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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 15:13
Sceau de la Grande Loge Provinciale du Dauphiné-Savoie

Sceau de la Grande Loge Provinciale du Dauphiné-Savoie

Le dernier samedi du mois d’octobre 202, s’est déroulée la Tenue de grande Loge Provinciale de la Province du Dauphiné-Savoie, dans un Temple comme d’habitude plein, la première depuis la pandémie du Covid 19, avec toutes les mesures sanitaires réglementaires (Pass sanitaire obligatoire, et pointage précis des présents).

Plus de deux cents frères avaient fait le déplacement pour l'occasion.

De nombreux Frères décoraient les colonnes. Photo: Tous droits réservés.

De nombreux Frères décoraient les colonnes. Photo: Tous droits réservés.

Le Grand Maître Provincial, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Pai., a fait son entrée au son de la cornemuse, accompagné du G.’.M.’.P.’. d'Honneur le T.’.R.’.F.’. Jean-Paul Moachon.

Le TRF Jean-Pierre Pai. Grand Maître Provincial de la Province du Dauphiné-Savoie. Photo: Tous droits réservés.

Le TRF Jean-Pierre Pai. Grand Maître Provincial de la Province du Dauphiné-Savoie. Photo: Tous droits réservés.

Ses principaux Grands Officiers décoraient l’Or.’..

Photo: Tous droits réservés.

Photo: Tous droits réservés.

Après l'hymne d'ouverture, les travaux ont été ouverts.

Puis les différentes délégations des provinces amies ont été introduites dans le Temple : La Province de Provence, représentée par son T.’.R.’.G.’.M.’.P.’. , Jean-Louis (Loupi) Lag.,

Le T.'.R.'.F.'. Jean-Louis Lag., Grand Maître Provincial de la Province de Provence. Photo: Tous droits réservés.

Le T.'.R.'.F.'. Jean-Louis Lag., Grand Maître Provincial de la Province de Provence. Photo: Tous droits réservés.

la Province de la Vallée du Rhône, représentée par son T.’.R.’.G.’.M.’.P.’. Jacques Sic. ,

Le T.'.R.'.F.'. Jacques Sic., Grand Maître Provincial de la Province de La Vallée du Rhône. Photo: Tous droits réservés.

Le T.'.R.'.F.'. Jacques Sic., Grand Maître Provincial de la Province de La Vallée du Rhône. Photo: Tous droits réservés.

la Province de Bourgogne-Franche-Comté, représentée par son Grand Maître Provincial d’Honneur, le T,’.R.’.M.’. Marc Pes. eux aussi au son de la cornemuse.

Enfin, le T.’.R.’.F.’. Thibaut Cay. Assistant Grand Maître, représentant le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française fit son entrée accompagné de ses Grands Officiers, le T.’.R.’.F.’. Za. Hou. Assistant Grand Maître d’Honneur, du T.’.R.’.F.’. Etienne Lat., Grand Trésorier, et du T.’.R.’.F.’. Christian Ada. Grand Expert.

Le T.'.R.'.F.'. Thibault Cay. Assistant Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française. Photo: Tous droits réservés.

Le T.'.R.'.F.'. Thibault Cay. Assistant Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française. Photo: Tous droits réservés.

Après l'hymne national vient la minute de silence envers nos frères disparus au cours de l'année.

Il n’est pas du propos de ce bref compte-rendu d’aborder les différents points à l’Ordre du jour de cette belle cérémonie, mais il est important de relever que lorsqu’a été abordée l'activité de l'O.A.F. Provinciale, il a été constaté avec plaisir qu'aucun cluster ne s'est déclaré dans notre province, attestant ainsi que les mesures de protection prises ont été efficaces.

Cependant, certains de nos frères ont dû être soutenus financièrement pendant cette période d'inactivité forcée.

Le Grand Orateur Provincial a présenté un travail remarquable - et remarqué par tous - sur le thème « De l'ordre maçonnique et de l'idée de liberté ». Compte-tenu de ce sujet, il ne peut pas être rapporté ici, mais on retiendra que le Grand Orateur Provincial, dans son travail d’un très grand intérêt, et pour tout dire passionnant, a opposé les pensées de Barouh Spinoza lorsqu’il écrivait : « Les hommes se croient libres parce qu’ils ont conscience de leurs volitions et de leurs appétits et qu’ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu’ils les ignorent. », relevant qu’un tel positionnement « va  à l’encontre de la notion de libre arbitre », à celle de René Descartes, qui, dans le prolongement de la pensée des théologiens chrétiens, affirmaient que « l’être humain est la seule créature à posséder une indétermination de sa volonté qui peut lui permettre d’effectuer des choix qui ne soient pas déterminés par des affects donc des désirs ».

Il relevait encore que pour Spinoza, « le déterminisme faisant partie de l’essence de l’homme, seule la raison nous donne la possibilité d’exercer notre libre arbitre ».

Et de poser la question « Mais, sommes-nous tous raisonnables » ?

Le Grand Orateur a aussi rappelé que « Kant distinguait la liberté transcendantale c’est-à-dire celle dont la causalité est pensée, voir analysée, de la liberté pratique c’est-à-dire l’autonomie de la volonté et qu’il assimilait par ailleurs liberté et moralité en écrivant dans le « Fondement de la métaphysique des mœurs », « Une volonté libre et une volonté soumise à la loi morale sont par conséquent une seule et même chose. »

Et de préciser que pour contraindre une liberté absolue, l’homme a créé des tabous, des commandements et des lois. En proscrivant le meurtre, l’inceste, le cannibalisme, les restrictions apportées à la totale liberté ont humanisé l’être humain et lui ont permis de vivre en société. A cet égard, on peut penser que lorsque la raison pénètre la pensée de l’homme, c’est volontairement qu’il aliène une partie de l’idée de ce qu’il pense être sa liberté et ce d’autant plus qu’il y a prise de conscience de l’utilité, voire de la nécessité de vivre en société, ce que Jean-Jacques Rousseau a parfaitement exprimé dans le « Contrat Social ».

En conclusion, le Grand Orateur rappelle que « Dans le pacte que les hommes passent entre eux, chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une liberté civile garantissant l’intérêt général outre l’intérêt particulier ».

Le T.’.F.’.G.’.M.’.P.’. a lui aussi prononcé une courte mais très intense allocution traitant du bonheur en période de crise, au cours de laquelle il a rappelé – pour ce qui peut être rapporté ici – que

« La crise sanitaire, nous l’avons vécue ensemble, nous avons tous connu des moments difficiles, des souffrances, des doutes, des contradictions voire des fractures ; ensemble nous avons surmonté tous les évènements de cette pandémie, ensemble malgré nos différences et nos difficultés nous n’avons jamais rompu la chaine d’union qui nous unit ». Il a voulu faire passer son message ainsi : « L’engagement maçonnique, la quête du bonheur, l’écoute et le partage… Comment vivre d’une façon plus heureuse dans un monde tel qu’il est, puisqu’on n’a pas le choix de l’époque qui est la nôtre. Cette quête du bonheur n’est pas une simple recherche du plaisir égoïste mais implique une certaine sagesse, une meilleure adaptation aux conditions de vie qui sont les nôtres.

