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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 22:02

Dans le cadre des Tribunes Libres que le Myosotis du Dauphiné-Savoie accorde aux Frères de la GLNF qui souhaitent s'exprimer librement, voici un édito de notre Frère l’Historien de Villiers, rappelant dans quelles circonstances la G.’.L.’.U.’.A.’. a toujours refusé de considérer la Grande Loge de France comme étant régulière. 

            « Dès le printemps 1899, le Grand Maître, Henri Michel, effectua une première démarche de reconnaissance auprès de la Grande Loge Unie d’Angleterre qui, le 25 juillet 1899, l’éconduisit en raison de l’absence de toute référence aux Landmarks dans sa Constitution et de l’omission du « nom de Dieu et du Volume de la Loi Sacrée dans le rituel d’initiation ».

            Aux explications avancées par la G.L.D.F. pour réfuter ces accusations, le Grand Secrétaire anglais, Sir Edward Lechworth, répondit officiellement, le 9 octobre 1899, par une fin de non recevoir soulignant que la nouvelle obédience française ne pouvait, en aucun cas, être considérée comme une organisation maçonnique souveraine en raison de sa soumission à une Juridiction de hauts grades, en l’occurrence le Suprême Conseil de France.

« Dans ces circonstances, je suis chargé de faire ressortir que, s’il est hautement désirable que la merveilleuse entente s’établisse entre tous les corps maçonniques du monde, cette Grande Loge (la G.L.U.A.)n’a jamais reconnu puissance comme souveraine une Grande Loge soumise d’une manière quelconque à un autre corps et extérieur, tel qu’un Suprême Conseil ».

            En avril 1951, la Grande Loge Suisse Alpina (G.L.S. Alpina) refusa, sur la pression de la G.L.U.A., lors de son convent de Lausanne, l’entrée de son Temple à la délégation de la  G.L.D.F.

            Afin de ne pas voir son Obédience rejetée par la majorité des Grandes Loges européennes régulières avec lesquelles elle entretenait, depuis de longues années, des relations fraternelles, le Grand Maître Louis Doignon, à la demande de la G.L.S. Alpina, fit adopter par le Convent de septembre 1953 une motion stipulant que désormais « les obligations seront prêtées sur l’Équerre, le Compas et un Livre de la Loi Sacrée, ce dernier étant considéré, sans aucun caractère religieux particulier, comme symbole de la plus haute spiritualité dont s’inspire le maçon qui s’engage à œuvrer éternellement à dégager l’Ordre du Chaos ».

            Prenant acte de cette décision, les représentants du Grand Orient des Pays-Bas, de la Grande Loge du Luxembourg, de la Grande Loge de Vienne, de la Grande Loge Unie d’Allemagne et de la G.L.S. Alpina, réunis à Luxembourg le 15 mai 1954, décidèrent de laisser à la G.L.D.F un délai de cinq ans pour se séparer du Grand Orient de France déclaré irrégulier. Le lendemain, la G.L.D.F., qui continuait toutefois à considérer le Grand Architecte de l’Univers et la Bible comme de purs symboles, se voyait cooptée au sein de cette Convention.

            A la demande de la G.L.D.F., des négociations s’ouvrirent alors, au printemps 1955, avec la G.L.N.F. et aboutirent, à l’automne suivant, à un projet de fusion des deux Obédiences  au sein d’une Grande Loge Unie de France.

            Si la G.L.N.F. se prononça en faveur du projet lors de la Tenue Annuelle de Grande Loge du 3 décembre 1955, en revanche, le Grand Maître Louis Doignon avait préféré, le 26 novembre, devant l’hostilité d’une majorité des Ateliers, retirer le texte de l’ordre du jour du Convent de janvier 1956.

            En février 1957, chargé par le Grand Maître Richard Dupuy d’une mission d’exploration auprès de la G.L.U.A., Ubaldo Triaca rencontra le Grand Secrétaire, Sir Sidney White, et le responsable des relations extérieures, Francis Jones. Les deux dignitaires britanniques lui signifièrent que la règle maçonnique de la territorialité interdisait la reconnaissance de la G.L.D.F. en raison de l’existence de la G.L.N.F. tout en lui précisant que les deux Obédiences pourraient être reconnues si elles établissaient entre elles des relations officielles.

