Il y a deux mois jour pour jour, l’auteur de ces lignes envoyait une lettre à celui qu’il appelait encore, à ce moment-là, Grand-Maître. Il s’agissait de tendre en toute sincérité la main à cet homme, lui dire notre souffrance et nos inquiétudes, et écouter les siennes.
Il s’agissait d’établir un dialogue entre FF., entre hommes.
Las, Stifani n’avait même pas daigné répondre à cet appel pacifique, l’a donc traité par le mépris, ce qui avait amené notre blog à la publier comme annoncé dans l’original en tant que lettre ouverte.
S’il avait accepté de dialoguer comme il aurait été normal qu’il le fît dans une Fraternité, que de déboires auraient été épargnés à la GLNF et à ses Frères. A tous ses Frères. La GLNF ne serait pas en passe d’être administrée par un administrateur judiciaire.
La fonction de Grand Maître ne serait pas décrédibilisée, et l’objet de tous les ricanements, en interne et en externe.
Stifani, n’aurait pas eu recours à tous les artifices pour gagner des votes, et une élection en employant des méthodes que l’on croyait révolues depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, mais il est vrai, ayant toujours cours auprès de ses amis chefs d’états « démocratiques » africains.
Oui, en deux mois, combien la GLNF a été blessée par son dirigeant. Il semble que celui-ci soit d’ailleurs résolu à l’entrainer dans sa chute. Sans pudeur, il s’accroche à son poste, alors que l’immense majorité des représentants des loges lui ont signifiés qu’ils se défiaient de lui, de ses méthodes et de sa personnalité.
Tout responsable dans une démocratie, en aurait tiré les conséquences.
Ce n’est pas son cas. L’honneur, ne fait visiblement pas partie de sa conscience. Nous en prenons acte pour le futur.
Ce faisant, depuis ce vote qui le censurait, refusant d’approuver les comptes qu’il présentait, refusant de voter le budget qu’il proposait, et demandant sa démission, il prends toute la GLNF en otage, il nous prend en otage.
Dès lors, et dès aujourd’hui, ce blog comptera jour après jour à partir de la date du 25 avril 2010 les jours jusqu’à la démission de Stifani. Il s’est écoulé 13 jours depuis la prise en otage de la GLNF.
Par ailleurs nous décidons de republier cette lettre ouverte, afin que tous les frères qui fréquentent aujourd’hui assidument notre blog, et qui ne le connaissaient pas il y a deux mois, puisent en prendre connaissance.
En effet, elle résume très bien à quel genre de personnage nous avons affaire.
LETTRE OUVERTE AU GRAND MAITRE DE LA G.’.L.’.N.’.F.’.
URGENT
Le 7 février 2010
Les prophètes d’Israël que l’on peut lire dans le V.’.L.’.S.’., indiquent que dans les temps messianiques, le monde subira l’inversion des valeurs : ce qui est sacré, deviendra profane, et à l’inverse, ce qui est profane deviendra sacré.
Nul besoin d’être grand érudit, pour constater que nous vivons déjà cela dans le monde ambiant.
Ce qui est plus inattendu, c’est que nous ayons aussi à subir cela au sein de NOTRE G.’.L.’.N.’.F.’..
En effet, le constat de la situation présente, montre que l’actuel Grand Maître, mais aussi ses deux derniers prédécesseurs dans une moindre mesure, auront donc réussi à détruire l’esprit de ce temple spirituel que tant de générations de nos anciens avaient construit…
Ainsi, pour qui connaît le sens de la démarche initiatique, chacun peut comprendre qu’un homme, fût-il F.’., et fût-il même G.’.M.’., qui s’auto proclame « guide spirituel », n’a rien à faire en F.’.M.’. régulière, et que ces propos ne sont pas sans rappeler ceux des chefs de la secte intitulée « Ordre du Temple Solaire »…
De même, les cherchants réunis dans la seule obédience régulière française, sont en droit d’être représentés par un Grand Maître qui a, sinon une quête initiatique ou une démarche spirituelle, un minimum de « Tenue », voire, un minimum de bonne éducation et de pudeur.
