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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 10:16

Que les faits sont parlants…

Voilà plusieurs années que d’étapes en étapes, ils démentent toute la démarche d’Alain Juillet, négociant en vain, et de son clan qui vont d’échecs divers et variés en ridicule avéré. Si « on reconnait l’arbre à ses fruits » ce clan devrait être un chêne…

Devant l’accumulation de tant de fiascos, beaucoup d’observateurs notaient le silence assourdissant des responsables du naufrage de cette nouvelle Obédience FMR et de cette Confédération toutes deux fondées sur les plus mauvaises bases qu’il soit : mensonge, et absolutisme.

N’ayant pas le choix et voulant tenter d’éviter la débandade de ses troupes, l’actuel Grand Maître de cette obédience - que toutes les obédiences régulières de la planète ont refusé de reconnaître (et en même temps que Président de la Confédération Maçonnique Française elle aussi vide de reconnaissance), a diffusé un communiqué dont les accents victorieux ne font que mettre en relief l’étendue de la Bérézina dont il est l’auteur : échec à éliminer la GLNF, échec à supplanter la GLNF, échec à obtenir la reconnaissance de la GLUA, Échec à obtenir la reconnaissance européenne, échec à obtenir les reconnaissances américaines ; bref échec à tenir ses promesses infondées, inventées pour inciter des Maçons sincères à quitter la GLNF dans le seul but de lui offrir à lui un titre qu’il n’aurait jamais pu obtenir…

Ce qui frappe surtout sous la plume de ce bien curieux Grand Maître, ce sont les formules agressives et guerrières, comme le ton aussi martial que lyrique qu’utilise ce « caporal » défait et désavoué par toutes les instances maçonniques mondiales. Il voulait imposer ses propres règles à toute la Franc-maçonnerie régulière à travers la planète, du haut de son obédience d’à peine deux ans…

Pour illustrer cette violence, je me suis permis de mettre en rouge toutes les mentions belliqueuses et se voulant blessantes figurant dans son communiqué. Vous le lirez, elles sont bien nombreuses pour un homme qui se prétend représenter «… le courant de la Maçonnerie « andersonienne », celle des origines, celle de la quête spirituelle la plus ouverte, dans la rigueur des travaux et le respect des rituels, ayant pour objet de perfectionner l'homme (…) ».

Cette accumulation est particulièrement éloquente, et démontre – s’il en était encore besoin – quel esprit préside à l’irruption de cette bande qui a prétendu incarner la maçonnerie française et qui résonne en ces termes : « rapport de forces », « cibles d’attaques », « bastions », « splendide isolement », « obédiences militantes », « férule », « formalisme désuet », « force » etc..

En bleu, vous trouverez aussi quelques commentaires sur cette bien curieuse réécriture de l’histoire que commet Alain Juillet, qui dans son style, reste bien l’ancien Grand Inspecteur de Monsieur François Stifani.

COMMUNIQUE

Paris, le 17 décembre 2014

Rassembler en France la Franc-maçonnerie régulière de Tradition (1)

La Confédération Maçonnique de France (CMF) qui porte l’ambition de réunir, en France, les

Grandes Loges qui se reconnaissent dans les critères de la Franc-maçonnerie de Tradition dérange manifestement le paysage maçonnique français et suscite, à juste titre, la crainte de voir se modifier le rapport de forces actuel. (2)

Cette grande idée, lancée de Bâle (3) un jour d’été 2012, à mesure qu’elle a pris corps, est devenue la cible d’attaques, de rumeurs, de désinformations, aussi bien sur la place publique et le parvis des temples que dans les coulisses des Chancelleries des Grandes Loges dans le monde.(4) De fait, la création de la CMF est venue perturber l’ordre établi entre deux « bastions » diamétralement opposés mais se rejoignant pour la circonstance :

- d’un côté, une Maçonnerie « régulière-reconnue », enfermée dans son splendide isolement, (5)

- de l’autre, une Maçonnerie sociétale et engagée qui affiche la prétention d’orienter, seule, la Franc maçonnerie en France. (6)

Une volonté commune réaffirmée

Dans ce contexte, la Confédération Maçonnique de France tient solennellement à réaffirmer son unité et sa détermination.

