Propagée hier en début de soirée par un agitateur connu de la GLAMF, avocat désœuvré et par ailleurs unique membre du « Collectif » NI-NI, qui a accablé Jean Murat d’injures sordides dans le passé, la nouvelle serait passée inaperçue si elle n’affligeait pas les nombreux Frères qui ont fait confiance au T.’.R.’.F.’. Jean Murat.
Cette nouvelle, si elle était confirmée par Jean Murat lui-même serait très décevante pour tous ceux qui ont porté au sein de la GLNF des valeurs sûres, les valeurs de la Franc-maçonnerie de Tradition, en lui demandant de les incarner, par ses qualités personnelles.
Si Jean Murat a la chance d’être membre d’honneur d’une Loge anglaise, ce n’est pas le cas de la quasi-totalité des Frères qui se sont reconnus en lui et lui ont apporté un soutien constant et sans faille.
Il serait peut-être trop fort de dire qu’ils se sentiraient orphelins, mais il serait aussi inexact de croire qu’ils ne ressentent pas un sentiment amer.
Pour ma part, je garde en mémoire le communiqué de Jean Murat du 13 septembre dernier par lequel il écrivait : « Très Chers et Bien Aimés Frères,
La récente déclaration de la Grande Loge Unie d’Angleterre, retirant durablement la reconnaissance de la GLNF modifie radicalement notre avenir par ses conséquences.
La désignation de Jean Pierre Servel nécessite sa ratification dans les mois qui viennent.
De ce fait, je préciserai ma position à partir de cette date afin de ne pas perturber davantage les Frères, particulièrement les plus jeunes, devant l’instabilité et la complexité d’une situation en permanente mutation.
Respectueux de l’entière liberté d’appréciation de chacun, comme de la mienne, personne, dans la conjoncture actuelle, ne saurait s’exprimer à ma place. »
Sans aucunement vouloir attenter à la liberté de jugement de Jean Murat, rien dans ce qu’a dit hier le Grand Maître ne justifie un départ de Frères ayant « Résistés » à la gouvernance déchue, au contraire.
Son éventuel départ fera de la peine, et je le déplore.