Or nous apprenons, par la relation qu’à faite l’un de nos FF.’. Maître Maçon du Rite Ecossais Ancien et Accepté et membre de la R.’.L.’. Les Persévérants Ecossais à l’O.’. de Tours, qu’à l’occasion de la Tenue d’Installation irrégulière du malheureux G.’.M.’.P.’. d’opérette de la Province du Val-de-Loire, lequel, rappelons-le n’a tenu qu’a peine trois semaines avant d’être dissout avec sa province, vous auriez, G.’.M.’., tenu ce propos :
« Certains me qualifient de nain pervers. Je mesure 1.65m, je ne suis donc pas un nain. Quant à être pervers, ma femme aimerait bien que je le sois un peu plus car au bout de 20 années de mariage…» Notre F.’. ajoutait même qu’il passait les détails assortis à cette déclaration…
Je ne m’attarderai pas sur les mérites de l’argumentation consistant à faire état de votre (petite) taille sous forme de moquerie cruelle, ce qui est effectivement tout à fait déplacé ; je reconnais volontiers cela au nom de l’objectivité. Ce n’est pas votre physique qui est à vous reprocher, loin de là, mais votre action et votre vision à la tête de la G.’.L.’.N.’.F.’..
De même, je condamne toutes les attaques infâmes qui ont été lancées contre votre personne ou celle de vos Grands Officiers, voire même contre vos simples supporters, ayant pour thème le physique , ou recourant à des noms d’animaux, ou faisant un parallèle avec la période de la Shoa. La présence de leurs auteurs en Maç.’. me laisse dubitatif. L’inverse est d’ailleurs aussi vrai, car les propos indignes tenus à l’encontre des TT.’.RR.’.FF.’. Seiler, ou Perrin ne sont véritablement pas celles d’Initiés…
Par contre, je voudrais ici plaindre la malheureuse Madame Stifani, car, oubliant que vous présidiez un Espace Temps Sacré, vous avez tenu de vulgaires propos de salle de garde, ou de café du commerce entre beaufs avinés…A moins que vous ayez eu déjà conscience d’agir en toute irrégularité ?
Ce doit être une grande souffrance pour Madame Stifani que de voir son mari livrer en assemblée ses scabreux secrets d’alcôves, si toutefois elle a tenu ce genre de réflexion… Quoi qu’il en soit, puisque vous-même avez ainsi avoué que votre épouse vous tenait pour être peu imaginatif et performant à l’horizontale, je veux affirmer ici, ma conviction qu’à la verticale vous laissez aussi nettement à désirer !
Et en tout cas, ce n’est pas digne d’un chef de l’Ordre, car tout comme Mme Stifani, pour son mari, nous sommes à la G.’.L.’.N.’.F.’., en droit d’attendre que notre Grand Maître soit aussi un gentleman…
Jamais dans l’histoire de la Maç.’. française, un G.’.M.’. ne s’était conduit de la sorte !
Jamais dans l’histoire de la Maç en général, un G.’.M’. a fait appel à des milices, pour présider des tenues. Officier en Tenue à l’ombre de vigiles, voila ou nous en sommes …Beau tableau !
Imaginer dans un pays démocratique tel que la France, que les FF.’. entrant en tenue, doivent montrer leur identité à des vigiles profanes qui en fonction d’une liste de nom de proscrits, leur donnent – ou pas – l’accès au Temple !?... Est-ce acceptable ? Est-ce la le Tuilage que vous avez inventé ?
Vous le voyez, G.’.M.’., les griefs de fond sont nombreux, et je suis aussi direct, franc que sans concession. C’est ma liberté de vous dire ce que j’ai sur le cœur, et c’est ainsi que se parlent deux FF.’..
Sachez aussi que je ne suis pas mandaté par les FF.’. qui essayèrent de présenter leur doléances, lesquelles étaient bien plus nombreuses et détaillées que les miennes, le 4 décembre 2009, au Souverain Grand Comité. Je ne connais même pas la plupart de ces FF.’,!
