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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 21:38
Sceau de la Province du Dauphiné-Savoie.

Sceau de la Province du Dauphiné-Savoie.

Le 10 novembre a eu lieu la Tenue de Grande Loge Provinciale du Dauphiné-Savoie dans un Temple spécialement aménagé à cet effet, à Annecy.

Selon nombre de présents, il s’agit sans doute de la journée la plus importante, la plus émouvante, la plus aboutie, la plus réussie jamais vécue au sein de notre belle Province du Dauphiné-Savoie et restera dans  les cœurs des participants comme la plus intense depuis la création de notre Province !

Ces qualificatifs ne sont pas usurpés pour traduire toutes les émotions, les larmes de compassion, de tendresse, de joie, les éclats de rire, bref ce qui caractérise notre Grand Maître Provincial, le T.’.R.’. F.’. Jean- Paul Moachon et son équipe qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour que la Tenue se déroule dans les meilleures conditions et pour arriver à un tel résultat.

Des semaines d’efforts ont été couronnées de succès et quel succès !

Déjà, tôt le matin, l’émargement des Frères allait bon train après le désormais rituel café et viennoiseries.

La Tenue de Grande Loge Provinciale pouvait commencer dans une salle préparée dès la veille et entièrement comble.

350 FF.'. étaient présents à ce grand événement maçonnique.

La salle était pleine, toutes les loges étaient représentées. Leurs bannières décoraient l’Orient. De même, le collège était au grand complet.

Après l’ouverture des Travaux par le T.’.R.’.G.’.M.’.P.’. Jean-Paul Moa., il a été procédé à la réception d’un grand nombre de délégations provinciales :

le G.’.M.’.P.’. de Corse, accompagné du R.’.F.’. Raphaël Ort. (Dont il se dit qu’il pourrait devenir le prochain G.’.M.’.P.’. de Corse),

le T.’.R.’.F.’. Marc Pes., G.’.M.’.P.’. de la Province de Bourgogne-Franche-Comté, le T.’.R.’.F.’. Jacques Stu., G.’.M.’.P.’. de la Province de la Vallée du Rhône, accompagné de plusieurs de ses Officiers amis de longue date de la Province du Dauphiné-Savoie, le T.’.R.’.F.’. Emmanuel Ste., G.’.M.’.P.’. de la Province de Neuilly-Bineau, le T.’.R.'.F.’. Patrick Poi, G.’.M.’.P.’. de la Province du Val de Loire, le T.’.R.’.F.’. Franck Miq. Grand Inspecteur de la Province de Rouvray, représentant le T.’.R.’.F.’. Thibault Cay., le T.’.R.’.F.’. Jean-Louis Lag. G.’.M.’.P.’. de la Province de Provence accompagné d’une délégation de huit Grands Officiers Provinciaux, le T.’.R.’.F.’. Philippe Fontaine, G.’.M.’.P.’. de la Province d’Aquitaine.Ensuite, fut introduite la délégation de la Grande Loge Suisse Alpina emmenée par le T.’.R.’.F.’. Christian Sta. représentant en l'absence de Jean-Michel Mascherpa (à qui nous souhaitons prompt rétablissement) son Grand Maître,

Au point suivant, le G.’.M.’.P.’. Jean-Paul Moa. a reçu le Député G.’.M.’., le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet, accompagné des Grands Officiers de la GLNF, dont le T.’.R.’.F.’. Didier Gom. Garde des Sceaux et le T.’.R.’.F.’. Philippe Jou. Président délégué de l’Œuvre d’Assistance Fraternelle, sous les applaudissements feutrés des FF.’.

Enfin le T.’.R.’.G.’.M.’. Jean-Pierre Servel a été reçu.

Après la lecture des rapports administratifs qui ont été approuvés, l’allocution du Grand Orateur Provincial, le R.’.F.’. Christian Gia. dont le thème, l’humilité en Franc-Maçonnerie, a été hautement appréciée.

En effet, quel autre sujet plus approprié pouvait traiter l’atmosphère de ce 10 novembre placé sous le signe de la fraternité et de l’humilité, qualité essentielle relevée dans l’adresse faite aux Frères lors de chaque cérémonie d’Installation.

L’humilité quand on porte le décor maçonnique en Loge mais aussi et surtout dans la vie de tous les jours. L’humilité qui devrait rappeler aux puissants qu’à tout moment on peut être réduit au néant et que dans le cercueil on n’emporte rien avec soi.