Cette quête est bien un des objectifs fondamentaux proclamés par les textes de la maçonnerie : Ainsi les grandes constitutions de 1786 du rite écossais ancien et accepté définissent elles, l’objet de la maçonnerie comme « l’union, le bonheur, le progrès et le bien-être de la famille humaine en général et de chaque homme individuellement ». Nos Loges nous invitent à ériger le temple universel du bonheur en travaillant, afin de construire en nous-mêmes notre propre temple intérieur pour que notre épanouissement personnel contribue efficacement à

l’amélioration de la société. ».

Les réactions à la sortie, par nos frères, ont montré qu’ils avaient été touchés et l'intérêt qu'ils portaient à cette allocution, tout autant que la conférence du Grand Orateur Provincial.

Les Chefs des différentes délégations, Grands Maîtres Provinciaux actifs ou d'Honneur, ont présenté les salutations de leurs provinces respectives, soulignent les liens d'amitié qui les unissent à la province du Dauphiné-Savoie et saluant le travail présenté par le Grand Orateur Provincial.

Le T.’.R.’.F.’. Thibault Cay. Assistant Grand Maître représentant le T.’.R.’.G.’.M.’. Jean-Pierre Rollet, a en outre mis l'accent sur la sérénité qui a prévalu dans les travaux de la G.’.L.’.P.’., avant de couvrir le temple, suivi des distingués visiteurs, avant que le T.’.R.’.G.’.M.’.P.’., Jean-Pierre Pai. ne procède à la clôture des travaux.

Selon les Frères présents, la tenue a été simple, pleine de rigueur dans son organisation et son déroulement. Le sentiment commun à tous les frères a été la joie de se revoir et se retrouver après une si longue absence, chacun étant heureux d'avoir participé à cet événement. 

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 18:13
ET SI ON COMMENCAIT…

La publication d’un récent article consacré à une interprétation au travers de la Thora d’une partie du Rituel d’Installation des Vénérables Maîtres a amené un abondant courrier au Myosotis du Dauphiné-Savoie, la majorité souhaitant plus de publications sur ce thème.

Puisque l’objet de ce blog est aussi de « présenter des articles reflétant mes études, lectures, engagements, et sympathies », voici une série d’articles consacrés à comprendre la première section de la Thora, La Genèse, et particulièrement son premier mot, « Bereshit », traduit généralement par « Au commencement ».

J’ai eu déjà l’occasion d’expliquer aux nombreux Frères que j’ai emmené en Israël l’esprit de la mystique juive, et comment percevoir les « messages codés » de la Bible. En effet, chaque mot, mais aussi chaque lettre de chacun des 600.000 mots de la Thora a son importance, tout comme d’ailleurs certaines interprétations, particulièrement celle de Rashi, initiales de Rabbi Shimon Itshaki, rabbin qui vivait à Troyes en France, au Moyen-Age (XIIème siècle).

Ce n’est pas pour rien qu’il est dit que le Monde a été créé par les lettres de l’alphabet hébraïque.

Aussi, alors que le Peuple juif vient de lire ce Shabbat cette première section de la Thora, celle qui parle de la création du monde et commence par le mot « Bereshit », je choisis de rentrer dans ce texte, ou plutôt dans ce questionnement au travers de la pensée de l’un de mes Maîtres, le Rabbin Léon Ashkenazy plus couramment connu par son totem aux Eclaireurs Israélites de France « Manitou ».

Dans l’étude traditionnelle, il convient donc de rechercher le pourquoi de chaque mot du Lachon Hakodesh, la langue de la révélation, l’hébreu. C’est important car les universitaires ou les théologiens non versés dans cette étude spécifique, ne voient pas l’enseignement de sagesse transmis par ce moyen. Or, c’est par le biais du contenu de vérité des mots de la langue de la Révélation qu’on peut accéder à la vérité de la Thora, vérité du Créateur, différente des connaissances obtenues par les seules forces de l’intelligence humaine.

Voyons donc le texte de la Création dans la Bible :

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1,1)   

Bereshit bara Elohim et hashamayim veet haaretz.               

בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹהִים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ.

Les premiers mots de la Thora (Genèse 1 et 2)

Les premiers mots de la Thora (Genèse 1 et 2)

Le Monde.

Pour désigner ce qu’en français on appelle « le monde », l’hébreu dit : « Les cieux et la Terre ».

En effet, le mot Olam (pluriel Olamim) qui se traduit par « monde », signifie d’abord le temps que dure le monde. C’est beaucoup plus tardivement, après la rencontre avec les cultures environnantes qu’en hébreu rabbinique, ce même mot de Olam (pluriel Olamot) signifiera l’espace d’un monde ou sa spatialité. Or, c’est bien le monde, et ni D-ieu ni l’homme, qui fait l’objet du récit du commencement que l’on nomme « la Genèse ». C’est que, pour la parole biblique, D-ieu est une évidence, parce que l’homme est une évidence. L’objet de la perplexité, c’est le monde, car l’existence du monde est une énigme. Un « mystère », diraient les grecs, un « secret » préfèrent dire les rabbins…

Un mystère est une connaissance que l’on ne possède pas parce qu’on ne peut pas la posséder. Un secret est une connaissance que l’on ne possède pas actuellement, mais que l’on pourrait posséder à certaines conditions d’initiation.

Cela vient de ce que la notion même de création du monde échappe à la raison. Elle est renvoyée par le récit biblique à l’absolu du commencement, c’est-à-dire à l’impensable absolu. Les commentateurs traditionnels, et en premier lieu Rashi, indiquent que le premier des mots du récit, « Au commencement », pose problème et demande à être expliqué. En effet, la création ne pourrait avoir lieu avant son propre commencement, ni après, Ce « commencement » coïncide avec la création elle-même. Le mot semble donc bien être de trop. Que signifie-t-il ? Que désigne-t-il ? Nahmanide (1) signale que le terme même de création est un « secrt profond » que l’on ne peut comprendre à partir de l’écrit et ajoute que ceux qui le connaissent (par initiation) doivent se taire. Voici une exhortation bien curieuse ; Si ceux qui le connaissent doivent le taire, comment ceux qui l’ont appris l’ont-ils appris ? On le voit bien, ces « choses du commencement » ne sont pas simples !

Dès que leur problématique se trouve posée, elles renvoient à une tradition de sens hors de laquelle l’écrit reste ce qu’il est en fait, scellé, hermétique.

Il n’était nécessaire de commencer la Thora que par la première des lois données

à Israël. Pour quelle raison commence-t-elle par « Au commencement » ?

s’étonne Rshi. C’est que le message véhiculé par cette information de la prophétie hébraïque : « le monde est une création » dépasse en importance toute difficulté exégétique. La tradition rabbinique donne plusieurs dimensions doctrinales à ce message. L’une d’entre elles concerne le problème moral.

La création du monde : acte moral par excellence.