            Dès son accession à la Grande Maîtrise de la G.L.N.F. en octobre 1958, Ernest Van Hecke comprit rapidement que la G.L.D.F. ne consentirait jamais à rompre avec le Grand Orient de France.

            Aussi, en mai 1959, prenant en considération les doléances du Grand Maître Van Hecke, le Grand Secrétaire de la G.L.U.A., James W. Stubbs, et ses homologues des Grands Loges d’Écosse, Alexander F. Buchan, et d’Irlande, James O. Harte, exigèrent du nouveau Grand Maître des Grandes Loges Unies d’Allemagne, Theodor Vogel, une rupture immédiate de ses relations avec la G.L.D.F. comme préalable à toute reconnaissance. Des menaces de suspension furent également adressées, l’année suivante, au Grand Secrétaire de la Grande Loge d’Autriche, Fritz Blum, et au Grand Maître du Grand Orient des Pays-Bas, Davidson, qui durent également obtempérer.

            En 1960, les Grandes Loges d’Allemagne et d’Autriche acceptèrent de reconnaître la G.L.N.F.

            Lors de sa Communication Trimestrielle du 2 mars 1960, le Board of General Purposes, en dépit d’une adhésion à certains articles des Basic Principles, « restait toujours convaincu que la présence d’une forte minorité irrégulière dans son sein rendait tout à fait impossible qu’il puisse recommander au Grand Maître la reconnaissance de la Grande Loge de France ou de toute autre Grande Loge avec laquelle elle est étroitement associée. Le Board est d’avis qu’un retour aux principes véritables et réguliers de la Franc-Maçonnerie et l’éradication totale des éléments et des tendances irrégulières en son sein est un processus qui peut seulement être accompli sur une longue période et doit seulement provenir de changements profonds à l’intérieur même de la Grande Loge de France ; il ne peut être réalisé par une série de résolutions et encore moins être fondé sur des influences extérieures au pays ».

            Le Board était également conscient que l’irrégularité de la Grande Loge de France pouvait, en outre, être contagieuse. Ainsi, la reconnaissance des Grandes Loges Unies d’Allemagne, qui intervint seulement le 7 décembre 1960, fut « retardée par une structure semeuse de troubles, aujourd’hui disparue, connue sous la dénomination de Convention de Luxembourg dont les responsables avaient attiré la nouvelle obédience allemande dans une liaison dangereuse avec l’irrégulière Grande Loge de France ».

            Cette condamnation sans appel de la Grande Loge de France devait être réitérée, après son éphémère reconnaissance par la Grande Loge du Minnesota en 2002, par Robert A.H. MORROW, le Grand Secrétaire de la G.L.U.A., au cours de l’Assemblée Générale de la G.L.N.F. du 4 décembre 2004.

« La dernière fois que j’ai eu le privilège de m’adresser à votre Grande Loge, nous étions au cœur des problèmes suscités par les initiatives de la Grande Loge de France qui, heureusement, ont été résolues même si la Grande Loge de France pense qu’elle peut nous faire sursauter en envahissant l’Angleterre et en établissant une Loge à la périphérie de Londres. Elle prétend fallacieusement qu’elle n’envahit pas le territoire maçonnique de l’Angleterre en prétextant que, comme nous nous travaillons pas les trois premiers degrés du Rite Écossais, elle offre ainsi aux francophones de la métropole londonienne l’opportunité de pratiquer des rituels qui ne sont pas en usage au sein de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Pour faire connaître son projet, elle a eu recours à une campagne publicitaire offensive qui n’a rencontré aucun retentissement dans les médias britanniques. Le fait que cette Loge se réunisse dans les locaux de la Fédération anglaise du Droit Humain est révélatrice de l’attitude de la Grande Loge de France à l’égard de la Franc-Maçonnerie régulière comme irrégulière ».