Unité autour des principes qui régissent la Franc-maçonnerie régulière de Tradition tels qu’ils ont été énoncés dans le Traité fondateur de la CMF ; ils se réfèrent, sans réserve, aux principes définis par les Constitutions d’Anderson. (7)

Détermination, car ce projet s’inscrit dans le temps de l’histoire, un temps qui n’est ni celui des blogs(8) ni celui des obédiences militantes. (9)

L’objectif de rassembler en France les Grandes Loges régulières ne se fera pas en un jour ; il sera poursuivi malgré quelques péripéties et en dépit de ses détracteurs.

Alain BERNHEIM, l’historien incontestable (10) de la Franc-maçonnerie française et anglo-saxonne, ne s’y trompe pas ; dans son dernier ouvrage qu’il consacre à la « Régularité maçonnique » il constate :

« Vous avez la chance, si vous êtes un maçon français, de vivre en 2014 parce que 2014 est une année essentielle pour la franc-maçonnerie française. Il y a un peu plus de deux siècles, elle était unie. Son union n’a pas duré plus de cinq ans. Aujourd’hui, elle tente à nouveau de réaliser son union. Ce n’est pas une entreprise facile, …. ». (11)

Une dynamique bien réelle

N’en déplaise à ses détracteurs, la Confédération Maçonnique de France repose, désormais, sur trois piliers :

- d’abord, la reconnaissance mutuelle de ses Grandes Loges constitutives ; elle permet, depuis près de deux ans, aux Loges et aux Frères de se rencontrer et de travailler ensemble lors de Tenues rituelles communes ; leur succès témoigne d’une profonde attente et montre un changement en profondeur dans l’esprit de la Confédération; (12)

- ensuite, son ancrage dans le courant de la Maçonnerie « andersonienne », celle des origines,

celle de la quête spirituelle la plus ouverte, dans la rigueur des travaux et le respect des rituels, ayant pour objet de perfectionner l'homme pour qu'il puisse alors, et alors seulement, intervenir dans la société ;

- enfin, la conscience de représenter pleinement la famille traditionnelle et régulière, héritière d’une histoire qui prend sa source aux origines mêmes de la Maçonnerie spéculative aux côtés de la branche anglo-saxonne. (13)

Une Maçonnerie pour notre temps

Ainsi se construit en France, rejetant la férule des uns ou des autres, une fraternité nouvelle, au diapason des enjeux spirituels et moraux de notre temps, fondée sur un esprit de liberté, de tolérance et d’ouverture aux autres, dans le prolongement des principes énoncés dans les Constitutions d’Anderson. (14)

La Confédération Maçonnique de France est convaincue que la dynamique enclenchée, la découverte par les Frères et les Loges d’horizons nouveaux sauront emporter progressivement l’adhésion de chacun à ce projet. (15)

Au nom d’un formalisme désuet, les Grandes Loges dans le monde pourraient-elles méconnaître longtemps la légitimité d’une telle force ? (16)

Alain JUILLET

Président de la Confédération Maçonnique de France (17)

. . . . . .

Comme on le voit, l’approche d’Alain Juillet, très inquiétante en Franc-maçonnerie, car aux antipodes de nos idéaux et de toutes nos Règles, démontre à souhaits son acharnement à « prendre la maçonnerie française à la hussarde ».

A cet égard, le fait que tous les blogueurs de la chose maçonnique, quelles que soient leur sensibilités et au-delà de leurs divergences, aient tous condamné les manœuvres de la GLAMF et de la CMF est en soi éloquent.

Qui pourrait vouloir de cette maçonnerie arrogante, magouilleuse et donneuse de leçons, qui exige beaucoup, calomnie beaucoup, qui n’a rien prouvé, et a au contraire tout raté ?