L’humilité qui nous permet de mieux nous approcher des plus fragiles de ceux qui sont atteints dans leur santé et/ou qui sont dans la détresse.

L’humilité qui nous blinde contre l’arrogance quotidienne de ceux qui se croient forts et puissants et qui ont oublié d’être des hommes.

Notre humilité est celle du Maçon qui se trouve à tout instant au pied du mur et qui doit œuvrer pour le bien des hommes.  

Ensuite ont été lues les ordonnances de nomination de quelques FF.’. méritants qui ont servi la Grande Loge Provinciale Dauphiné Savoie.

Le Grand Hospitalier Provincial, Jean-Rémy Mig. a lui aussi relaté son action durant l’année écoulée.

A cet égard, le Myosotis du Dauphiné-Savoie tient à lui rendre hommage pour son action pour le bien de tous ceux qui en ont besoin, toujours discret, et animé par la plus exemplaire humilité. Certainement sera-t-il furieux d’apprendre la parution de ces quelques lignes insignifiantes, mais il mérite vraiment le respect de tous !

Le Grand Maître Provincial Jean-Paul Moa. a alors remis les médailles d’honneur de la Province dont deux particulièrement remarquées : « les Oubliés » du temps où le G.’.M.’.P.’, était le T.’.R.’.F.’. Za. Hou qui précéda lui-même à cette remise, en s’excusant pour son vieil oubli…

Le G.’.M.’.P.’. Jean-Paul Moa. a décerné la médaille du mérite provincial, médaille nouvellement créée, au T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Servel, Grand Maitre, pour tout ce qu’il a fait pour la GLNF et pour notre Province et au T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet, Député Grand Maître qui a œuvré sous la direction de notre Grand Maître.

Ensuite, il a rappelé l’histoire de notre Province issue de la grande Province Rhône-Alpes qui a donné naissance aux 2 Provinces Dauphiné Savoie et Vallée du Rhône, avant de décerner la médaille du mérite n°3 au T.’.R.’.F.’. Gaston Soy. , qu’il a qualifié de « Papa » de la Province, et enfin la n° 4 au T.’.R.’.F.’. Za. Hou., Assistant G.’.M.’. et surtout, G.’.M.’.P.’. particulièrement remarquable par l'exigence éthique qui a été la sienne pendant la période de la crise. Le Grand Maître Provincial Jean-Paul Moa. a remercié ce dernier pour son aide et son soutien au cours de ces six dernières années.

Puis, le T.’.R.’.F.’. Jean-Paul Moa., a prononcé une allocution particulièrement émouvante qui a bouleversé tous les FF.’. présents : « Le petit homme sans importance »

Un grand silence s’est immédiatement fait dans la salle! Voici en substance que qu’a raconté le T.’.R.’.F.’. Moachon : « Cela fait vingt-deux ans que la Province du Dauphiné-Savoie existe, et déjà 140 FF.’. sont passés à l’O.’.E.’. et on n'en parle pas. Je veux en parler. Je précise que toute ressemblance avec des personnages ayant existé serait purement réelle. Je veux évoquer mon parrain. Genève, années 1990. 

Il était une fois, dans la grisaille d’une compagnie d’assurances, un petit homme sans importance. Il n’avait jamais montré grande ambition et les promotions qu’il avait reçues au fil des ans ne l’avaient pas porté bien haut dans la hiérarchie de la compagnie. Sur la fin de sa plate carrière, on lui affecta pourtant un bureau tout à lui et ses fonctions devinrent suffisamment marginales pour qu’il n’ait plus à subir l’arrogance autoritaire des jeunes chefs de service. On murmura dès lors qu’il était protégé en haut lieu. L’était-il et pourquoi ? Nul n’en savait rien et, de toutes façons, ses collègues l’aimaient bien : serviable et attentif aux autres, dévoué aux causes sociales, tolérant, courageux quand il le fallait, avec des connaissances et des lectures assez inattendues pour un petit bonhomme de son espèce, mais dont il ne cherchait à épater personne ; bref, mieux qu’un brave homme, un homme de bien, apparemment sans envergure, mais un homme de bien comme on en souhaiterait beaucoup autour de soi.