Pour les théologiens philosophes, croire en la création serait un acte de foi indémontrable, auquel on adhère pour des raisons subjectives, en général d’ordre mystique. Croire signifierait en ce cas que c’est ainsi qu’on préfère penser. Il s’agit, dans le sens strict, d’une opinion formulée en certitude de foi. Seuls les maîtres du Midrash (2). Ceux-là mêmes que l’on a coutume de réputer « mystiques », savent en donner une explication intelligible.

Selon eux, une annulation d’un point de l’Être absolu (l’Infini, le Ein Sof), antérieur à toute existence, précède la création ex nihilo (être à partir du néant). Or, si l’esprit humain éprouve une grande difficulté à maîtriser l’idée d’un être qui apparaît à partir du néant, il est en revanche plus réceptif à l’idée inverse, celle de la néantisation d’un point de l’être, La cessation d’existence au moment de la mort, quelle que soit la frustration affective qu’elle implique, nous est, hélas, une expérience familière. On prête moins attention - à cause sans doute de l’atmosphère de joie qui l’accompagne – à l’apparition d’une présence humaine, à la naissance de chaque enfant. Il en résulte qu’une création in nihilo, dans le point de néant résultant du projet de créer l’espace du monde, est bien plus intelligible que la notion inverse de création ex nihilo.

Quoi qu’il en soit, il est important de remarquer que la description métaphysique de l’acte de créer est toujours considéré par les maîtres du Midrash et de la Kabbala comme servant uniquement de support conceptuel à une notion d’ordre moral : créer, c’est donner l’être à autre que soi. Plus que notion métaphysique destinée à rester intelligible à quiconque n’est pas initié à l’hébreu des prophètes, il s’agit d’une catégorie de signification de sens moral. On notera que la racine bara, qui signifie en hébreu « créer » dans le sens de la création ex nihilo exprime simultanément en araméen l’idée de situer à l’extérieur (3) et celle de faire fils.

La notion de création considérée avec sérieux distingue donc en l’être deux essences : la créature dont toute l’essence consiste à recevoir l’être qui lui donne existence, et le Créateur dont toute l’essence consiste à donner l’être.

La relation primordiale est originellement une relation filiale. Le mot אב (av) qui signifie « père » en hébreu, est le premier mot de l’hébreu des prophètes ; il est formé en effet des deux premières lettres de l’alphabet hébraïque…

Cela explique sans doute pourquoi le texte de la Thora qui est lu à Rosh Hashana, le nouvel an juif, jour du souvenir de la création du monde, est celui du récit de la naissance d’Isaac, fils d’Avraham. Cette naissance, impossible mais nécessaire, est exemplaire du mystère, de l’énigme de la création du monde.

  1. Rabbin du XIIIème siècle, appelé au aussi le Ramban, médecin, exégète de la Bible et du Talmud, poète liturgique, philosophe et kabbaliste, il est considéré comme le décisionnaire majeur de sa génération, et l'une des plus éminentes autorités rabbiniques du Moyen Âge.
  2. Méthode de recherche sur le texte : voir Wilkipédia ou autres.
  3. Cf. le latin ex-sistere, littéralement « situer à l’extérieur ».

Cette petite étude est dédiée à l’élévation de l’âme de Paulette Vachon et à celle de Guillaume Toubol.

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30 septembre 2021 4 30 /09 /septembre /2021 22:01
LE MYOSOTIS DU DAUPHINE-SAVOIE PARTAGE LE DEUIL CRUEL DE SON BIEN AIME FRERE LAURENT T.

La nouvelle, reçue cet après-midi laisse abasourdi et horrifié : Un des premiers Fidèles d’Amour, un de ceux qui ont écrit dans ce blog, l’ont abondamment commenté, vient d’être frappé par la pire expérience qu’un homme puisse connaître : la perte de son enfant, de son unique fils. L’horreur absolue.

Evidemment, rien ne peut consoler d’une pareille épreuve. Absolument rien. Sauf, les témoignages de fraternité, dans une moindre mesure.

C’est dans ce contexte que le Myosotis du Dauphiné-Savoie tient à apporter toute son affection fraternelle à notre T.’.R.’.F.’. Laurent, ancien Grand Maître Provincial, mais surtout Frère éminent de la R.’.L.’. Menorah n°526, et expert reconnu du Rite Ecossais Ancien et Accepté.

Tous les Frères qui le connaissent l’entoureront à n’en point douter de leur sympathie.

Que le souvenir de Guillaume, innocent empreint de pureté, reste fort et soutienne son père brisé et endeuillé.

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12 septembre 2021 7 12 /09 /septembre /2021 15:22
Un bulletin de vote.

Un bulletin de vote.

C’est un vote clair et net qu’ont exprimé les membres du Souverain Grand Comité (sorte de parlement) de la GLNF vendredi 10 septembre 2021, qui conforte les orientations et la gestion du Grand Maître sortant, le Très Respectable Frère Jean-Pierre Rollet, qui achève son premier mandat le premier samedi de décembre. Ce vote doit maintenant être ratifié par les délégués des Loges lors de la Tenue de Grande Loge qui aura lieu ce jour-là.

Le résultat du vote confirme à une écrasante majorité la confiance et la reconnaissance qu’ont les membres du Souverain Grand Comité (dont la majorité sont les représentants des trente Provinces de la GLNF) dans l’action et la gestion du Grand Maître et de son équipe.

Par ailleurs, tous les rapports présentés par les différentes commissions de la GLNF ont été approuvés unanimement.

Sa légitimité est ainsi renforcée, et son deuxième mandat s’ouvrira ainsi sous les meilleurs augures.

Bien entendu, comme à toutes les élections, il y a eu quelques votes négatifs, ce qui est néanmoins surprenant puisqu’aucune critique concernant la gestion de la maison ne s’est faite jour.

Il serait donc intéressant qu’il soit expliqué pourquoi un vote « Non » peut se faire alors qu’aucun reproche n’est formulé dans l’enceinte qui devrait servir à cela.

Comme il serait inconcevable que cela puisse être le fait de personnages frustrés dans leurs ambitions personnelles qui régleraient ainsi des comptes simplement pour un problème d’égo, on peut, peut-être, penser que ce genre de vote est le fait de Frères qui ne veulent pas qu’un vote trop unanime fasse penser à un vote « à la soviétique » ?

 

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5 septembre 2021 7 05 /09 /septembre /2021 16:17
Rouleaux de la Thora.

Rouleaux de la Thora.

Dans la Tradition juive, il est dit que la section de la Thora lue chaque semaine est une source d’enseignement(s) pour le vécu de cette période… Ainsi, chacun peut trouver un éclairage ou des solutions pour ses problèmes du moment.

C’est ainsi que cette semaine, qui est aussi la rentrée maçonnique ou recommencent les Installations, la lecture de la huitième section du Livre du Deutéronome, évoque un principe qui n’est pas sans rappeler le Rituel d’Installation particulièrement la première phrase de l’exhortation aux Frères…

UN ECLAIRAGE SUR LA THORA ET LE RITUEL D’INSTALLATION DES VENERABLES MAÎTRES.

En effet, dans le Deutéronome (XXIX,9), Moïse commence le troisième et dernier des discours d’adieu qu’il adressa au peuple juif, le jour où il est appelé à quitter ce monde, en date du calendrier hébraïque du 7 Adar 2448.