            Il est donc surprenant que les dirigeants des 5 Grandes Loges de la Déclaration dite de Bâle ignorent à ce point l’irrégularité sui generis de la Grande Loge de France et persistent à vouloir en faire le pivot de la soi-disant « recomposition du paysage maçonnique français ».

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commentaires

L
Mon TCF<br /> Mon TC Emmanuel,<br /> <br /> Concernant la GLDF, obédience momorite pratiquant le REAA, je reste sidéré à la lecture du n° spécial de PVI de juin dernier. Il retient mon toute ma meilleure attention.<br /> Je m’étonne des propos de notre frère Hubert Greven dans son article intitulé "Le Rite Ecossais Ancien et Accepté", à partir de la page 87.<br /> « La Franc-maçonnerie écossaise est une super maçonnerie pratiquée par des hommes de qualité supérieure qui vouent leur vie au service d’un ordre universel fondé sur les valeurs immémoriales de<br /> l’humanité. Voilà pourquoi le Rite Ecossais Ancien et Accepté est apprécié et pratiqué par des hommes toujours plus nombreux de par le monde et qui forment l’élite de l’authentique Franc-maçonnerie<br /> initiatique, traditionnelle et chevaleresque. »<br /> Je m’interroge donc :<br /> - Pourquoi le REAA de la GLDF est une « super maçonnerie ? Quid des autres rites,<br /> - Pourquoi le REAA de la GLDF est pratiqué « par des hommes de qualité supérieure » ? Quid des autres Sœurs et Frères,<br /> - Pourquoi le REAA de la GLDF est « l’élite de l’authentique Franc-maçonnerie » ; est-ce de l’eugénisme maçonnique ? Une « élite » et qui plus est « authentique ». C’est à dire que hors le Suprême<br /> Conseil de France (SCDF), instance des Hauts-grades du REAA, et de son enfant naturel, la Grande Loge de France (GLDF), point de salut ?<br /> Si je comprends bien, sur les plus de 170 000 SS & FF en France, seuls les 33 000 frères de la GL sont l’élite, membres d’une super maçonnerie, etc.<br /> Ces propos de l’ancien Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de France, fondatrice de la GLDF en 1894, me semblent graves.<br /> Après tout, une dérive sectaire ne commence-t-elle pas comme cela…<br /> Très fraternellement.
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E
<br /> <br /> Mon Très Cher Frère Historien (l’autre ),<br /> <br /> <br /> Merci beaucoup pour cette intéressante réflexion. Bien que je comprenne particulièrement<br /> ta perplexité, voir ton indignation, car effectivement ces propos pris ex abrupto ont un caractère choquant, je vais me faire l’avocat de ce Frère que je ne connais pas.<br /> <br /> <br /> En effet, et tu l’as précisé dans ton préambule, ce Frère fait partie d’une obédience<br /> mono rite, et par conséquent ne connait absolument pas les autres Rites. Sa perspective est donc des plus limitées, ce qui, par parenthèse, atteste de la richesse de la GLNF qui pratique la<br /> plupart des Rites à l’exception de la maçonnerie « égyptienne »…Nous avons une vue – et il faut espérer des connaissances – sans doutes plus globales voir complètes du champ des<br /> approches maçonniques que celui qui ne connaît qu’un Rite.<br /> <br /> <br /> Par ailleurs, je te signale que, pour sa défense, l’extrait de ses propos que tu cites,<br /> ne parles pas du REAA de la GLDF, mais semble porter sur ce qu’il désigne par « La Franc-maçonnerie écossaise », terme plus global. Dans cette hypothèse, il ne fait allusion<br /> (directement) ni à la GLDF, ni même au SCDF. Etant moi-même maçon du R.’.E.’.A.’.A.’., je ne trouve rien à redire lorsqu’il affirme « La Franc-maçonnerie écossaise est une super maçonnerie<br /> pratiquée par des hommes de qualité supérieure » ou encore « (…)des hommes toujours plus nombreux de par le monde et qui forment l’élite de l’authentique Franc-maçonnerie initiatique,<br /> traditionnelle et chevaleresque. » Cela va de soit, non ?  <br /> <br /> <br /> Plus sérieusement, je crois que certains d’entre nous, mais plus généralement parmi ceux<br /> qui fréquentent les Side Degrees, quelque soit le Rite ne parviennent plus à maîtriser leurs éventuelles passions et deviennent sectaires, particulièrement envers les autres<br /> Rites.<br /> <br /> <br /> Si je l’ai vu souvent récemment venant de Frères du S.C.P.L.F., cela existe aussi<br /> notoirement dans d’autres Rites, notamment au R.E.R (tu te souviens certainement de l’histoire du Grand Prieuré des Gaules).<br /> <br /> <br /> Ma conclusion est que les anglais étaient bien sages, qui cantonnait l’authentique<br /> maçonnerie à l’Apprenti au Compagnon et au Maître…<br /> <br /> <br /> Bien entendu, celui qui veut acquérir d’autres connaissances, pourquoi ne le ferait-il<br /> pas, mais il faut savoir que dans une loge qui travaille, rien n’empêche de les acquérir dans ce cadre. Sauf à avoir des Juridictions dénuées de sectarisme, ce que nous souhaitons<br /> tous. Bien<br /> fraternellement à toi.<br /> <br /> <br /> <br />
P
J'ai écrit ceci en 2000, dans l'article cité par Touraine037<br /> <br /> "Alain Bernheim est, à ma connaissance, le premier auteur qui ait souligné que L'Anglaise avait rejoint<br /> la GLNI&R après la proclamation de son existence. Il est donc inexact de répéter que l'actuelle Grande<br /> Loge Nationale Française a été créée par deux Loges : elle le fut par une seule !" (Bernheim AQC 101 :<br /> 98)."
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E
<br /> <br /> Mon Très Cher Frère,<br /> <br /> <br /> J’ai extrait une citation (donc de toi) du document que nous amène notre Frère Touraine<br /> dans ma réponse à son premier commentaire, qui me semble claire. Tu ajoute qu’elle avait donné un pouvoir à Edouard de Ribaucourt, sans se déclarer officiellement, afin de voir si son projet<br /> aboutirait. Ne considérant pas les écrits d’Alain Berheim – qu’il me pardonne – comme paroles d’Evangiles, je relève dans le Livre du Centenaire de la GLNF les éléments suivants :<br /> « l’« Anglaise 204 », lors de sa Tenue du 26 novembre 1913, l’Atelier se prononça officiellement sur la rupture de ses relations avec le Grand Orient de France en ces termes :<br /> «  La loge l’« Anglaise 204 » répudie toute solidarité avec le G.O. de France, blâme ée Convent de 1913 qui a donné blanc-seing au Conseil de l’Ordre et affirme sa volonté de<br /> rompre toutes Relations maçonniques avec le G.O. de France. Après avoir réitéré son vote le 3 décembre pour empêcher qu’il ne soit entaché d’irrégularité, la Loge décida de se placer sous<br /> l’autorité de la GLNIR (jour ou la GLUA accordait sa reconnaissance)…Je te suggère la lecture du Livre du Centenaire de la GLNF, tout particulièrement la première page du chapitre « Les<br /> Commencements » qui amènent d’autres éléments encore.<br /> <br /> <br /> Très fraternellement.<br /> <br /> <br /> <br />
T
Merci pour tous ces compléments; l'histoire, singulièrement la maçonnique, est assez compliquée mais je crois que tous nos Frères devraient s'y pencher: ainsi ils constateraient que, derrière cette<br /> histoire plus ou moins complexe et chaotique, se cachent souvent l'Esprit et le cheminement vers la Lumière...<br /> Passez tous une excellent journée.<br /> Fraternellement,<br /> Patrick, GLDF
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E
<br /> <br /> Mon Bien Aimé Frère,<br /> <br /> <br /> Merci aussi à toi pour ton apport très intéressant. D’autres encore seront les<br /> bienvenus, si tu le juges utile.<br /> <br /> <br /> Avec mes sentiments les plus fraternels.<br /> <br /> <br /> <br />