Je précise que je ne représente personne d’autre que moi, que je n’ai rien à voire, au moment ou j’écris ces mots, ni avec le F.M.R., ni avec la malheureuse Province du Val-de-Loire, qui suscite pourtant toute ma sympathie. Mais qui sait de quoi demain pourrait être fait ?
Non, je ne suis qu’un ancien V.’.M.’., qui n’est mû par aucune ambition, et qui ne représente personne d’autre que lui-même. Mais initié à 25 ans, et maçon depuis 25 ans aussi, élu trois fois V.’.M.’. de différentes LL.’., je me sens investi d’une légitimité qui me donne une parole au moins aussi crédible que celle de bien d’autres, auprès du G.’.M.’.
Croyez bien que je suis affligé de devoir me lever, après tant d’années de maç.’., après avoir littéralement grandi au sein de la G.’.L.’.N.’.F.’. où j’ai eu le plaisir et l’honneur de présider plusieurs ateliers, autrement dit, après avoir été élu par mes FF.’. à plusieurs reprises, et de devoir dire a celui qui occupe la fonction de G.’.M.’. : non, vous faites fausse route, ce que vous faites est inacceptable, vous êtes en train de tout à la fois scier la branche sur laquelle vous êtes assis, et de détruire notre maison.
Je n’aurais jamais imaginé cela. Je n’aurais jamais imaginé, moi qui suis la troisième génération de maçon dans ma famille, de devoir prendre la parole pour contester l’action d’un Grand Maître, parce que ma conscience et mon honneur de maçon me le commandent.
Grand Maître, vous pouvez encore achever votre mandat en sauvant ce qui peut l’être. Entendez d’autres FF.’. que ceux qui viennent vous flatter et vous rassurer, espérant en retour vos bonnes grâces…
Annulez, je vous en conjure, les différentes suspensions de FF.’. et dissolution de Province. Cela n’a aucun sens dans un Ordre qui se veut Centre d’Union permanente.
Comment se pourrait-t-il que dans notre fraternité, on ne puisse rien se dire sans risquer d’être sanctionné, démis voir radié ? Si il est impossible de débattre au sein du Souverain Grand Comité, alors, où est-ce possible ?
C’est la raison, pour laquelle, j’adjure le G.’.M.’. de reprendre l’initiative, de tendre la main à ses détracteurs, de les recevoir et de les écouter fraternellement, afin qu’un dialogue constructif puisse s’établir en dehors de toute violence.
C’est la seule façon de restaurer un climat de confiance, de sérénité et de dialogue entre TOUS nos frères de la G.’.L.’.N.’.F.’..
Ne vous enfermez pas , je vous en prie, dans une logique destructrice, qui finira par vous broyer aussi.
Car on ne discute pas sous la menace de sanctions (dissolution, suspensions, mises en sommeil, radiations). De même, vous ne pouvez prétendre établir un dialogue en demandant aux F.’. ainsi indûment sanctionnés de présenter des regrets préalablement à toute réintégration !
G.’.M.’., vous l’avez dis vous-même, le pardon n’est pas une vertu absente de l’esprit maçonnique. Si vous avez pris sur vous d’accorder le pardon et de réintégrer en notre sein un F.’. qui en avait été chassé en raison de ses nombreux démêlés avec la justice profane, à plus forte raison, vous aurez a cœur de rétablir des FF.’. distingués, qui eux, n’ont jamais eu à rougir de leurs faits et gestes, et n’ont jamais subit aucune condamnations infâmantes…
Rien n’est jamais définitif. Ce qui a été cassé hier, peut se réparer aujourd’hui. Certains seraient certainement prêts à vous y aider. C’est notre devoir à tous de rassembler ce qui est épars.
Grand Maître, vous serez certainement d’accord pour admettre, que la vocation d’un G.’.M.’. de la G.’.L.’.N.’.F.’. n’est pas de remplir les autres obédiences avec les milliers de FF.’. que vous chassez par vos décisions. Ces obédiences, hilares, n’en demandaient d’ailleurs pas tant…
De même, il ne vous a certainement pas échappé, que les FF.’. qui contestent votre gestion n’ont pas le désir de quitter la G.’.L.’.N.’.F.’., ni de fonder une obédience concurrente.