Son discours s’ouvre en affirmant à ceux qui l’écoutent qu’ils se tiennent tous debout (Nitsavim, en hébreu) devant lui afin de sceller l’alliance entre D-ieu et eux.

Un commentaire Hassidique assez simple pose la question : Comment pouvons-nous authentiquement nous unir ? Et d’amener un éclairage : Après tout, certains d’entre nous sont des « leaders » tandis que d’autres sont des » puiseurs d’eau » et autres statut analogue.

Qu’ont en commun des hommes formant un si large spectre de statuts sociaux ?

La réponse est triple : en premier lieu, qui saura dire lequel est en définitive situé le plus haut sur l’échelle de la réussite ? Les apparences peuvent être trompeuses et nous avons tendance à nous surévaluer et à sous-évaluer les autres. Ensuite, le fait que nous nous soyons correctement évalués à l’aune de notre excellence dans un domaine particulier de la vie, n’exclut pas qu’il demeure des domaines dans lesquels d’autres nous surpassent. Chacun est, à un certain égard, un chef ; par conséquent, notre réussite collective dépend de la contribution unique de chacun.

Troisièmement, l’écart entre le Créateur et toute créature est infini. La conscience de notre propre insignifiance au regard à la réalité absolue de D-ieu exclut tout sentiment de supériorité que nous pourrions nourrir envers les autres. Lorsque nous prenons en compte ces trois points de vue, nous pouvons véritablement être solidaires et unis, non seulement en éprouvant de l’amour les uns pour les autres, mais encore à travers une attitude qui atteste la sincérité de ces sentiments.

Il semble bien que cet éclairage hassidique puisse s’appliquer à la compréhension de la démarche maçonnique mais aussi à celle de nos Rituels, particulièrement celui évoqué plus haut.

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 08:55
Sceau de la Grande Loge Nationale Française

Sceau de la Grande Loge Nationale Française

Le vendredi 10 septembre prochain, le Souverain Grand Comité de la GLNF procèdera à l’élection de son Grand Maître.

Il n’y a pas de suspens, car conformément au Règlement Intérieur, le Président du Conseil des Sages, le T.’.R.’.F.’. Raymond Sas. a annoncé que son Instance n’a reçu qu’une seule candidature, celle du Grand Maître actuel, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rol. qui sollicite ainsi un deuxième mandat, comme il y est autorisé par nos institutions.

L’issue du vote des membres du S.’.G.’.C.’. est donc sans surprise, encore faudra-t-il qu’il soit ratifié par celui de la Grande Loge, c’est-à-dire par les délégués des Loges de la GLNF.

L’élection d’un Grand Maître est toujours un moment important, tant il est appelé à marquer les années de son - ou de ses – mandat(s) par sa personnalité, sa vision, son savoir maçonnique et profane, ses valeurs et enfin son projet.

A la GLNF plus encore que dans les autres obédiences, c’est avant tout une question de confiance. C’est elle qui fonde la légitimité du Grand Maître.

Ce système a fait ses preuves depuis plus d’un siècle, à l’exception – notable et récente – d’une douloureuse expérience. Celle-ci s’est du reste finalement révélée salutaire amenant à une révision des statuts et instaurant d’efficaces garde-fous.

Depuis, les Grands Maîtres ont disposé d’une écrasante confiance venant des Loges (Pour son premier mandat, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet a été élu avec presque 97% des voix), et ont démontrés qu’elle était bien placée.

Même si en apparence l’opinion du rédacteur de ces lignes peut sembler partisane et le mode électoral fort peu démocratique, pour autant, il est salutaire que dans ce contexte, il n’y ait qu'une seule  candidature.

En effet, le préalable à cette annonce de candidature a été de répondre à la question de savoir, à la fois, qui peut être candidat et pourquoi il est candidat ?

Malgré l’expérience malheureuse évoquée plus haut et qui ne s’est produite qu’une seule fois en un siècle d’existence, la confiance doit rester le Maître mot dans l’Ordre maçonnique.

Toutefois celle-ci se mérite. Elle est le fruit d’un savoir-faire démontré.

En l’espèce, après le cataclysme qui avait frappé la GLNF, les voix – et les espoirs – se sont portés en 2012 vers le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Servel dont la personne et l’intégrité faisaient une quasi-unanimité pour ceux qui le connaissaient, et dont la sensibilité maçonnique suscitait une immense espérance.

Et les Frères de la GLNF n’ont pas été déçus. Bien au contraire, son action a été couronnée de succès bien au-delà des espoirs les plus fous.

Si sa réussite a été aussi éclatante, c’est qu’il a su s’entourer d’une équipe ultra compétente, au premier rang de laquelle figurait le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet.

Le T.'.R.'.F.'. Jean-Pierre Rollet, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française.

Le T.'.R.'.F.'. Jean-Pierre Rollet, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française.

C’est parce qu’il a pu apprécier les aptitudes de ce dernier sur le chantier que pour son deuxième mandat il a appelé le T.’.R.’.F.’. Rollet à lui succéder en le désignant en qualité de Député Grand Maître pour le préparer à cette haute fonction.

Qu’est-ce qui lui a permis de faire ce choix ?

A notre avis, ces deux dimensions : Outre son intégrité et ses qualités personnelles, personne ne connaît aussi bien la maison GLNF, et personne n’a un bilan aussi impressionnant que lui.

En effet, après une progression normale au sein de ses Loges, et  avoir été Vénérable Maître, Jean-Pierre Rollet est devenu Grand Officier Provincial et enfin Grand Maître Provincial. Autant dire qu’il connaît comme nous tous le fonctionnement des Loges, mais aussi l’art de gérer une Province, et de motiver les Frères.

Puis, dans les Instances nationales, il a assumé deux mandats à la tête de la Grande Chancellerie obtenant des résultats formidables en compagnie du Grand Maître Honoraire, le T.’.R.’.F.’. Jean-Claude Tar..

Il a ensuite assumé successivement la fonction d’Assistant Grand Maître puis celle de Député Grand Maître, fonction dans laquelle il s’est préparé durant trois années à la Grande Maîtrise.

Ce parcours est rappelé pour bien démontrer que pour être candidat, il faut pouvoir se prévaloir d’une parfaite connaissance du monde maçonnique, à la fois en interne et à l’international. Et encore, il n’est pas fait mention du parcours au sein des Juridictions, lui aussi éloquent.

Voici des éléments de confiance édifiants. Mais il est vrai que la confiance peut être déçue.

L’a-t-elle été à l’issue de son premier mandat du Grand Maître ? Pour tous les Frères de la GLNF, il est clair que non, bien au contraire.

Malheureusement, ce mandat a été rapidement marqué par la pandémie du Covid 19.

L’action du Grand Maître s’est aussitôt déployée, sans perdre une minute afin que chaque Frère puisse être immédiatement assisté en cas de nécessité liée au virus…

Cette action a été exemplaire. Immédiatement les mesures gouvernementales ont été appliquées au sein de nos locaux et de nos Loges, et nos Rituels adaptés afin d’éviter toute prise de risque.