Et voilà qu’il mourut, soudain, à soixante ans. En apprenant la funeste nouvelle, ses collègues de bureau comprirent combien chacun tenait au petit homme sans importance. Même les femmes de ménage participèrent à la collecte pour une couronne, et, selon l’usage des bureaux en pareille circonstance, chacune et chacun y alla de son éloge funèbre. Un mot exprimait bien ce que tous avaient à dire du petit homme sans importance, mais peut-on se permettre un pareil mot pour un mort ? Effacement. Il avait été un homme effacé. Même en ce jour, veille des obsèques, où chacune et chacun aurait aimé exagérer un peu le bien à dire de lui, puisqu’il n’avait jamais fait de tort à personne, c’est à sa discrétion, à son effacement que, faute de mieux, chacun rendait hommage.

On l’enterra un samedi matin. Quatre de ses collègues avaient tenu à se présenter au rendez-vous fixé sur le faire-part, devant l’entrée du cimetière, et là, stupéfaction, plus de cinq cents personnes attendaient déjà. Les quatre collègues crurent d’abord s’être trompés d’enterrement. Mais non. C’était bien le petit homme dans importance qu’ils venaient tous conduire en tombe. Une voiture officielle arriva. Un ministre en descendit. Effarés, les quatre collègues reconnurent alors dans le cortège en formation des parlementaires, des artistes, d’autres visages vus et revus à la télévision. Avant d’oser se joindre à la suite du corbillard, les quatre collègues demandèrent s’il s’agissait bien là des obsèques du petit homme sans importance. Mais oui, leur fut-il répondu, il s’agissait bien là des obsèques du petit homme sans importance. Mais oui, il s’agit bien – hélas ! – de lui, un esprit si brillant, un esprit si jeune, un homme de si grande culture, un homme d’une si belle qualité spirituelle, un homme dont nous allons tous, maintenant, ressentir si cruellement la perte, « irremplaçable à ce point ? » demandèrent les quatre collègues incrédules en pensant au bureau et aux fonctions marginales du mort dans leur compagnie d’assurance.

Les surprises pour eux ne faisaient que commencer. Quand autour de la tombe ouverte, débuta le premier discours, ils faillirent en tomber à la renverse : franc-maçon ! Ils ne s’en étaient jamais doutés. Franc-Maçon donc, après tout pourquoi pas ? Mais un des plus hauts dignitaires de la Franc-Maçonnerie, ça alors, ils n’en revenaient pas : s’ètaient-ils trompés pendant des années sur le petit homme ou la Franc-Maçonnerie était-elle tombée bien bas pour se choisir de pareils dignitaires ? Les stupéfiait surtout le qualificatif d’Illustre employé par les orateurs : « Notre Très Illustre Frère », disaient-ils du petit homme sans importance, dont le moins qu’en auraient pu dire ceux qui partageaient sa quotidienne médiocrité, c’était assurément qu’il ne s’était jamais illustré en rien.

Quand ils quittèrent le cimetière pour aller se remettre de leurs émotions dans un café voisin, les quatre collègues s’avouèrent mutuellement combien ils se sentaient troublés, irrités, dérangés. Tant d’éloges, et des éloges si concordants, les amenaient à cruellement douter d’eux-mêmes et de leur bon sens. Autant ils auraient admis et même apprécié qu’un des employés de leur compagnie d’assurances devint soudain une célébrité, un prix Goncourt, un lauréat de jeu télévisé, autant ils supportaient mal ce respect témoigné au petit homme sans importance, cette façon de le traiter un peu comme un philosophe, un peu comme un personnage officiel, un peu comme un saint, ou un sage, un peu comme un haut responsable, bref de le révéler devant sa tombe comme une célébrité secrète. C’était humiliant pour ceux qui en faisaient la découverte. Cela leur paraissait malsain pour la société. Ils ressentaient profondément que c’était une manière de brouiller les cartes, extrêmement préjudiciable à l’ordre établi.

Leurs réactions n’avaient rien de surprenant, Dans leur très grande majorité les hommes apprécient peu qu’on vienne chambouler les hiérarchies. Pour garder leur propre importance, ils ne veulent pas qu’on touche à celle des autres.

Souvent, nous le remarquons dans le monde profane. Dressés sur des socles plus ou moins imaginaires et plus ou moins mérités, la plupart des hommes, une fois couronnés et en place, ne peuvent pas s’empêcher de faire la roue. Quand l’usure du temps commence à les déplumer. Il ne leur reste plus, pour se maintenir à leur rang, qu’à jouer les importants, quitte à se conduire en pompeux charlatans.