Non, ils sont attachés à notre Ordre, et à son esprit, ils ne veulent en aucun cas lui nuire de l’extérieur. C’est une donnée importante à mes yeux, dont vous ne pouvez pas faire l’économie.
Vous avez aujourd’hui, G.’.M.’., la possibilité de choisir entre la bonne décision, et la mauvaise. Entre le Bien et le Mal. Entre l’intérêt de la G.’.L.’.N.’.F.’., ou la satisfaction d’une rancœur que je veux croire passagère.
C’est sur cela que vous serez jugé, car il ne sera pas possible, plus tard, de dire que vous ne saviez pas…
En fonction de cette demande, prendront position ceux qui composent la majorité silencieuse, dans toutes les provinces de France, et dont je fais partie.
J’espère que vous saurez prendre la bonne décision, celle qui protègera l’intégrité de notre Ordre, comme de notre obédience, et qui permettra à tous nos FF.’. de s’asseoir à la même table et de s’expliquer, sans haine et sans exclusive.
Entre FF.’., il n’est pas de différent qui ne puisse se surmonter.
Vous ne pouvez pas sereinement accepter qu’à l’issue de votre mandat, vous soyez le seul Grand Maître à laisser l’obédience dans un état bien plus mauvais que lorsque vous en avez reçu la gestion.
Vous ne pouvez pas laisser la G.’.L.’.N.’.F.’. amputée d’une ou plusieurs provinces, et de plusieurs milliers de Frères. Cela serait pour vous, une tache pour la vie !
Au-delà de l’échec moral que cela constituerait, vous n’ignorez pas qu’une pareille hémorragie pourrait aussi mettre en péril l’équilibre financier actuel.
Et puis, comment feriez vous pour justifier, après un tel bilan en trois ans, de prolonger votre mandat deux ans de plus ?
Pour ma part, je me persuade que les positions des uns et des autres, ne sont pas forcément inconciliables. Si chacun fait un effort, par le dialogue, l’Union peut à nouveau être la règle entre nous. Nous pouvons, de part et d’autre, surmonter nos reproches réciproques.
Je vous prie, G.’.M.’., de bien vouloir considérer cette lettre comme une main tendue, au-delà de la déception, de la blessure et de la colère que vous avez pu provoquer en moi, afin que raison revienne dans toutes les parties de la G.’.L.’.N.’.F.’..
J’ai l’espoir que vous ne la refuserez pas avec mépris, car elle est aussi franche que sincère.
Je vous prie, Grand Maître, de bien vouloir agréer l’expression de mes Fraternelles Salutations.
Que la joie soit dans nos Cœurs !
Fidèle d’Amour
P.S. :
- Compte tenu de mon désir de demeurer membre de la G.’.L.’.N.’.F.’. le plus longtemps possible, et puisque vous avez vous-même fait la publicité de vos portes paroles que sont les Acacia dans une brochure que j’ai reçu, ceux-ci signant de leur pseudo, je prends la liberté, comme eux, de signer avec un pseudo.
En effet, jusqu’à présent, il s’avère que tous ceux qui vous ont manifesté leur opposition à vos vues se sont fait exclure d’une façon ou d’une autre de la G.’.L.’.N.’.F.’. J’aimerais éviter cette mésaventure autant que possible. A défaut, vous exclurez un F.’. de plus…
Par contre, si vous acceptez personnellement de me répondre de manière positive, alors, je vous donnerai toutes mes coordonnées afin que vous puissiez m’identifier en mes grades et qualités, et pouvoir ainsi envisager sereinement les termes d’une action de reconstruction.
- J’attends de votre part, une réponse dans un délai d’une semaine, faute de quoi, il me faudra bien prendre acte de votre fin de non recevoir et en tirer les conséquences. Dès lors, ce courrier perdra sa confidentialité, deviendra lettre ouverte, et pourra être versé dans les différents débats.