Dès lors, il serait incompréhensible que quiconque puisse ne pas accorder par son vote sa confiance au Grand Maître…

C’est certainement la raison pour laquelle aucune autre candidature n’est apparue, ce qui est d’ailleurs aussi une marque de confiance, et signe que le destin de la GLNF est entre de bonnes mains.

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15 août 2021 7 15 /08 /août /2021 17:38
Annonce faite dans "Le Moniteur".

Annonce faite dans "Le Moniteur".

Alors qu’on célèbre cette année le bicentenaire du décès de l’Empereur Napoléon Ier, le Myosotis du Dauphiné-Savoie choisit lui, de commémorer le deux cent cinquante-deuxième anniversaire de sa naissance, aujourd’hui 15 août 2021, jour de l’Assomption.

C’est sur un aspect assez peu connu que votre blog préféré choisit de mettre le focus ;

A l’âge de 29 ans à peine, le Général Bonaparte à parfaitement intégré à la fois les récits bibliques, l’histoire et surtout son sens : il projette de rétablir Israël et le Peuple juif dans leur ancienne grandeur, il promet « aux héritiers légitimes de la Palestine : Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale ! ».

Il faut dire que le jeune officier Napoléone Buonaparte d’une part était acquit aux idées de la Révolution française, mais, originaire de Corse et un temps sympathisant des idées de Pasquale Paoli, s’était familiarisé à celles qui voulaient rétablir les juifs dans leurs droits de citoyens dans les pays où ils résidaient.

Ainsi, il est connu que lorsqu’il entra avec son armée à Ancône, constatant que les juifs portaient des bonnets jaunes et des brassards avec l’étoile de David, il en demanda la raison et lorsqu’il obtint la réponse choquante que depuis l’instauration par l’Inquisition de lois discriminantes à l'égard des juifs il en était ainsi, il ordonna immédiatement de les enlever pour les remplacer par une cocarde tricolore. Il libéra de la même manière les Juifs des ghettos de Rome, Venise, Vérone et Padoue, les autorisant à pratiquer leur culte en abolissant les lois de l’Inquisition.

Par ailleurs, même si on n’a pas oublié le « décret infâme » qui peut s’expliquer par les mentalités de l’époque additionnées au poids de l’église, on se souvient que c’est bien l’Empereur Napoléon qui a fondé le Consistoire Central Israélite de France, une institution créée en 1808 par pour administrer le culte israélite en France, qui existe toujours de nos jours. Il nomma ainsi le premier Grand Rabbin de France.

Quand son médecin, à Sainte-Hélène, lui demanda la raison de sa sympathie pour les Juifs, Napoléon répondit :

« Je voulais libérer les Juifs pour en faire des citoyens à part entière. Ils devaient bénéficier des mêmes avantages que les catholiques et les protestants. J’insistais pour qu’ils soient traités en frères puisque nous sommes tous les héritiers du judaïsme. En outre, je pensais attirer en France un renfort précieux. Les Juifs sont nombreux et ils seraient venus en masse s’installer dans un pays qui leur accordait plus de privilèges que partout ailleurs. Sans les événements de 1814, bien des Juifs de toute l’Europe seraient venus s’établir en France, où liberté, égalité, fraternité leur étaient assurées et où la porte des honneurs leur était ouverte. Ils auraient ainsi participé à la grandeur nationale ».

C’est donc lui qui le premier, un siècle avant Théodore Herzl, eut le projet de rétablir un

Etat juif en Palestine comme le montre ce document :

« Proclamation à la nation Juive Quartier général Jérusalem,

 1er floréal, an VII de la République Française (20 avril 1799)

 Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine :

 Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale !

Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s’ils n’ont pas les dons prophétiques d’Israël et de Joël, se sont rendu compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s’enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10)

Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l’histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d’ignominie. Bien que l’époque et les circonstances semblent peu favorables à l’affirmation ou même à l’expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd’hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélite.

La Providence m’a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n’est plus à craindre pour la ville de David. 

Héritiers légitimes de la Palestine ! 

La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu’elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires.

 Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n’a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à étouffer ce courage.

Hâtez-vous ! C’est le moment qui ne reviendra peut-être pas d’ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d’adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20) »

Par cette proclamation imprimée et datée le 20 avril 1799, Bonaparte aurait créé un État d’Israël indépendant 150 ans avant l’heure ! Malheureusement, son échec devant Saint-Jean d’Acre lui fit échouer  dans son dessin.

Cependant, dans son contenu, quelle connaissance de l’histoire et surtout, quelle clairvoyance !  Les politiques israéliens contemporains ne sauraient mieux dire !

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3 août 2021 2 03 /08 /août /2021 14:16
DECES DU TRF BRUNO ROMMELAERE ANCIEN GRAND MAÎTRE PROVINCIAL DES FLANDRES (R.I.P).

C’est un homme très courageux dont on a célébré les obsèques, hier lundi 2 août 2021.

Courageux à plus d’un titre.

Courageux, parce qu’il y quelques années maintenant, devant de graves déviances, il n’avait pas hésité, alors qu’il était Assistant Grand Maître Provincial, à intervenir pour rétablir les valeurs maçonniques – et la simple morale universelle – s’attirant l’inimitié de tous ceux qui étaient impliqués dans ces déviations, comme celle de tous ceux qui lui reprochaient d’avoir fait courageusement ce qu’eux n’avaient pas fait…

Courageux aussi, parce que c’est ainsi qu’il a fait face depuis six ans à un lymphome pernicieux, contre lequel il a lutté jusqu’à ce que la maladie l’emporte, finalement.

Courageux aussi, parce qu’il a dû faire face à une odieuse – horrible, devrais-je écrire – campagne de diffamation à caractère profane, et orchestrée par un – ou des ? – profane(s) qui sans la moindre retenue ont usé des ressorts les plus sordides, les plus infâmes pour essayer de lui nuire et de le discréditer.

Le propos ici n’est pas de prendre parti pour qui que ce soit. Le fond de l’affaire ne présentant ici aucun intérêt, mais bien de s’élever contre la forme : celle qui consiste à s’acharner contre un homme malade qui lutte pour survivre tout en assumant en même temps la gestion d’une Province. Cela et seulement cela.

Déjà, celui qui se fait l’auteur de lettres anonymes a signé sa couardise et son ignominie, mais surtout, celui qui va jusqu’à voler une clef USB dans la poche d’un homme au bord de la tombe et s’en sert pour lui nuire, doit savoir que là-haut, il est déjà jugé… Oui, un homme a été capable de cela, il y a moins de deux mois !!!

Le profane capable de cela, devrait savoir que dans profane, il y a l’action de profaner.

En l’espèce, ce n’est pas seulement la dignité d’un homme qui s’apprête à rencontrer son Créateur qui est profanée, mais tout simplement la dignité humaine et les valeurs universelles.

Personnellement, je n’aimerais pas être à sa place le jour ou lui aussi comparaîtra devant le Tribunal céleste…

En effet, toute personne qui connaît un peu le fonctionnement des maladies cancéreuses, sait que la psychologie tient une part importante et que ces graves contrariétés n’ont pas pu ne pas jouer un rôle dans le développement funeste. Il faudra que ce – où ces – profane(s) vivent maintenant avec cela.