Le communiqué ci-dessus illustre à lui seul mieux que tout cet échec cuisant.

Nous sommes beaucoup, chrétiens ou juifs à attendre la venue (ou le retour) du Messie. Nous ne nous accordons pas encore sur l’identité de celui-ci, Jésus ou un autre. Mais aucun de nous ne s’attendait à ce qu’il puisse être Alain Juillet, qui par son communiqué nous dit en substance, que ce qui a été fait avant lui n’existe pas, et qu’Il est la maçonnerie, la maçonnerie de Tradition. Les autres ne savent rien, ne comprennent rien. En dehors de Juillet, point de salut…

  1. (Qui, quelle obédience (s) lui a (ont) donné mandat pour cela ?).

  2. (Il est patent qu’Alain Juillet s’accorde une importance qu’il n’a pas. En effet, la CMF n’a jamais été crainte par aucune quelque obédience que ce soit. D’un côté, jamais le Grand Orient de France n’a émis le moindre communiqué hostile à l’égard de la CMF, alors qu’au contraire son Grand Maître Daniel Keller signait avec Alain Juillet en sa qualité de Grand Maître de la GLAMF un accord d’inter visites, de l’autre, la GLNF ne s’est jamais sentie menacée puisqu’elle a toujours su que cette association contre nature n’avait aucune chance d’être reconnue. Il n’y a donc qu’Alain Juillet, sans doute complexé par le péché originel de son obédience qui n’a jamais eu d’autre ambition que de se substituer à la GLNF dans un plan de reconnaissance par les obédiences de la planète, pour aborder les relations internationales et nationales maçonniques sous un angle de « rapport de force »…)

  3. (c’est faux les tractations qui ont débouchées sur l’Appel de Bâle en juin 2012, ont débutées dès 2010 avec la GLDF selon Jean-Jacques Zambrowski, le « Haut Représentant de la Confédération Maçonnique de France »).

  4. (Et voilà ressortie, comme au temps de Monsieur Stifani la théorie du complot (maçonnique ?) ! Plutôt que s’interroger sur les raisons de ses constants échecs, Alain Juillet les attribue au fait qu’il serait la victime d’un énième complot…Cela ne vous rappelle rien ? Et il ne lésine pas : les Chancelleries des Grandes Loges se seraient liguées contre lui ! Bigre ! Rien que cela ? Mais pourquoi l’auraient-elles fait ? Auraient-elles donc des raisons ?).

  5. (Mais ce « splendide isolement », n’est-t-il pas celui que Juillet a prôné tant qu’il a été membre de la GLNF, et quand il a mendié la reconnaissance des Obédiences régulières dans le monde, lesquelles pratiquent exactement le même isolement ?).

  6. (cette Maçonnerie sociétale n’est-elle pas l’une des caractéristiques de la Grande Loge de France pourtant membre de la CMF qu’il préside ???).

  7. (Ce faisant Juillet entérine le statut définitivement irrégulier de la CMF composée d’Obédiences irrégulières et de plus abandonne les « Basic Principles » (1929) au bénéfice d’un livre qui regroupe beaucoup de notions contradictoires, et écrit au début du XVIIIème siècle : Drôle de conception de la modernité…)

  8. Il faut être capable d’un mépris certain de l’intelligence pour oser dire « ce projet s’inscrit dans le temps de l’histoire, un temps qui n’est ni celui des blogs ni celui des obédiences militantes » Certes Alain Juillet détient la palme d’or des reniements, mais de là à oublier qu’il ne doit son existence maçonnique qu’aux blogs, depuis les Myosotis qui lui ont permis de sortir de son ombre en lui offrant une tribune pour semer le chaos et la division dans le PMF et créer sa GLAMF et sa CMF qui ne serait restée qu’un simple accord d’inter-visites sans eux. On peut se demander si on est dans le gag, le cynisme ou l’amnésie.     