Dans un passé pas si lointain, certaines célébrités, présidents, directeurs, généraux, ces habitués du premier rôle, qui demandent leur admission en Franc-Maçonnerie plus qu’ils ne souhaitent l’initiation, passent un mauvais quart d’heure quand ils découvrent qu’ils seront, au moins provisoirement, dépossédés de leur être social.

Tant d’hommes ne tiennent debout que soutenus par les ficelles de leur être social.

Coupez ces ficelles et l’homme se désagrège sous vos yeux. Nous l’avons tous vu un jour.

Fort heureusement, depuis 6 ou 7 ans, nous avons retrouvé NOTRE maçonnerie.

La Franc-Maçonnerie, voie de l’accomplissement de soi et non de l’emprise sur les autres, de l’élévation spirituelle sans renoncement aux olympiades sociales.

Les quatre collègues du petit homme sans importance tombaient des nues à juste titre. Rien ne les avait préparés à cette découverte devant une tombe d’une autre hiérarchie que celle où ils s’étaient laissé emprisonner. Ils enviaient soudain le petit homme et ils l’enviaient surtout parce que des personnages vraiment illustres à leurs yeux, qu’ils avaient vus à la télévision, suivaient respectueusement son cortège funèbre.

Ainsi, si chaque franc-maçon peut acquérir la pratique de la relativité des hiérarchies, il est trop évident que tout le monde n’y parvient pas : il est si tentant, si rassurant d’afficher ses supériorités, si difficile de préférer la hiérarchie du cœur à celles du savoir ou de la force et de séparer le paraître de l’être… ».

Ici, qu’il me soit permis d’envoyer une marque d’affection fraternelle, à mon petit Frère Livier…

Le T.’.R.’.G.’.M.’.P.’. a ensuite voulu terminer son propos en lisant, la gorge nouée, le message post-mortem que notre B.’.A.’.F.’. Jacques Bertrand, qui avait participé avec son épouse au voyage organisé par la Province en Israël en 2017, laissé pour nos Frères, et qui constitue un formidable message d’espoir pour nous tous et nos institutions :

« Très Vénérable et vous tous mes frères en vos grades et qualités,

A l’heure où vous entendez ce texte j’ai enfin soulagé ma douleur et suis parti à l’Orient Eternel. Mais il m’est impossible de quitter ce monde sans un dernier signe à vous tous mes frères. Vous avez été pour moi l’une de mes plus belles rencontres, bien avant d’être contacté je vous attendais et ces trop petites années en votre présence furent une révélation. Longtemps je me suis senti seul, seul à défendre les valeurs qui m’ont été inculquées, je ne trouvais pas dans mes différentes occupations un écho à ma recherche de pureté. Puis ce fut notre rencontre lors des tenues puis des voyages et des visites je partageais avec vous toute ma vision de ce monde, vous m’avez aidé à aller au-delà des apparences, vous m’avez enrichi d’autres points de vue avec une naturelle écoute et vous me poussiez à aller encore plus loin. J’ai trouvé en vous une assemblée lumineuse qui m’a guidée et permis d’avancer.

Bien que très riche, le voyage fut trop court et le Grand Architecte De l’Univers m’a rappelé à lui mais je le remercie de m’avoir fait toucher du bout des doigts une lumineuse confrérie.

Mon seul vœu c’est que votre rayonnement dépasse vos temples pour enfin ramener nos frères profanes vers un meilleur avenir tout en gardant nos merveilleux mystères.

Je vous aime

J’ai dit très Vénérable »

Inutile de décrire ici l’intense émotion qui a envahi tous les Frères qui spontanément ont marqué un profond recueillement, avant de se lever pour applaudir Jean Paul Moa., qui, de façon bien compréhensible, n’a pu retenir quelques larmes (hé oui notre Grand Maître provincial à très grand cœur) …Du reste, nombreux étaient aussi les Frères, notamment parmi les GG.’.MM.’.PP.’. qui ne retenaient pas leurs larmes.

Emotion encore lors de l’intervention des différents GG.’.MM.’.PP.’. tous unanimement reconnaissant avoir trouvé en Jean Paul un compagnon de route au grand cœur qui par son charisme a séduit l’ensemble des Frères…

Le représentant du G.’.M.’. de la Grande Loge Suisse Alpina a ensuite pris la parole suivi par  notre Député G.’.M.’..

Après tout cela, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Servel, Grand Maitre, a pris à son tour la parole.

