bon voyage à cette exposition à disposition dans d’autres lieux, selon la demande des Provinces. Les voyages, dit-on, sont fait pour quitter le quotidien et pour ouvrir son esprit, celui-ci a ouvert mon âme ». Jean-Pierre Germain
L’INFINI DE L’INSTANT
Il y a la rencontre décisive entre l’esprit de l’homme et celui du paysage à un moment privilégié, avec dans l’intervalle ce quelque chose de tremblant, de vibrant, d’inachevé, comme si l’artiste se faisait réserve ou accueil, en attendant la venue de quelque visiteur qui sache habiter ce qui est capté, offert. (Cinq méditations sur la beauté de François Cheng)
On peut aisément attribuer cette citation de François Cheng à l’œuvre et le regard de Jean-Pierre Germain.
L’appareil photo est pour lui comme le pinceau du calligraphe. Ce n’est pas l’image qui l’intéresse mais la substance invisible que renferme l’image.
Le vide même, loin d’être synonyme de flou ou d’arbitraire, est le lieu interne où s’établit le réseau de transformations du monde créé.
Dans sa carrière de photographe, aussi bien comme portraitiste que comme témoin de l’instant dans ses reportages ou plus encore ses créations picturales, il présente un sens aigu de l’esthétisme.
C’est la raison pour laquelle il y a fusion chez lui entre la calligraphie et l’instantané.
Mais la dimension spirituelle s’est amplifiée chez lui depuis son voyage en Israël. La beauté, la charge historique et religieuse de Jérusalem. L’inspiration et la réflexion mystique que lui ont imposées les lieux ont été comme un révélateur.
En somme, il n’y a pas d’espace ni de temps, seulement un être vivant qui se meut, et l’espace-temps naît avec lui.
Ses clichés sont le résultat non seulement de l’idée qu’il se fait de la beauté mais aussi de sa dimension de l’infini. « L’infini n’est autre que le va-et-vient entre ce qui s’offre et ce qui se cherche.
Va-et-vient sans fin entre arbre et oiseau entre source et nuage. » L’artiste dans sa quête de beauté tente de saisir « l’instant lieu » joie du pur avènement : l’image.
Yves GAUTIER
EXPOSITION PHOTO
TERRES SACRÉES
Par Jean-Pierre Germain – Photographe
Du 9 février 2016 au 27 mai 2016
Communiqué de presse
L’Isle-sur-la-Sorgue, le 12 janvier 2016,
Ses armes théoriques, Jean-Pierre Germain les forgent sur les bancs de l’École de photo de Vaugirard. Ses armes pratiques, il les aiguise dans de nombreux studios parisiens où il se spécialise dans la photo publicitaire. Ses armes artistiques, c’est à L’Isle-sur-la-Sorgue qu’il les façonne. C’est pourtant armé de son seul appareil photo qu’il innove pendant une cinquantaine d’année avec passion, développant son talent dans le portrait et la photo de mariage en extérieur, par une habile maîtrise de la lumière.
Après un détour fécond par le reportage vidéo dans les années 90, Jean-Pierre Germain revient à ses premières amours photographiques. Formé par des professionnels reconnus tels Bruno Alberghini et Joseph Simoné, il décroche, dans un doublé historique, l’Objectif d’Argent et le titre de Meilleurs portraitiste de France en 1997, décerné par ses pairs du Groupement National des Photographes Professionnels. Les années 2000 seront quant à elles celles des horizons lointains. De ses voyages en Afrique du Nord et en Amérique du Sud, Jean-Pierre Germain revient les sacs remplis de pellicules et le cœur empli d’ailleurs.
Aujourd’hui, c’est sans arme qu’il parcourt des terres jamais vraiment pacifiées. De son passage en Israël, il ramène une série de photographies plongeant le spectateur au cœur de l’Humanité dans son rapport au Divin. Paysages bibliques, villes aux configurations labyrinthiques, populations aux racines millénaires, tout appelle à la fois à l’introspection et à l’élévation dans l’œuvre de Jean-Pierre Germain. Baignée d’une lumière surnaturelle, exaltée par le choix du noir et blanc, sa photographie interroge la conscience et apaise l’âme.
L’exposition se déroule du 9 février 2016 au 27 mai 2016, dans les locaux de La Cayenne au siège de la
Grande Loge nationale Française
12bis rue Christine de Pisan,
75017 Paris
Métro Rome ou Wagram, Bus n° 53 ou 81