  9. (Cette phrase est très révélatrice elle aussi de la conception qu’a Alain Juillet des blogs : puisqu’il pilote a travers des hommes écrans un blog que beaucoup qualifient de « blog infâme », il pense que tous les autres blogs qui traitent de Franc-maçonnerie sont à cette image, et sont le prolongement d’obédiences ! Il ne l’a pas effleuré un instant que les Administrateurs de blogs puissent être totalement indépendants, comme c’est le cas de Rogez Dachez, http://pierresvivantes.hautetfort.com/ de Gérard Contremoulin, http://www.souslavouteetoilee.org/, de http://lamaconne.over-blog.com/, de http://sifodierisinvenies.overblog.com/  (pour les plus sérieux d’entre eux). Drôle de conception de la liberté et du monde moderne…Bien éloignée de celle des officines il est vrai !).

  10. (pourtant suffisamment contesté dans sa loge de recherche anglaise Quatuor Corronati ou il était 1er Surveillant, et qui a refusé de l’élire V.’.M.’. ce qui a provoqué son départ).

  11. (Où a-t-on vu que l’opinion d’un historien aussi réputé soit-il malgré son engagement militant, engagerait-il la maçonnerie entière ? Après tout, Roger Dachez historien dont la réputation n’a rien à envier à celle d’Alain Bernheim a une opinion diamétralement opposée…).

  12. (Pour Juillet, en matière de reconnaissance, dorénavant l’auto reconnaissance est suffisante » Il est donc devenu très « cool », et au train où il va, le Grand Orient de France pourrait bien rapidement devenir une Obédience archaïque...Peut-être même qu’il sera prêt, pour attirer de nouveaux membres censés composer les départs, faire des reconnaissances de mariage pour tous ?).

  13. (Alain Juillet a toujours été réputé pour son sens du comique. C’est celui-ci qui lui permet d’affirmer sans sourire pareille affirmation : la maçonnerie est son œuvre, et il est le digne héritier des bâtisseurs du Temple de Jérusalem, des bâtisseurs de cathédrales, et pourquoi pas, de Moïse, Jésus et Mahomet, pourvu que cela attire à lui de nouveaux membres et donc des cotisations….).

  14. (Pardon d’avoir éclaté de rire en lisant cette phrase intervenant après et avant tant de critiques envers tous ceux qui ne partagent pas ses options !).

  15. (En terme « d’horizons nouveaux », les siens sont particulièrement bouchés, puisque pas une seule Grande Loge au monde n’a accepté de reconnaître son obédience, donc ses méthodes…).

  16. (Ultime arrogance : comment les Grandes Loges ont-elles pu ne pas le reconnaître, lui qui a montré sa « force » ? Monsieur Juillet, militaire de formation et de profession, colonel des services secrets, ne conçoit donc pas la vie autrement que par la force ? Il n’a donc rien appris en Franc-maçonnerie, lui qui a été par la nécessité couronné 33ème degré du R.’.E.’.A.’A. au Suprême Conseil Pour La France ? De plus il démontre ainsi qu’il ne respecte les autres, et particulièrement les Grandes Loges (étrangères ou non) que si elles servent ses intérêts, mais dès lors que ce n’est pas le cas, on doit subir ses foudres et ses critiques méprisantes…Inquiétant, non ?).

  17. Est-on bien certains qu’il parle au nom de cette confédération ?

     

     

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 11:39

image001A L’attention des Grands Officiers et Secrétaires des Loges

                        Ter attentie van de Grootofficieren en de Logesecretarissen

                        To the attention of the Grand Officers and Secretaries of the Lodges

 Communication – Mededeling – Message : GLNF

La GLRB rétablit la reconnaissance de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) avec effet immédiat.

Le Grand Comité, sur proposition du Grand Maître Jacques François, a décidé à l'unanimité et en vertu de l'article 50 de son Règlement Général de rétablir sans délai la reconnaissance de la GLNF, retirée en juin 2012 suite aux problèmes de gouvernance interne qu'avait connus l'Obédience française. L'information est officielle.