Il a évoqué le souvenir de cette province qui s’est distinguée par son comportement unique et exemplaire lors de la crise et quelques autres souvenirs liés à Dauphiné Savoie. Il a exprimé sa joie de se retrouver à nouveau parmi nous en Dauphiné Savoie, et a souhaité bonheur et succès aux FF.’.

Ensuite il a été procédé à la sortie du G.’.M.’. et de toutes les délégations.

Enfin, le T.’.R.’.F.’. Jean-Paul Moa. a procédé, à la fermeture de la Grande Loge Provinciale.

Une agape fraternelle a réuni les FF.’.

Mais la journée devait connaitre son point culminant lors de la soirée organisée en faveur de la Fondation pour la Promotion de l’Homme, au cours de laquelle, dès 19h00 plus de 320 personnes, Frères, épouses, amis, se retrouvaient dans les salons de l’hôtel pour une soirée en l’honneur des dames et surtout dédiée à la Fondation.

Le spectacle pouvait commencer !!

En effet dans un tourbillon savamment organisé la soirée allait commencer animée par un Maître des cérémonies occasionnel mais de grand talent, le T.V.F. Georges Ghe.

Tout commença par le vol des aigles du Léman, (sur la musique de l’aigle noir de Barbara..), qui par la suite apportèrent sur la scène un parchemin sur lequel étaient inscrits les noms des premiers grands gagnants….

L'oiseleuse avec un aigle royal (Les aigles du Léman). (Photo: Tous droits réservés).

L'oiseleuse avec un aigle royal (Les aigles du Léman). (Photo: Tous droits réservés).

Georges Ghe. salua comme il se doit le Grand Maître d’Œuvre de cette soirée, le T.’.R.’.F.’. Jean Paul Moa., l’invitant à monter sur la scène afin de rappeler le sens profond de cette manifestation par l’intermédiaire de l’Institut pour la Promotion de l’Homme et de la Fondation GALLIANNE.

Il remercia également tous les participants pour l’achat des billets de tombola.

Se succédèrent ensuite des artistes aussi différents que brillants, mêlant musique d’ambiance avec l’excellent trompettiste Gilles Pellegrini,

 

Gilles Pellegrini (Photo: Tous droits réservés).

Gilles Pellegrini (Photo: Tous droits réservés).

l’humoriste Jean Michel Mattei , décapant, poussant les Frères aux larmes (de rire, cette fois !)…

L’humoriste Jean Michel Mattei parodiant ici le chef étoilé annecéen Marc Veyrat. (Photo: Tous droits réservés).

L’humoriste Jean Michel Mattei parodiant ici le chef étoilé annecéen Marc Veyrat. (Photo: Tous droits réservés).

et bien entendu la remarquable, l’exceptionnelle pianiste concertiste Laure Favre-Kahn dont le talent reconnu à l’échelle internationale a fait vibrer tous les mélomanes présents venus en grand nombre l'écouter jouer plusieurs morceaux de Chopin et de Shubert. Quelle artiste ! Là aussi devant un tel talent on ne peut qu’exprimer notre humilité.

L'exceptionnelle pianiste Laure Favre-Kahn. (Photo: Tous droits réservés).

L'exceptionnelle pianiste Laure Favre-Kahn. (Photo: Tous droits réservés).

Les applaudissements nourris après chaque morceau joué étaient la preuve de notre admiration pour le talent de l’artiste.

Au cours de la soirée deux interventions majeures sont venues étayer le fil conducteur de cette mémorable soirée :

Une première intervention, celle du R.'.F.'. Frédéric The. président de l’association « Daya Nepal Association » lequel a chaleureusement remercié l’institut pour la Promotion  de l’Homme ainsi que son Président le T.'.R.'.F.'. Jean Pierre Servel, lui permettant d’avoir pu bénéficier d’une subvention.