T
Bonsoir, mes chers Frères,<br /> Merci de votre réponse.<br /> En effet, je suis intervenu sous un autre pseudo; c'était Patrick37; n'ayant plus participé régulièrement à des discussions sur les blogs depuis l'extinction des troubles touchant la GLNF, j'avais<br /> oublié de reprendre cet ancien pseudo; je ne me cache pas, d'autant plus que les Administrateurs de ce blog ont connaissance du mien!<br /> - Influence des HHGG sur les Loges Symboliques: oui mais par capillarité, celà existe dans toutes les Obédiences, me semble-t-il. Si le GM J.Verdun a été exclu, ce n'est pas seulement pour ces<br /> propos; je vous conseille de lire "Le Maçon récalcitrant".<br /> - Concernant mon affirmation: la GLNI&R (plus tard, en 1948: GLNF) a bien été constituée par une seule Loge (le CdA): voir l'article du Frère Pierre Noël<br /> (http://www.ordo-ab-chao.org/ordo/Doc/heurs.pdf ).<br /> - sur la "pratique": je visais les fondamentaux: Invocation au GADLU pour l'ouverture et la fermeture des Tx, 3 Grandes L. exposées, Maçonnerie ouverte aux hommes seulement, aucune discussion<br /> politique ou religieuse...et indépendance vis-à-vis des HHGG.<br /> - effectivement, les problèmes de taille sont bien la définition du G.A. et les inter-visites.<br /> Fraternellement.
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E
<br /> <br /> Merci de ta réponse<br /> détaillée.<br /> <br /> <br /> J’ai consulté (en<br /> partie) ce document très fourni. Je relève ce petit chapitre allant dans le sens de mon commentaire précédent : « 6.1. La reconnaissance anglaise.  Dès le 8 novembre, une demande officielle de reconnaissance, sur papier à entête de la<br /> GLNI&R, avait été adressée au Grand Maître de la GLUA, le duc de Connaught . Signée par 95 de Ribaucourt, Grand Maître, Barrois, Pro-Grand Maître et Jollois, Grand Secrétaire, "munis des<br /> pleins pouvoirs de la R. Loge "Le Centre des Amis" de Paris, et de ceux de la R.L. 96 "l'Anglaise" n° 204 de Bordeaux" , elle énumérait les engagements de l'Obédience et spécifiait "Les<br /> cérémonies seront strictement conformes au Rituel du Régime Rectifié dont nous nous servons, rédigé en 1778 et approuvé en 1782. C'est avec ce Rituel que le Duc de Kent a été initié en 1790". ».<br /> <br /> <br /> Très<br /> fraternellement<br /> <br /> <br /> <br />
B
Ma frappe m'a joué des tours il faut lire GLDF et non GLNF .<br /> Désolé,<br /> Fra@t<br /> Franck
Répondre
T
Cher F "Historien de Villiers",<br /> Bravo pour cette explication très documentée sur l'historique de la non-reconnaissance de la GL par les autorités anglaises, celles qui "donnent le ton" en matière de reconnaissance.<br /> Permettez-moi, après notre échange de juin 2014, de répondre à votre développement:<br /> <br /> -Un rappel, tout d'abord: au début du 20e siècle, le SGC Raymond revient d'un périple aux USA et rapporte que nous avons la "reconnaissance" de 17 GGLL US, ce qui s'ajoute, entre autres, aux GGLL<br /> européennes (Belge, Suisse, Allemagne, Italie, Hollande, Pays-Bas). Il me revient également qu'il fut un temps où 23 Etats des USA, dans les années 20, reconnaissaient la GLDF (je crois que c'est<br /> relaté dans "Freemason's Guide and compendium); ce sont les exigences anglaises qui ont influé sur ces GGLL afin qu'elles renoncent à ces reconnaissances.<br /> Enfin, pour ne pas endormir nos lecteurs (mais je pourrai développer!)je rappelle que la GLDF possède une totale autonomie par rapport au SCDF (autonomie et "coupure du cordon ombilical" par les<br /> décrets de 1894, 1904 et 1927).<br /> Il est vrai que la création de la GLDF n'est pas conforme au "BP" de 1929, mais, si l'on tient ce raisonnement, il en est de même pour la GLNF qui n'a été créée que par UNE SEULE (je dis bien 1<br /> seule) Loge issue du GODF! Il est évident que les créations GL et GLNF sont antérieures aux BP.