Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -

Dans une lettre surréaliste, le Futur ex Président de la GLNF, L’Illustre Monsieur Stifani,

Ecrit à tous les Frères de L’obédience, pour leur dire qu’en substance, les lois de la République Française ne s’appliquent pas à la GLNF, puisque, « il n’appartient pas au juge de modifier arbitrairement la structure de fonctionnement d’une association dont tous les membres ont signé l’acceptation du règlement Intérieur et du Règlement Général.

Provocateur, il ajoute : « Le jugement est donc inapplicable dans le cadre de nos statuts. L’accepter ferait jurisprudence… » Le reste est du même acabit.

Cette lettre vient d’être envoyée (pour information) à plusieurs puissances maçonniques françaises et étrangères, ces dernières pour les enjoindre à se mettre en conformité avec la nouvelle norme de régularité édictée par ce Monsieur Stifani, sauveur providentiel d’une Franc-maçonnerie persécutée par les autorités d’un pays dont il a mit les membres de son obédience à son service !

Après avoir donc opposé tous ce qu’il pouvait, ce semeur invétéré de division, veut donc opposer la Franc-maçonnerie avec les lois de la République…

Selon vous, Mes Frères, est-ce plus désolant ou pathétique ?

Pour la GLNF, tragique une fois de plus…

Dans un  texte sans complaisance, visible sur le Myosotis de Septimanie, notre Frère Raminagrobis pose les questions capitales pour notre devenir : une réforme, d’accord, mais quelle réforme ? qui pour la mener ? des Frères Initiatiques ou Obédientiels ? 

Nous avons un choix à faire entre la Lumière et les idoles humaines, entre une conception obédientielle de la Maçonnerie et une Maçonnerie de spiritualité. 

« On ne triche pas avec la maçonnerie initiatique véritable. Elle est par excellence, la maçonnerie de la recherche sincère d’une illumination par l’Esprit, sinon elle n’est pas. » (...)

« Nous savons ainsi qu’il ne pourra y avoir de réforme véritable que si la spiritualité est rétablie, tel un fil à plomb, au cœur de notre activité maçonnique. » (...)

« les maçons initiatiques veulent que la maçonnerie obédientielle disparaisse pour redonner sa place à la maçonnerie de l’Esprit .» 

Au-delà des questions d’hommes ou de noms, se pose aujourd’hui devant nous le douloureux problème du devenir de la Maçonnerie de Tradition Initiatique. Saurons-nous lui redonner Vie ? C’est à nous tous d’en décider, mes Frères. 

Paracelse

Depuis le 25 mars dernier, la Province Dauphiné Savoie a montré sa parfaite cohésion:

Le 9 octobre, à l'occasion de l'AG Provinciale et les 98% de soutien aux différents objets proposés à l'approbation des délégués, et le 16 octobre par un vote à 100% contre tout ce qui était proposé par le CA et son président.

Cette belle unanimité s'exprimera une autre fois lors de notre prochaine AG.

Jusque là, unissons dans un serment d'unité et de cohésion contre la traitrise.
Rappelons au CA et à son président que le plateau des Glières se trouve chez nous, que Grenoble, Chambéry et Annecy sont des villes reconnues pour des faits remarquables entre 1940 et 1944 et qu'Annemasse et le Pays de Gex étaient des passages vers la Suisse et la liberté. 
 
Le souffrant que je suis continue à être un vrai persévérant.
 
Persévérant

A force de jouer avec le feu et d’enchaîner les provocations, Monsieur Stifani vient de se faire brûler gravement. Voire de se calciner.

Après la première déclaration commune des Ordres Initiatiques de France (totalement exceptionnelle dans l’histoire de la Franc-Maçonnerie régulière) qui infligeait une sévère et cinglante mise en garde face aux dérives odieuses constatées dans l’obédience (voire notre article à ce sujet), FS voulant faire bonne figure et écrivait tout azimuth « (qu’) en prenant connaissance de votre déclaration solennelle commune, je me suis immédiatement réjoui du soutien que celle-ci apporte à la GLNF dans la situation de dissensions difficiles que nous traversons vis-à-vis d'un certain nombre de Frères. »  

François Stifani, ou de l’Art de la provocation. Ou de l’aveuglement. Ridicule dans les deux cas.

Les dirigeants de ces Juridictions ne s’en laissent plus compter, et afin qu’il n’y ait aucune confusion dans les esprits, viennent de publier aujourd'hui, une deuxième déclaration commune, toute aussi exceptionnelle dans son contenu :

1)      Ils constatent que le jugement du Tribunal de Paris qui a condamné la GLNF aux dépends et  ordonné l’annulation des Assemblées Générales éparpillées a relevé les éléments suivants : lors de l’Assemblée de Grande Loge du 25 mars 2010, un grand nombre des délégués a exprimé son souhait de voir le Grand Maître et les membres du Conseil d’Administration se démettre de leurs mandats, et annuler l’assemblée générale du 16 octobre 2010, a conclu notamment :

