Le 9 mai dernier, notre Bien Aimé Frère Sully, administrateur du Myosotis de Neuilly-Bineau annonçait dans l’un de ses articles qu’il serait prochainement convoqué chez un juge d’instruction en vue d’une troisième mise en examen à la suite de plaintes multiples et rageuses de celui qui a détruit la GLNF…
Sully, chacun peut le lire depuis maintenant 27 mois, est l’archétype de la modération et de la retenue, tout en étant fin et pertinent dans ses analyses, lesquelles sont attendues de nombreux Frères…
En cela Sully n’est pas seul. Sa mise en examen n’est pas un phénomène isolé, loin de là…
En effet, nombreux sont les Frères administrateurs de Myosotis qui subissent le même sort.
Votre serviteur n’échappe pas cette règle, et le perturbateur m’a habitué aux lettres d’avocat, et aux convocations devant juges et tribunal, ces derniers jours encore…
Ceci m’amène à mettre cette situation en balance avec les différentes conversations que j’ai pu avoir avec Monsieur Stifani (autrefois initié par une sœur au Droit Humain), auteur de tous nos malheurs…
En effet, lorsque j’ai été amené à négocier avec lui les solutions permettant de trouver un terme à cette crise, entre la fin du mois de décembre 2010 et le mois de février 2011, nous étions parvenus à un accord sur les bases suivantes :
1) Réintégration de tous les Frères suspendus pour « délit d’opinion » depuis le 4 décembre 2009, à l’exception de ceux qui l’avaient été pour « indélicatesse » (financière).
2) Réintégration au sein de la GLNF de toute la Province du Val-de-Loire avec son Grand Maître Provincial Thierry Pe. ès qualité à sa tête, et retour au statu quo ante au 4 décembre 2004.
3) Réforme institutionnelle permettant la création d’une charge de Pro Grand Maître à l’image de ce qui se passe au sein de la Grande Loge Unie d’Angleterre, et nomination à cette fonction d’un Frère de l’opposition à la légitimité incontestable, qui exercerait véritablement la direction de l’obédience.
4) En compensation de ces concessions majeures de sa part, il resterait en poste jusqu’à la fin de son mandat (décembre 2012), mais n’apparaîtrait que rarement, à l’occasion des Tenues de Grandes Loge, par exemple…
Ce principe permettait de mettre donc un terme à la crise, de réformer la GLNF, tout en lui « sauvant la face », ce qui était à cette époque envisageable.
J’avais aussi demandé à François Stifani de mettre un terme aux poursuites engagées contre les différents administrateurs de Myosotis, à l’image de celles qu’il avait engagées contre moi, et vis-à-vis desquelles il m’avait donné sa parole de les stopper.
En effet, je l’avais rencontré à ma demande, dans le but de trouver le moyen de ne pas régler notre différent devant le tribunal profane, conformément à la fois à la Tradition Maçonnique et à celle de ma religion…
C’est ainsi que, je lui avais expliqué les points suivants :
Je n’ai aucun problème à me retrouver face à lui devant un tribunal. Et que s’il le faut, j’irais la fleur au fusil, avec l’intention de gagner magistralement le procès, en me donnant les moyens de le faire.
Mais que cependant, pour ce faire, il allait me falloir démontrer qui est le Grand Maître de notre obédience, et dans quelle estime il est tenu par les Frères de la GLNF, et pour quelles raisons.
Que dès lors, c’est inconvenant devant des oreilles profanes, devant un auditoire profane, des journalistes profanes, car ce n’est pas tous les jours qu’un Grand Maître d’une importante obédience maçonnique comparaît devant un tribunal, et que ce phénomène attire du public…
Je lui ai donc expliqué que tout cela ne pouvait que susciter opprobre et honte pour notre obédience, tant dans le monde profane que vis-à-vis des autres obédiences maçonniques tant françaises qu’étrangères…
Donc de deux choses l’une, soit nous réglions notre différent dans l’instant, soit nous irions au tribunal, mais ce sera par sa faute, car j’aurais ainsi fait mon devoir en tentant de l’éviter.
Il m’avait alors fixé dans les yeux, et répondu: « Emmanuel, tu as raison, on oublie ca, on n’en parle plus, je renonce à te poursuivre ».
C’est dans ce contexte que je lui ai demandé d’en faire de même vis-à-vis des autres administrateurs de Myosotis…
Sa réponse fût en substance la suivante : « J’en ai assez d’être insulté et traîné dans la boue, que mon honneur soit bafoué, je ne poursuis que les plus virulents et odieux à mon endroit, mais ne t’en fais pas, je n’irais pas jusqu’au bout, je ne veux que leur faire peur. Il n’y aura pas de condamnation »…
Alors que je lui demandais des assurances écrites, il eut alors cette réponse qui m’a touché, car, pour ma part, j’attache un grand prix à une parole : « Emmanuel, tu ne prendras jamais ma parole en défaut ! ».
Et de fait, il m’écrivit une lettre, que je publiais dès sa réception, le 29 décembre 2010, et dans laquelle je relève ce paragraphe à la fin de son message : « J’inviterai notre Conseil d’Administration à renoncer aux poursuites vis-à-vis de toi, et vis-à-vis des animateurs de blogs... »…
Aussi, après que vous ayez pris connaissance de cette lettre publiée en entier en lien ici, ainsi que des éléments qui précèdent, je vous rappelle encore une fois la phrase de François Stifani : « Emmanuel, tu ne prendras jamais ma parole en défaut ! ».
Je vous donne maintenant le résultat des premières procédures (celles qui sont concernées par cet engagement) lancées par lui :
Jugements du Tribunal de Grande Instance de Paris du 28 février 2012 :
1) L’administrateur du Myosotis de la Grande Couronne a été relaxé !
2) Les administrateurs de cinq autres blogs ont été condamnés chacun à :
a - amende pénale de 300 euros avec sursis.
b - Dommages et Intérêts: 1 euro (Stifani et Foe. demandaient 30.000€ !!!).
c - Art 700: 0€.
Or, il apparaît clairement que le TGI de Paris (dont Monsieur Stifani a fait une annexe de la GLNF puisqu’il ne travaille pratiquement plus que pour elle), a envoyé un signal fort à Messieurs Sifani et Foe.
En effet chacun remarque qu’il est tout à fait exceptionnel que la partie condamnée, ne le soit pas aussi au titre de l’Article 700, lequel sert à payer les frais d’avocats de la partie adverse !
De même, alors que la demande de dommages et intérêts s’élevait à 30.000€ le tribunal la ramène à 1€ !
Enfin, si la condamnation existe bien (il ne faut pas travestir la réalité), elle n’en demeure pas moins en sursis !
C’est comme si le Tribunal désavouait le plaignant, tout en condamnant les intimés…
C’est tant et si vrai que la teneur de ces jugements n’a pas été en son temps monté en épingle par la propagande de Monsieur Stifani, qui pourtant fait appel à tous les arguments pouvant faire gagner son cheval…
Alors, oui, Monsieur Stifani, j’ai pris une fois encore, ainsi que tous nos lecteurs, votre parole en défaut…
Et à partir de là, vous qui vous êtes prétendu (sans rire) devant moi « homme de vérité », je laisse chacun se faire une opinion sur la valeur de vos promesses…