Au cours de cette soirée, le R.’.F.’. Frédéric The, membre fondateur d’une association d’aide et de soutien au Tibet a présenté le soutien financier de la Fondation à la reconstruction d’une école à 150 km de Katmandou après le terrible tremblement de terre qui a eu lieu il y a 5 ans. Pour mieux faire comprendre la réalité quotidienne de cette région des photos ont été projetées à l’écran ainsi que le film de la cérémonie d’inauguration de l’école. Le R.’.F.’. Frédéric The. a expliqué que pour faire les 150 km entre Katmandou et le village il faut plus de 7 heures, ce qui donne une idée de la situation du pays. Il a remercié la Province Dauphiné Savoie pour son don pour les premiers secours apportés à la région sinistrée et surtout la Fondation qui a fait un don représentant les deux tiers du budget de la reconstruction de l’école. Un exemple concret de l’action de notre Fondation. Ce fut un moment de bonheur et d’émotion, un moment de partage, un moment de reconnaissance et de gratitude envers ceux qui ont apporté leur soutien aux populations dans la détresse. Que l’humilité soit de mise pour chacun de nous devant les catastrophes naturelles et devant la détresse de nos semblables.

Le moment le plus émouvant, le plus fort de la soirée, ou nul ne peut prétendre qu’après avoir vécu l’intensité du moment son cœur n’a pas chaviré de tendresse, de compassion, d’avoir ressenti un tsunami émotionnel qui restera à jamais gravé dans les cœurs, a été la présentation de l’Association Gallianne par son Président, lui-même atteint de cécité, avec son équipe d’une dévotion de tous les instants, accompagné du T.’.R.’.G.’.M.’. Jean Pierre Servel, Président de l’Institut pour la Promotion de l’Homme, et puis, surtout, lorsque notre T.’.R.’.G.’.M.’.P.’., le  T.’.R.’.F.’. Jean-Paul Moa. monta sur scène avec la jeune Carla venant de Grenoble et de sa chienne Liska ainsi que la petite Clarisse avec son chien Fluo.

Le président GALLIANNE nous a rappelé l’historique de sa fondation avec beaucoup d’humilité soulignant toute l’importance des dons, des généreux donateurs sans lesquels la Fondation ne pourrait pas exister.

Ensuite la parole a été donné successivement à Carla et Clarisse,

Jean-Pierre Servel et Clarisse. (Photo: Tous droits réservés).

Jean-Pierre Servel et Clarisse. (Photo: Tous droits réservés).

leurs chiens à leur coté et qui dans un plaidoyer émouvant de spontanéité et d’émotion nous ont confié combien grâce à la Fondation et à l’intervention de l’Institut, nous avions changé leur vie, car le chien est une aide sociale, car le chien attire les gens, d’abord vers lui mais ensuite vers leur Maître, créant un lien social. C’était un cri du fond du cœur, un langage d’amour et de reconnaissance.

 

(Photo: Tous droits réservés).

(Photo: Tous droits réservés).

Les convives se sont levés applaudissant spontanément de façon savamment dosée, empreints de compassion et de respect.

Le G.’.M.’. a pris la parole et a présenté l’action de la Fondation et surtout son action concrète au niveau national et international. L’émotion de voir le bonheur des deux adolescents qui se sont exprimés avec une dignité exceptionnelle et qui ont touché le cœur de chacun de nous a été si forte qu’il était difficile de retenir ses larmes : rien que voir et entendre ces deux adolescentes valait la peine et tous les efforts déployés par les organisateurs depuis des mois pour cette journée et soirée provinciale.

Là aussi l’humilité est de mise, là aussi la Franc-Maçonnerie fait battre le cœur des hommes, et là aussi on doit dire qu’il faut appliquer les préceptes enseignés dans nos rituels à la vie de tous les jours.

Qu’une parcelle du bonheur de ces deux adolescentes puisse être le moteur de nos actions quotidiennes et surtout nous rappeler le besoin de ceux qui nous entourent. Nous pouvons écrire des lignes et des lignes sur l’émotion de cette soirée, mais nous nous bornerons uniquement à remercier tous ceux qui par leur dons ont permis la réalisation de ce projet, notre G.’.M.’.P.’. Jean-Paul Moa. connu pour sa générosité exceptionnelle, et le président de notre Fondation Jean-Pierre Servel.

La soirée a continué avec des animations musicales.

Puis eut lieu le tirage de la Tombola, dotée de très nombreux lots.

Enfin, les convives ont pu danser longtemps dans la nuit…

(Photo: Tous droits réservés).

(Photo: Tous droits réservés).

Voilà le compte-rendu d’une journée de bonheur placée sous le signe d’Humilité, signe apprécié par les Maitres es art et es science.

Elle a eu un tel retentissement, que les réseaux sociaux anneciens en ont parlé relatant le tourbillon de folie et de générosité animant cette soirée.