Il est donc à nouveau loisible aux Loges et aux Frères de la GLRB de visiter et de recevoir des Loges et des Frères de la GLNF -seule Obédience reconnue en France par la GLRB- si tel est leur désir.

Cette décision de reconnaissance fait suite au constat des efforts importants consentis par la Direction actuelle de la GLNF en vue de rétablir la paix et l'harmonie au sein de ses Loges.

D'autre part, la Grand Comité de la GLRB a constaté, au vu des prises de position politique publiques et des déclarations contradictoires et ambiguës en matière de Régularité faites depuis septembre 2014 par la Direction de la Grande Loge de France (GLDF), que les conditions posées en vue de la reconnaissance éventuelle de celle-ci et par voie de conséquence de la CMF ( = Confédération Maçonnique de France, réunissant, outre la GLDF, deux autres obédiences à savoir la GLAMF et la GLIF) n'étaient plus réunies. Ce week-end encore, la GLDF avait annulé en dernière minute le vote en sa Tenue de Grande Loge de décembre d'une série de modifications destinées à la mettre en position de demander son intégration et sa reconnaissance dans la Chaîne universelle de la Maçonnerie Régulière mondiale.

Daniel BAUWENS

 Grand Secrétaire »

C’est donc un coup de tonnerre ainsi qu’une évolution notable que constitue le texte qui précède.

La Grande Loge Régulière de Belgique, la première parmi les cinq Grandes Loges de l’Appel de Bâle qui appelait à la constitution d’une Confédération de Grandes Loges en France, fait officiellement marche arrière, prenant acte de la situation en France, et reprend officiellement ses relations avec la GLNF.

Elle devrait être suivie très prochainement par les quatre autres. La CMF et les différentes obédiences qui la composent ne seront pas reconnues par qui que ce soit.

On peut saluer cet acte courageux : « Il est donc à nouveau loisible aux Loges et aux Frères de la GLRB de visiter et de recevoir des Loges et des Frères de la GLNF -seule Obédience reconnue en France par la GLRB- si tel est leur désir. »

Les choses étant clarifiées, et même si nous avons de la peine pour nos Frères qui ont quitté la GLNF et ont été entraînés dans ce désastre, souhaitons à nos Frères de la Confédération qu’ils puissent maintenant s’épanouir dans le cadre qu’ils se sont choisis, et que chacun puisse vivre la maçonnerie de ses rêves de manière harmonieuse et dans le respect mutuel.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 20:24

Hanuka

Depuis ce soir, dans tout Israël, comme dans chaque foyer juif à travers la planète, la première des lumières de cette fête qui en compte huit, a été allumée et illumine les rues…Cette fête qui commémore à la fois, une révolte, une victoire incroyable, et un miracle, est aussi la quintessence du destin du peuple d’Israël car le message de Hanoukka, c’est l’histoire éternelle du peuple juif qui sait transformer la mort en vie, reconstruire ce qui est détruit, repousser les ténèbres pour diffuser la lumière, repousser la barbarie pour développer la spiritualité. De plus il est à observer que ce mot à la même racine que le mot Hinouh, qui veut dire éducation…Car la Lumière passe par celle-ci.

Or, cette volonté de transmuer les ténèbres en lumière prend un sens très particulier à Hanoukka, la Fête des Lumières qui célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres.

En - 169 avant notre ère, l’empereur séleucide grec Antiochus IV Epiphanes a conquis Jérusalem qu’il a dévasté, massacré la population du pays, et interdit aux survivants de pratiquer le judaïsme, particulièrement la circoncision et la pratique du Shabbat, voulant déraciner définitivement le judaïsme et le remplacer par les valeurs helléniques…

Or, en -167, une famille de prêtres du Temple de Jérusalem, les Hasmonéens, prend la tête d’une rébellion, et à la tête d’une petite armée de juifs, a vaincu la puissance militaire des grecs. Ceux-ci éliminés, ils libèrent le Temple qui avait été profané par les païens. Voulant reprendre le service du Temple, et allumer la Menorah ils ne trouvèrent qu’une seule fiole d’huile consacrée (Kasher) laquelle ne pouvait suffire que pour un jour. Or par miracle, celle-ci demeura illuminée huit jours complets. Depuis lors, pour commémorer cet évènement. Toutes les familles juives dans le monde allument chaque jour une bougie supplémentaire, jusqu’au huitième jour.