« qu’il appartient au Président de l’association de convoquer sans délai l’assemblée générale de la GLNF, et mettre à l’ordre du jour :
* l’approbation des comptes clos au 31 août 2009,
* l’approbation du budget pour l’exercice du 1er septembre 2010 au 31 août 2011,
* la révocation du Président de l’association, Monsieur STIFANI et des membres nommés du conseil d’administration, (….) »

2)      Relèvent que de ce fait, Monsieur Stifani à lui-même écrit dans une lettre circulaire datée du 8 décembre 2010 à tous les Frères de la GLNF :
« Acte est pris de cette décision, et dans le cadre du caractère exécutoire du jugement, je proposerai le 10 décembre au Conseil d'administration, dans le strict respect de notre fonctionnement et des règles de la légalité, de m'autoriser à convoquer une Assemblée Générale en un lieu unique en faisant figurer dans son ordre du jour:
  *  l'approbation des comptes clos au 31 août 2009,
  *  l’approbation du budget pour l’exercice du 1er septembre 2010 au 31 août 2011,
  *  une possible révocation de ma fonction de Président de l'association ainsi que celle des membres nommés.

3)      Rappellent à tous les acteurs de cette décision de justice exécutoire, ainsi qu'à tous les Frères que les Francs-Maçons ont pris par serment l’engagement de se conduire en toutes circonstances en hommes d’honneur, loyaux et discrets, dignes en tous points, et attirent leur attention sur la gravité de la responsabilité qui leur échoit pour l’avenir de la Grande Loge Nationale Française.

4)      Prennent acte de la décision du Grand Maître de soumettre à la décision de l'Assemblée Générale, composée des membres de droit et délégués de la Grande Loge Nationale Française, la « possible révocation » de son mandat de Grand Maître, Président de l'association, ces deux fonctions étant, tant dans l'esprit que dans la lettre des règles régissant la Grande Loge Nationale Française, indissociables.

5)      Enfin, l’estocade, sous forme de paire de gifle et de solde de tout compte, cette formule : Tiennent à saluer cette décision sage et responsable, comme la mieux à même de permettre de faire cesser au plus tôt la confusion, les dissensions et les dérives affectant actuellement l’Obédience, propres à troubler les Frères sous leur juridiction, et qui sont de nature à compromettre gravement l’accomplissement des objectifs traditionnels et initiatiques de l'Ordre des Francs-Maçons.

Ainsi les Trois principales juridictions initiatiques, celle du Rite Ecossais Ancien et Accepté, celle du Rite Français, celle du Rite Ecossais Rectifié, dans un discours unique dans l’histoire de la Franc-maçonnerie régulière, dans un texte très court, soulignent à au moins trois reprises la nécessité pour Monsieur Stifani « d’être révoqué », et ajoutent même, pour que tout soit clair, que « cette issue est sage et responsable et la mieux à même de faire cesser les dérives qui affectent l’Obédience »…

En clair, tout le monde souhaite que Monsieur Stifani s’en aille au plus vite. Et manifestement sans regret aucun.

Rajoutons que nous souhaitons que le système qui l’a engendré devra disparaître avec lui de notre horizon maçonnique.

Par un jugement en date du 7 décembre 2010, la Première chambre du TGI de Paris a :

·                         Déclaré nulle l’assemblée générale ordinaire du 16 octobre 2010,

·                         Dit qu’il appartient au Président de l’association de convoquer sans délai l’assemblée générale de la GLNF et de mettre à l’ordre du jour :

·                                         L’approbation des comptes clos au 31 août 2009,

·                                         L’approbation du budget pour l’exercice du 1er septembre 2010 au 31 août 2011,

·                                         La révocation du Président de L’association, Monsieur Stifani et des membres nommés du conseil d’administration,

·                                         Condamne la GLNF aux dépens et au paiement d’une somme de 5 000,00 Euros aux requérants sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile,

·                                         Ordonne l’exécution provisoire.

Ainsi, le Tribunal :

·                         Stigmatise les pratiques critiquables de Monsieur Stifani en annulant l’assemblée délocalisée.

·                         Il condamne la violation de la loi que ce dernier a commise lors de l’assemblée du 25 mars 2010 en refusant de mettre aux voix la demande de révocation du Grand Maître émanant de la majorité des participants.

·                         Enfin, il contraint Monsieur Stifani à convoquer régulièrement et sans délai une assemblée, cette obligation rendant inutile la nomination d’un mandataire ad hoc.

C’est donc une condamnation sans appel des fautes de Monsieur Stifani que les juges prononcent.

En outre, ils relèvent que la GLNF n’a, à ce jour, approuvé ni ses comptes ni son budget.

Ce jugement doit inciter les Frères à prendre la mesure des déviances de Monsieur Stifani et à les sanctionner lors de l’assemblée générale à venir. Il leur sera donné à cette occasion le pouvoir de chasser le Grand Maître pour, enfin, se consacrer au travail maçonnique.

Au moment de diffuser ce message nous apprenons :

·                         Que François Stifani convoque les Grands Maîtres Provinciaux, et indique comme il en a l’habitude que ce jugement lui serait favorable.

Bien entendu nous serons amenés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire obstacle à ses dénégations.

FMR
Le Président
Claude SEILER