Heureusement, face à cela, il y a eu des comportements humains et fraternels exemplaires, et à cet égard, il est aussi juste qu’important de rendre hommage à celui qui jour après jour a apporté un réconfort constant à Bruno, le T.’.R.’.F.’. Jean-Pierre Rollet Grand Maître de la GLNF, le soutenant, aidé en cela par son Député Jean Yzé. .

Hommage aussi au Collège Provincial des Flandres, et particulièrement à son Député Grand Maître Provincial – qui doit prendre la succession – le T.’.R.’.F.’. Jacques Chr. qui depuis son entrée en fonction a largement contribué à la gestion de la Province, particulièrement durant les longues hospitalisations de Bruno.

De même, respect au Conseil des sages de cette province, constitué des anciens Grands Maîtres Provinciaux qui l’ont eux aussi soutenu.

Enfin, le plus bel hommage a été rendu au T.’.R.’.F.’. Bruno Rommelaere lors de ses obsèques, par la présence en pleine crise du Covid 19 et au milieu des vacances d’été, de plus d’une centaine de Frères, parmi lesquels on reconnaissait, outre les anciens Grands Maîtres Provinciaux des Flandres, les TT.’.RR.’.FF.’. Gerard But. et Jean-Louis Mar., de nombreux Grands Maîtres Provinciaux de différentes Provinces de la GLNF (notamment celui de la Province de Paris, le T.’.R.’.F.’. Bertrand de Lau., celui de la Province de Beauce Rives de Seine, le T.'.R.'.F.'. Christian Lac. et son Député Grand Maître Provincial, le R.'.F.'. Philippe Pan.), le Grand Premier Surveillant de la GLNF, le T.’.R.’.F.’. Guy Bru., ou encore le Pro Premier Principal de l’Arche Royale, le T.’.R.’.F.’. Denis Mar.

Que le courage de Brno reste un exemple pour tous.

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10 juin 2021 4 10 /06 /juin /2021 15:26
Sceau de la Grande Loge d'Israël

Sceau de la Grande Loge d'Israël

Habitant depuis longtemps à Tel-Aviv, c’est un vrai plaisir de visiter des loges appartenant à d’autres provinces.

C’est ainsi qu’il m’a été possible de visiter la R.’.L.’. France n°77 à l’Or.’. de Rehovot, loge avec laquelle les Frères de la GLNF ne peuvent qu’avoir des affinités ne serait-ce que par le nom qu’elle porte et parce qu’elle pratique le Rite Ecossais Ancien et Accepté en français.

De plus, son Vénérable actuel, le T.’.V.’.F.’. Jean-Marc David, n’est autre que le Garant d’Amitié de la GLNF près la Grande Loge d’Israël, ce qui créé naturellement des liens privilégiés.

Autant dire que dans cette loge chaleureuse et accueillante, les Frères français se sentent chez eux.

Médaille de la RL France n°77

Médaille de la RL France n°77

Ce soir-là un Frère Ch’ti présentait un morceau d’architecture montrant une recherche très personnelle sur le sujet traité : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse », selon la parole du Président du Grand Sanhédrin, Hillel l’Ancien (Hillel hazaken).

De même, les Frères ont pu écouter les impressions d’initiation de Frères récemment admis au sein de cette loge, dont un, juif ultra-orthodoxe, nous a fait en 5 minutes un tour d’horizon philosophique stupéfiant, évoquant les philosophies grecques, allemandes et naturellement hébraïque, pour finis sur l’évocation d’Ordo Ab Chao !!!

La Loge n’a pas de souci à se faire, la colonne du septentrion est bien décorée, et par des Apprentis de grande qualité, pleins d’avenir.

C’est l’occasion de rendre un hommage à cette belle et prestigieuse loge et aux Frères qui la composent (parmi lesquels quelques ch’tis – qu’il est bon de pouvoir s’exprimer dans cette langue si chantante en rêvant à un bon Maroilles pas si loin de Gaza ! – et des Frères originaires de toutes les parties de la France).

Ancienne médaille de la RL France n°77

Ancienne médaille de la RL France n°77

Fondée en 1993 à Jérusalem dans les carrières où étaient taillées les pierres servant à l’édification du Temple, consacrée par le TRF Claude Charbonniaud alors Grand Maître de la GLNF secondé par le TRF Yves Trestournel, mon inoubliable parrain, ainsi que par le Grand Maître de la Grande loge d’Israël, Mordehaï Blazer, la Loge France a vu se succéder des Vénérables qui l’ont marquée, et dont les premiers, lorsque la loge se trouvait à Jérusalem étaient :

1993-1994 : le V.’.F.’. Alex Falcon, premier vénérable Installé lors de la consécration.

1994-1996 : le R.’.F.’. Yehouda Djaoui, notre sympathique médecin d’origine marseillaise qui est devenu par la suite Grand Inspecteur Régional de la Région de Jérusalem (équivalant de nos Grands Maîtres Provinciaux).

1996-1997 : le R.’.F.’. Alex Mer. lui aussi devenu par la suite Grand Inspecteur Régional. 1997-1999 : le R.’.F.’. Matti Ben Avraham, notre Frère corse, mémoire vivante de la Franc-Maçonnerie yérosolomitaine, devenu lui aussi Grand Inspecteur Régional de la Région de Jérusalem.

1999-2001 : le V.’.F.’. Christian Mac.

2001-2003 : le V.’.F.’.  Roland Sar.

2003-2004 : le V.’.F.’. Benjamin Lan.

La Loge France a ainsi accompagnée le T.’.R.’.F.’. Ephraïm Fuks alors Grand Maître de la Grande Loge de l’Etat d’Israël pour une visite à la GLNF.

Visite du TRF Ephraïm Fuks Grand Maître de la Grande Loge d'Israël (à droite en nœud papillon, au premier plan à droite, le RF Yehouda Djaoui VM dela RL France n°77, et à sa droite le TRF Claude Charbonniaud, Grand Maître de la GLNF.)

Visite du TRF Ephraïm Fuks Grand Maître de la Grande Loge d'Israël (à droite en nœud papillon, au premier plan à droite, le RF Yehouda Djaoui VM dela RL France n°77, et à sa droite le TRF Claude Charbonniaud, Grand Maître de la GLNF.)

A partir de 2004, la Loge a été mise en sommeil, faute de Frères francophones, jusqu’au 22 janvier 2020, où ses feux ont été rallumés, installée par le T.’.R.’.F.’. Victor Serezo Grand Maître honoraire, en présence du T.’.R.’.F.’. Suliman Salem Grand Maître de la Grande Loge d’Israël.

Par ailleurs, quel plaisir de visiter aussi des loges israéliennes à Jérusalem.

Hier encore, une très belle tenue commune entre la R.’.L.’. du Mont Sion n°2 sur le Tableau des loges de la Grande Loge de l’Etat d’Israël, et de la R.’.L.’. Rabbi Chimon Bar Yohaï (Rachbi) n°8 créée à l’époque du mandat anglais par des officiers britanniques qui voulaient étudier la Kabbale. Aujourd'hui, on y étudie bien ce domaine, mais naturellement sans les anglais...