Aux yeux des hébreux, la culture grecque représentait l’obscurité la plus complète, car basée sur le culte du corps et de la force, où se manifeste l’absence de sainteté, de spiritualité, évoluant dans un monde sans D-ieu. Dans ce cas, les grecs ont cherché à détruire la lumière spirituelle du monde, en vain. La lumière a vaincu l’obscurité…

Cet épisode permet aussi d’observer une constante de l’histoire : à ce moment (les grecs) une fois encore, les ennemis d’Israël animés par une haine féroce et par le désir d’anéantir le peuple d’Israël  se sont déchaînés. Tout au long de l’histoire, les nations du monde, les plus grands empires, ont cherché à détruire Israël. En vain. Toutes ces civilisations, ces empires maléfiques, ont été engloutis par les ténèbres. Israël quant à lui, de retour sur sa terre, vit, s’épanouit, et illumine aussi le monde en apportant de nombreuses découvertes scientifiques de tout ordre.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 14:29

Alors que le Suprême Conseil National de France s’apprête à consacrer son premier atelier, dans un enthousiasme à la hauteur du grand succès que constitue sa récente création et qui dépasse largement les espérances, le Suprême Conseil Pour la France Juridiction devenue irrégulière va elle organiser ce week-end sa traditionnelle Fête de l’Ordre.  

Cette institution, en perte de vitesse, en passe d’être absorbée par le Suprême Conseil De France (dont elle est une scission) a montré à tous les niveaux, ce qu’en maçonnerie on ne doit pas faire.  

On peut même se demander si l’unité est encore de mise au SCPLF. En effet alors que le nouveau SCNDF n’en avait jusqu’à présent pas eu besoin, une déclaration de ce jour annonce notamment la création d’une « commission d’intégration pour que soient étudiées avec bienveillance les situations particulières de nombreux Frères… », les « Frères de base » eux sont-ils vraiment concernés… ?  

Les fautes des dirigeants du SCPLF sont telles, que cette Juridiction autrefois respectable, montre un absolutisme et une dérive despotique qui font peur.  

Il est désormais clair, y compris pour beaucoup de ses membres que les dirigeants actuels du SCPLF ruinent leur Juridiction et l’ont menée, au mépris de toute éthique et de son règlement général, dans la sombre pente de l’aventurisme…et de la lâcheté, ces mêmes dirigeants ayant incité les membres de leur institution à rompre avec l’obédience reconnue, alors qu’eux-mêmes, avaient avant toute chose été se mettre à l’abri à l’étranger (GLUA, GL d’Ecosse, GL de Russie, GL d’Andorre etc..). Que n’attendent-ils encore pour rejoindre la GLDF, la GLAMF, ou la GLIF qui composent la « CMF » ?

Bien-sûr, ou pourrait croire que ce qui précède relève d’une opinion tendancieuse et non fondée. Aussi il convient d’étayer cela par des faits, et mieux, par des écrits. Voici donc.

Pour démontrer que les actuels dirigeants du SCPLF se sont décrédibilisés ne serait-ce qu’en manquant à leur parole, il suffit de rappeler ce que disait le Souverain Grand Commandeur Jean-Luc Fau. en avril 2012:

« La communauté des Francs-maçons écossais de la Grande Loge Nationale Française est aujourd’hui divisée entre les Frères qui restent membres de la GLNF et ceux qui rejoignent cette nouvelle obédience régulière. » (…) « Cette disposition exceptionnelle sera maintenue tant que la communauté internationale des Grandes Loges régulières n’aura pas fait connaître officiellement sa position définitive sur la reconnaissance d’une Grande Loge sur le territoire Français. »

Or, aujourd’hui, la GLNF est reconnue par l’ensemble des « Home Grand Lodges », par la plupart des Grandes Loges américaines, par 145 Grandes Loges dans le monde, alors que la GLAMF n’est reconnue par aucune Grande Loge.