Le Myosotis du Dauphiné-Savoie tient à féliciter du fond du cœur ceux qui ont eu cette idée et surtout qui se sont mobilisés pour la faire se réaliser avec un tel succès et qui ont travaillé des mois durant à cette fin, particulièrement pendant les dernières 48 heures en dormant uniquement quelques heures.

Tout le monde connaissait le Grand Maître Provincial homme de cœur et de générosité spontanée, tout comme sa gouaille bienveillante. On a aussi découvert sa sensibilité d’artiste et de metteur en scène : il a contribué de façon indélébile à la réussite de ce qui reste sans doute l’un des plus grands et beaux moments de la Province du Dauphiné-Savoie, et dont la résonnance impactera l’ensemble de nos Frères et qui seront ainsi plus réceptifs dans le futur à des projets auxquels nous voudrons contribuer.

Au moment où s’achève le deuxième mandat du T.’.R.’.F.’. Jean-Paul Moa., le Myosotis du Dauphiné-Savoie tient à rendre un hommage particulier à ce Grand Maître Provincial qui a marqué sa Province, par sa disponibilité, son cœur « gros comme ça ! », sa bienveillance et son franc-parler. Il fait ainsi partie intégrante, avec bien d’autres, de la « bande à Servel » (notamment quelques GG.’.MM.’.PP.’.) qui a remis la GLNF sur pied, par leur exemple et par les valeurs qu’ils ont su incarner. S’il se retire, il peut le faire content et satisfait du travail loyalement accompli.

Certains déplorerons que des dignitaires de la Franc-Maçonnerie puissent se laisser au sentimentalisme. Qu'ils puissent verser des larmes… Ils se trompent: c'est tout simplement qu'ils ont à la fois une sensibilité humaine et un grand cœur. Et que loin de s'en satisfaire, ces derniers font en sorte d'apporter du bonheur là où il manque. Ils devraient y réfléchir... 

Enfin, le Myosotis du Dauphiné Savoie remercie particulièrement ceux qui l’ont aidé activement à réaliser ce reportage, par leurs témoignages écrits (ils se reconnaitront), ainsi que le formidable photographe, Jean-Marie Bou.