<br /> Je vous propose une discussion: quid des Loges de la 1ère GLDF qui n'ont pas adhéré à la création du GODF (1773) et qui ont participé à la création de la GLDF actuelle (1894)? Sont-elle régulières<br /> et, dans l'affirmative, donnent-elles de leur régularité à la GLDF naissante?<br /> Vous le voyez, cher Frère Historien, je serai heureux de "disputer" avec vous sur ces points importants.<br /> Enfin, si la reconnaissance est refusée à la GLDF, mon avis est que celà importe peu dans la mesure où la seule et véritable Régularité est la Régularité de pratique, ce qui entraîne une<br /> Reconnaissance des Frères et non seulement de l'Obédience (d'ailleurs, le mot de "recognition" était, à ses débuts, utilisée concomitamment avec les "signes", c.a.d.que celà ne concernait que les<br /> FF entre eux).<br /> Fraternellement.
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E
<br /> <br /> Mon Frère Touraine,<br /> <br /> <br /> Il me semble que tu utilises un autre pseudo sur d’autres<br /> blogs, non ?<br /> <br /> <br /> Merci pour tes apports. Je relève toutefois deux erreurs<br /> dedans.<br /> <br /> <br /> D’une part, tu « rappelles que la GLDF<br /> possède une totale autonomie par rapport au SCDF ». Or ceci est contredit par ton ancien Grand Maître, Jean Verdun, qui aurait été contraint de quitter son obédience la GLDF pour avoir<br /> dénoncé, en 1995, l'emprise des dirigeants des hauts grades sur les loges bleues. Il me semble qu’en sa qualité de<br /> Grand Maître, on peut le considérer à la fois bien informé, et plein de recul, non ?<br /> <br /> <br /> D’autre part, la GLNF n’a pas été créée par une loge, mais<br /> par deux, « Le Centre Des Amis », et « l’Anglaise 204 », ce qui était parfaitement conforme, puisqu’antérieur à 1929.<br /> <br /> <br /> Enfin, je reprends ton principe : «la<br /> reconnaissance est refusée à la GLDF, mon avis est que cela importe peu dans la mesure où la seule et véritable Régularité est la Régularité de pratique »…D’une part, tu te trompes, car<br /> comme tu le sais certainement, et sans aucunement vouloir rentrer dans un débat sur ce sujet, si tu consultes ne serais-ce que les Rituels du R.’.E.’.A.’.A.’. au 1er degré, tu constateras que la notion de D-ieu, ne correspond pas à la définition qu’en a la GLDF … Cela étant précisé, et<br /> toujours selon ton principe, tu acceptes que les travaux des femmes sont parfaitement réguliers, et donc, dans ce cas, pourquoi la GLDF ne les reçoivent-t-elles<br /> pas ?<br /> <br /> <br /> Fraternellement.<br /> <br /> <br /> <br />
L
merci a notre frere pour ce morceau d'histoire qui comme le dit si bien le proverbe "le passé aide a mieux comprendre le present .<br /> bis répétita , preuve que nos FF n'ont pas tiré les lecons du passé !<br /> quand a nos FF qui avaient choisi une autre voie ( personne ne les a mis dehors , ils ne peuvent que demander des comptes a qui de droit<br /> BBB
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F
TTCC&BBAAFF,<br /> Le seul obstacle connu pour la reconnaissance de la GLNF par la GLUE est qu'elle accepte les fr du GODF. point barre.<br /> Fraternellement Franck Bailly
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E
<br /> <br /> Mon Très Cher Frère<br /> Franck,<br /> <br /> <br /> J’espère qu’il ne t’as pas échappé<br /> que la GLUA reconnait la GLNF, et que cette dernière n’a jamais conclu elle, contrairement à la GLAMF avec le Grand Orient de France.<br /> <br /> <br /> Très fraternellement à<br /> toi.<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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