Les sceaux des deux loges.

Les sceaux des deux loges.

Un jeune profane a été Initié au Rite Emulation, pratiqué de manière très rigoureuse par ces Loges. Très impressionnantes explications du tableau de loge et de la présentation des outils, avec des apports très profonds, directement tirés de la Kabbale…

Dans ces loges ou l’égrégore est très perceptible, se côtoient dans une grande fraternité des Frères juifs de tous les niveaux de pratiques religieuses – ou de non pratique – mais tous croyants, des Frères chrétiens, druzes ou musulmans.

Les Trois livres sur l'autel.

Les Trois livres sur l'autel.

Spécificité de la maçonnerie israélienne, à la Grande Loge d’Israël, sur l’autel ce n’est pas le Volume de la Loi Sacrée qui est ouvert, première des trois grandes lumières de la Franc-Maçonnerie. Non. Ce sont Les Volumes de la Loi Sacrée, qui sont ouverts, ensemble. Dans l’ordre chronologique, la Torah, les Evangiles et le Coran.

HISTOIRES MACONNIQUES…

Ici, pas de tensions, règnent la Lumière, la Paix et l’Harmonie. Quel beau message que délivre la Franc-Maçonnerie israélienne, dans une région affligée par le terrorisme, actuellement particulièrement celui du Hamas, qui entre autres preuves de paix et de tolérance bannit la Franc-Maçonnerie* et la punit de mort…

Mais le comble : en arrivant dans la loge, j’ai été renvoyé à ma jeunesse

En ce temps-là (au siècle dernier), lorsque j’effectuais mon service militaire dans un régiment de para-commandos, j’avais un sous-officier qui me pourrissait la vie, au point qu’à l’époque, s’il avait été heurté par une balle perdue malencontreusement échappée de mon « Galil » à l’insu de ma propre volonté, je n’aurais pas été particulièrement bouleversé…

Or, le Vénérable qui m’a accueilli, malgré son aspect rond et bonhomme, avait un regard très particulier, très perçant… Ce regard, jamais je n’aurais pu l’oublier ! C’était bien celui de mon sergent, et malgré les kilos et son visage arrondi, j’ai reconnu le regard de celui qui était autrefois un redoutable guerrier ! Et c’est ainsi que nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre, en affectueuse fraternité, faisant évidemment fi d’un passé lointain…car bien évidemment, par la suite, prenant moi-même des responsabilités, j’ai bien compris que c’est ainsi qu’il a forgé mon caractère comme celui de mes camarades, ce qui sans doute nous a servi toute notre vie, et pour certains, sauvé la vie !

Quelle belle chose que la Franc-Maçonnerie !

 

 

* L’article 22 de la « Charte d’Allah », la Charte du mouvement islamiste palestinien Hamas (« Mouvement de la résistance islamique »), rendue publique le 18 août 1988, fournit une frappante illustration de cette sombre vision de l’histoire moderne : « Depuis longtemps les ennemis complotent, habilement et avec précision, pour réaliser leurs objectifs. […] Avec leur argent, ils ont pris le contrôle des médias du monde entier : presse, maisons d’édition, stations de radio, etc. Avec leur argent, ils ont suscité des révolutions à travers le monde afin de servir leurs intérêts et de réaliser leurs objectifs. Ils étaient derrière la Révolution française, la Révolution communiste et toutes les révolutions dont nous avons entendu parler. Avec leur argent, ils ont créé des organisations secrètes à travers le monde pour saboter les sociétés et servir les intérêts sionistes. Ces organisations sont : les francs-maçons, le Rotary Club, les Lions Club, le B’nai B’rith, etc. […] Ils ont été derrière la Première Guerre mondiale quand ils ont aboli le Califat islamique, réalisant des gains financiers et contrôlant les ressources. Ils ont obtenu la Déclaration de Balfour, créé la Société des Nations pour diriger le monde. Ils ont été derrière la Seconde Guerre mondiale, dont ils ont tiré d’énormes profits en spéculant sur le matériel de guerre, et ont ouvert la voie à la création de leur État. Ils ont été les instigateurs de l’abolition de la Société des Nations pour la remplacer par les Nations Unies et le Conseil de Sécurité afin de gouverner le monde à travers ces deux organisations. Il n’existe aucune guerre dans n’importe quelle partie du monde dont ils ne soient les instigateurs. »

(Taguieff, L’Imaginaire du complot mondial, empruntée à la mythologie occidentale du grand complot : op. cit., p. 35-37.)

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5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 08:55
Regardez bien cette photo: il s'agit du visage de l'Empereur Napoléon reconstitué par intelligence artificielle par une start-up israélienne.

Regardez bien cette photo: il s'agit du visage de l'Empereur Napoléon reconstitué par intelligence artificielle par une start-up israélienne.

Le 15 aout 1769 naissait à Ajaccio en Corse, Napoléone Buonaparte, enfant dont le destin fascine jusqu’à aujourd’hui.

Né dans une famille de nobliaux désargentés, il s’est érigé à force d’un travail acharné jusqu’aux plus hautes fonctions, celles d’officier d’artillerie (jeune capitaine c’est par son action décisive que Toulon est repris aux anglais), de général (à 34 ans !), de 1er Consul, puis à celle incroyable d’Empereur des Français.

Ses détracteurs restent nombreux. A tel point que, même deux cents ans après sa mort, la République comme les médias se montrent incapables de rendre à ce grand français l’hommage qu’il mérite, lui qui a tant aimé la France et tant fait pour elle. Jusqu’à aujourd’hui, le pouvoir entend non pas « célébrer » la mémoire de l’empereur, mais la « commémorer ». Quelle étrange pudeur !

Les reproches qu’ils formulent n’ont pas à être ignorés, et ne sont pas toujours injustifiés, mais le principal ne semble pas fondé : la boucherie constituée par ce qui est appelé « les guerres napoléoniennes ». Or, à y regarder de près, le petit corse n’a jamais provoqué une guerre, mais à toujours dû subir et faire face à des coalitions de souverains étrangers qui déclaraient la guerre à la France. Deux exceptions à cela :

  • La campagne d’Egypte qui avait pour but de concurrencer la vieille Angleterre aux Indes.
  • La campagne de Russie, mais qui a été décidée en raison du fait que l’empereur Alexandre avait trahi sa parole de respecter le blocus continental à l’égard du vieil ennemi de la France à l’époque, l’Angleterre. C’est donc pour interdire les ports européens au nord et à l’est que l’Empereur s’est engagé vers ce qui s’avèrera être un désastre.

Qu’est-ce en comparaison des guerres provoquées par le roi François Ier ou Louis XIV ?