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commentaires

J
Vous<br /> <br /> <br /> Mes TCF,<br /> Ce qui est à noter est la parfaite ambiance dans notre Belle Province. Nous avons bien apprécié la complicité entre notre GMP et son prédécesseur tout au long de la Tenue. Ils ont 2 caractères différents, c’est la moindre des choses que l’on puisse dire J. De même que, le TRF Gaston S. est différent de ces deux-là. Espérons que le prochain GMP puisse garder de bonnes relations avec ses prédécesseurs et qu’il puisse organiser d’autres tenues et d’autres actions caritatives de ce genre. A rappeler que la Grande Loge des Maitres Maçons de Marque de France avait l’habitude d’offrir un ou deux ordinateurs aux jeunes malvoyants. Pourvu que cette tradition se poursuive avec la nouvelle Marque réunie. Un ordinateur a été offert à un jeune annecien il y a quelques années de cela.<br /> <br /> Je vous embrasse et surtout notre GMP qui a bien Marqué<br /> Jérôme
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U
Mes TCF,<br /> C’est avec bonheur qu’à travers le compte-rendu de notre blog préféré, nous pouvons constater que la FM peut être à la fois une démarche initiatique ayant pour but une élévation spirituelle (voir le compte-rendu de la matinée de votre Tenue) et accordant une place privilégiée aux actions vers la société dans laquelle nous vivons (la soirée organisée). <br /> La FM britannique en est le meilleur exemple : respect du rituel au point d’atteindre une perfection presque divine (que cela ne choque aucun de nous) et des actions caritatives efficaces avec des moyens que les FF possèdent de l’autre côté du Channel. Eux ils ont des moyens financiers et nous pouvons admirer leurs dons rien qu’en lisant Freemasonry Today qui relève que la Province de Glouchestershire a levé 1'750'000,-- £, soit plus de 2 millions d’euro en 5 ans pour des actions caritatives. Je prends l’exemple des britanniques car je me sens plus proches d’eux sur le plan du respect du rituel que nos FF et amis américains. Oui mes FF, une seule province peut lever 2 millions d’Euros en 5 ans. Certes, les us et coutumes sont différents, la culture sociale est différente mais c’est intéressant de voir ce qu’il se passe ailleurs. Donc suivons le modèle britannique, apprenons d’eux de bien travailler notre rituel, mais aussi de répandre autour de nous les bienfaits de l’enseignement maçonnique. <br /> Bravo à nos FF de Dauphiné Savoie.<br /> Un anglophile (vous l’aviez deviné
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A
Mon Cher FdA,<br /> Je vois que c’est la fête et une belle fête chez vous. Et pour nous les parisiens, il n’y a un reportage filmé ? Je sais que la réponse est négative mais c’est dommage pour nous.<br /> Je vous embrasse tous et bravo.<br /> Aymeric
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U
Bonjour à tous,<br /> Le visiteur suisse que je suis, j’ai été très surpris par la chaleur et l’accueil de nos FF français, par la très bonne organisation de la matinée et par celle de la soirée. En dehors de retrouver un certain nombre de vieux copains perdus de vue depuis des années, j’ai découvert un style différent de chez nous lors de nos réunions maçonniques de la Grande Loge Suisse Alpina. La soirée était émouvante.<br /> Votre GM parle bien, c’est un peu normal pour un avocat et professeur de droit, mais en plus il met du cœur et son accent du midi vous apporte un rayon de soleil. Nous avons passé une très belle matinée et une très belle soirée. Merci beaucoup.<br /> J’ai dit.<br /> Un visiteur suisse
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J
Mes TCF et Sœurs,<br /> Sans fausse modestie, disons le haut et fort que tout était parfait. La capacité de la salle était de 320 personnes assises et c’est pour cela que nous n’étions que 320 ! Nous avons découvert un animateur de soirée en la personne de notre Frère GG qui a très bien travaillé. La pianiste a ravi les mélomanes.<br /> La prochaine fois il faudra prévoir une salle plus grande car je suis sûr que beaucoup de FF et Sœurs viendront la prochaine fois, encore plus nombreux qu’en 2018. La Tenue aussi était riche en émotion mais rien de comparable avec ce qu’on ressent quand on entend ces deux adolescentes. Que leur lumière intérieure puisse guider tous ceux qui ont le cœur ouvert pour la recevoir.<br /> Trisous.<br /> Jean
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H
Bonjour,<br /> Bravo pour ce compte-rendu fidèle qui traduit bien le succès de la longue journée émouvante du 10 novembre. Notre Grand Artiste Provincial, je parle de notre GMP, a très bien œuvré. Il a un grand cœur, ça on le savait, mais en plus il est un bon organisateur. Chapeau bas. Il ne suffit pas d’avoir un grand cœur, il faut bosser, rassembler une équipe et bosser et encore bosser. La recette du succès de cette journée se résume en un seul mot : Travailler. Il n’y pas de miracle. La Tenue était forte en émotion, la soirée, n’en parlons pas. Les larmes coulaient. Et tout le monde était heureux. Bravo à Jean-Paul et à son équipe. On est heureux dans nos montagnes. Si dehors il fait froid, nous avons chaud au cœur.<br /> J’espère qu’on pourra refaire ce genre de journée et aider un peu les gens dans la détresse en-dehors de notre microcosme maçonnique.<br /> Hervé
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J
MERCI Emmanuel !<br /> Quel beau reportage relatant avec grande exactitude la journée du samedi 10 novembre (j’y étais).<br /> Merci d’une façon plus générale pour les articles du Myosotis DS, percutants et TRES intéressants.<br /> Jean
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M
Bonjour à tous,<br /> Oui nous avons passé une très belle journée et soirée grâce à notre GMP exceptionnel et son équipe qui ont mis en place toute l’organisation. La soirée était magnifique. Je peux vous dire que lors de la prise de la parole par les adolescents tous ceux qui étaient à notre table, homme ou femme, ont pleuré. L’intensité des émotions était indescriptible. <br /> Bravo à tous ceux qui ont fait du bien à ces enfants. Leurs mots étaient 100 fois plus forts que n’importe quelle planche présentée par n’importe quel grand orateur.<br /> Je vous embrasse<br /> Marc
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G
Mes TCF,<br /> A la lecture de cet article, je me dis et si chaque province faisait comme Dauphiné-Savoie et offrait 2 chiens, cela ferait 60 adolescents heureux par an ! et même si cela n’est pas possible d’offrir 60 chiens par an, on peut imaginer 60 chiens tous les 3 ans. Que chacun pense dans son coin et que chacun fasse quelque chose dans ce sens. Et bravo aux savoyards.<br /> <br /> Georges
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  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Référence et remerciements:

 

Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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