Disons-le tout de suite, là, s’arrêtent les bonnes surprises. Fidèle à son habitude, voire à sa fonction de chambre d’enregistrement, le S.G.C. a entériné sans surprise les propositions que lui présentait Monsieur Stifani.
La réunion s’annonçait être comme à l’habitude. Monotone et routinière.
Or, tout à coup, un Frère, membre du Comité des Sages, s’est levé, et a demandé aux autres membres d’en faire autant.
Il a alors déclaré qu’à l’unanimité, les Frères membres de ce comité condamnaient le report de la Tenue de Grande Loge au mois de juin, soit aux calendes grecques…
Monsieur Stifani s’est montré décontenancé par cette intervention, et, déstabilisé, a demandé pourquoi il n’avait pas été prévenu de cette initiative.
Réponse lui fut donnée : il se montrait inatteignable…
Notons que, le T.’.R.’.F.’. Peter Bloch, pourtant lui aussi proche de Monsieur Stifani, à fait une déclaration dans laquelle, en substance, il déclarait qu’il était hostile à tout ce qui va à l’encontre de nos traditions et que de ce fait, il désapprouvait le fait que soit annulée la Tenue de Grande Loge du mois de décembre.
Sous des aspects anodins – dans une situation normale, une opposition est dans l’ordre des choses – ceci n’aurait pas d’importance.
Mais dans le contexte actuel de la GLNF, ceci marque un tournant important, et personne ne s’y trompe, surtout pas François Stifani.
En effet et malheureusement, le S.G.C. n’a pas pour habitude d’entendre de contestation, Et lors des rares fois où cela s’est produit, leurs auteurs ont été immédiatement déchargés de leurs fonctions et responsabilités,
Dans ce cas précis, il faut noter que c’est le Conseil des Sages qui s’est levé, et a exprimé une opinion unanime ! Or ce Conseil est nommé par Monsieur Stifani lui-même.
Si des hommes choisis par lui en viennent à le contester publiquement, c’est que véritablement, le sol est en train de se dérober sous ses pieds, et que les retournements vont se succéder à une cadence surprenante…
Le futur ex Grand Maître, ne peut plus compter sur ses proches, et c’est un tournant dans la crise actuelle. Il faudra désormais en tenir compte.