Certes, il y a 4 reproches qui peuvent objectivement être adressées à l’Empereur :

  1. Lorsqu’il n’était que le général Napoléon Bonaparte, lors de la campagne d’Egypte, il décide de remonter par le désert du Sinaï vers la Terre d’Israël pour prendre l’empire ottoman à revers. Lorsqu’il conquiert la petite ville de Jaffa, l’armée française massacre tout ce qu’elle peut. Une partie importante de la garnison arrive à se retrancher, ce qui fait perdre un temps précieux aux français. Pour en finir, des émissaires sont envoyés aux musulmans pour négocier une reddition contre la vie sauve. Une fois l’accord conclu, Bonaparte s’emporte et crie : « Que veulent-ils que j’en fasse ? ». Durant trois jours, les prisonniers sont exécutés de manière barbare, soit à la baïonnette, soit noyés, pour économiser les munitions. Un horrible crime de guerre, qui aura de graves conséquences lors du siège de Saint-Jean-D’acre, ou il sera vaincu. Un sort identique aurait d’ailleurs été réservé aux femmes. Sans vouloir justifier ces faits inqualifiables, il faut aussi rendre en considération que dans les mœurs de l’époque, et notamment dans cette région, ce n’était pas forcément unique.
  2. Le Décret infâme (curieusement cela n’a jamais choqué personne).
  3. Le rétablissement de l’esclavage, acte objectivement odieux, même avec la mentalité de l’époque. Mais, il n’a personnellement jamais disposé d’esclaves, et le regrettera à Sainte-Hélène.
  4. A Waterloo, son génie militaire ne s’exprime plus aussi magistralement que précédemment. L’Empereur a vieilli, il est malade. Il n’a plus l’allant de sa jeunesse. Il ne prend pas la peine, par exemple, de visiter les troupes pour les galvaniser, ni d’inspecter le terrain. Funeste erreur. S’il l’avait fait, il se serait rendu compte que le terrain était gorgé d’eau, boueux, et que donc les boulets de ses canons ne rebondissaient pas pour faire des trouées dans les rangs ennemis, mais restaient fichés dans la boue…Ce détail a notablement contribué à la défaite française. Notons que cette bataille a été la plus grande bataille de Francs-Maçons de l’histoire dont la fine fleur a été fauchée sur la morne plaine.

Mais…Même si ces évènements constituent des tâches à la gloire de l’Empereur Napoléon, il faut les situer dans le contexte de son œuvre au service de la France qui elle, est magistrale.

En effet, Napoléon, à fait entrer la France à son époque dans l’ère moderne tout en gardant les traditions qui ont fait la réputation de la France, il a bâti les fondements d’une société avancée en imaginant les socles éducatifs, juridiques, administratifs, économiques et même architecturaux qui servent toujours aujourd’hui à notre démocratie :

Son œuvre, son héritage :

Diffusion des idées de la révolution.

Le Code Civil. Le Code Pénal.

Les Lycées. Le baccalauréat.

La Banque de France.

Le Franc.

La Cour des Comptes.

Le Conseil économique et social.

Le Conseil d’état.

Le Conseil des Prud’hommes.

Les Préfets et les préfectures (134 départements !).

Les Chambres de Commerce.

La liberté des cultes.

Les consistoires organisant « le culte israélite ».

La Légion d’honneur.

Collier de Grand Maître de la Légion d'Honneur ayant appartenu à l'Empereur Napoléon.

Collier de Grand Maître de la Légion d'Honneur ayant appartenu à l'Empereur Napoléon.

Sur le plan architectural, il a embelli Paris :

L’arc de Triomphe, la colonne Vendôme, le Pont Napoléon, l’ajout d’une partie du Louvre, le numérotage des rues.

Bien-sûr, il y a le plan militaire où là aussi, il a pu exprimer son génie militaire et son talent :

Pour autant, comment oublier que ce génie militaire a sauvé la France à de multiples reprises :

Toulon le 20 décembre 1793 avec la batterie de canons qu’il commande en tant que capitaine d’artillerie, la « Batterie des gens sans peur ».

Lodi le 10 mai 1796

Arcole du 15 au 17 novembre 1796

Rivoli le 14 janvier 1797

Les Pyramides le 21 juillet 1798

Marengo le 14 juin 1800

Ulm le 19 octobre 1805

Austerlitz le 2 décembre 1805

Iéna le14 octobre 1806

Eylau le 8 février 1807

Friedland le 14 juin 1807

Wagram le 6 juillet 1809

La Moskova le 7 septembre 1812

Moscou le 14 septembre 1812

Leipzig le 19 octobre 1813

Champaubert le 10 février 1814

Montereau le 18 février 1814

Sous son impulsion et avec son aide, les sciences (il était membre actif de l’Académie des Sciences) ont fait un énorme bond en avant, la médecine particulièrement.

De même sous son règne, la Franc-Maçonnerie a pris un essor très important. Les loges se sont démultipliées et étaient même présentes au sein de la Grande Armée avec de multiples loges militaires.

On n‘a jamais su avec certitude si l’Empereur était Franc-Maçon ou pas. Les historiens se déchirent toujours entre ceux qui l’affirment et ceux qui le réfutent. Mais aucun d’eux n’a été en mesure d’apporter de preuve irréfutable dans un sens ou l’autre. Il n’existe pas de registre de présence signé de la main de Napoléon ni de Planche tracée relatant son initiation ni sa présence en loge. Ce qui est sûr c’est que la plupart de ses maréchaux – sans parler de ses généraux – « en étaient », comme ses frères, notamment Joseph, son frère aîné, Grand Maître du Grand Orient de France.

Mais surtout, il lui revient d’avoir coupé avec les mauvaises pratiques de l’Ancien Régime et même de la révolution à laquelle il a mis un terme en instituant la réussite au mérite et non en fonction de la naissance ou des relations…Ceci constitue l’une des beautés de la République Française jusqu’à aujourd’hui.

Armoiries de l'Empereur Napoléon Ier.

Armoiries de l'Empereur Napoléon Ier.

Enfin, on omet toujours de rappeler que l’Empereur Napoléon Ier aimait tellement les Français qu’il s’est sacrifié en se retirant à deux reprises, la première fois en 1814 après la campagne de France – il est vrai trahis par plusieurs de ses maréchaux - en abdiquant en faveur de son fils pour que d’une part les coalisés cessent leurs exactions et attaques tant contre l’armée française que contre les civils. Il ne voulait pas, en se maintenant, prendre le risque d’une guerre civile, et ne voulait pas que le sang français coule inutilement.

Le même schéma s’est produit à l’issue de la tragique défaite de Waterloo, et l’Empereur au lieu de réduire le Sénat hostile pour se maintenir, voire reconstituer une armée, s’est livré aux anglais qui ont trahis leur parole en l’envoyant dans la sinistre île de Sainte-Hélène au lieu de le laisser se retirer dans la campagne anglaise comme promis par le Capitaine du Bellérophon, navire à bord duquel il s’est constitué prisonnier.

L’Empereur laisse donc un souvenir et un bilan incroyable, faisant en comparaison pâlir de honte les dirigeants politiques contemporains. C’est probablement pour cela qu’ils cherchent méthodiquement à faire disparaître son souvenir.

Peine perdue, l’Empereur Napoléon, son histoire, son œuvre perceptible dans tous les pans de la société française est dans le cœur de tout bon français.

Puisse son exemple et son souvenir inspirer notre futur et guider nos pas, et que retentisse encore Le Chant du départ. 

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Présentation

  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Référence et remerciements:

 

Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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