Où est – et que vaut – la parole de Jean-Luc Fau. ?

Le même a prononcé, à l’occasion de la Fête de l’Ordre en 2011 un discours fameux resté dans toutes les mémoires, dans lequel on relevait les phrases suivantes :

« Je retiendrai seulement les éléments que nous devons avoir constamment à l'esprit:

- un seul Suprême Conseil et une seule Grande Loge sont reconnus sur un même territoire national,

- une Grande Loge détient sa reconnaissance d'une autre Grande Loge régulière, la filiation de la chaine de reconnaissance remonte à la Grande Loge Unie d'Angleterre, la première constituée,

- le processus est analogue pour les Suprêmes Conseils pour lesquels la filiation originelle est le premier Suprême Conseil de 1801,

- un Suprême Conseil reconnu régulier est tenu d'accueillir exclusivement des membres appartenant à une Grande Loge reconnue régulière. Pour certains territoires, les membres du Suprême Conseil doivent également appartenir à la Grande Loge régulière reconnue pour ce pays. En France cette condition  n'existe pas. Néanmoins, la quasi-totalité des Frères du Suprême Conseil pour la France est membre de la GLNF,

- les deux corps constitués sont souverains et s'engagent réciproquement à s'interdire de toute ingérence.

Voilà mes frères, un bref condensé non exhaustif des éléments essentiels et des problématiques qui constituent notre environnement maçonnique et pour lesquels nous avons à mettre en adéquation les solutions adaptées à la crise actuelle, dans le respect des principes immuables sans lesquels nos institutions n'existent pas. »

Encore une fois, où est – et que vaut – la parole de Jean-Luc Fau. ?

Est-t-il concevable que le chef d’une Juridiction dont le but est le perfectionnement de l’humanité puisse ne pas tenir parole où pire avoir une parole à géométrie variable en fonction de ce qu’il estime être ses intérêts, en instrumentalisant les membres de sa Juridiction ?

Les chefs du SCPLF se sont illustrés ces dernières années par leur très violentes attaques contre la GLNF et sa structure même.

Mais, ce qu’ils n’ont pas dit, c’est que s’ils critiquaient la brindille que leur voisin avait dans les yeux, ils s’abstenaient d’enlever la poutre qui se trouvait fichée dans le leur, illustrant le vieil adage français qui dit que ce sont souvent les gens les plus sales qui parlent de propreté.

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les Constitutions et Règlements du Suprême Conseil pour la France, et particulièrement les Règlements Généraux.

Aussi ahurissant que cela soit, peu de membres de la Juridiction ont accès à ce document, réservé à quelques privilégiés. A le lire on comprend pourquoi !

Un sentiment de malaise apparait tout au long du déroulé des articles, qui peut faire penser au début d’une dérive sectaire, mais de manière évidente à une volonté d’opacité et d’absolutisme résumé à l’article 5 : L'organisation et les pouvoirs du Suprême Conseil sont définis par les Grandes Constitutions et la Déclaration de Principes précitée.

Le détail de son fonctionnement interne fait l'objet d'un règlement particulier.

En fait, les membres de la juridiction du Suprême Conseil, n’en sont pas membres considérés comme majeurs. Ils n’ont pas accès aux règles réservées est réservé aux hiérarques du 33ème  degré.

On se souvient que des membres éminents reprochaient à la GLNF l’opacité de ses procédures financières. Ce point a d’ailleurs été pris en compte par celle-ci et rectifié.

Mais, quel membre du SCPLF s’est-il vu présenter les comptes de l’association ?

Qui s’est vu un jour proposé de voter le budget de cette association ?

Non, l’opacité totale règne au SCPLF : pas de présentation des comptes ou de vote du budget, ni d’élection des dirigeants par la « plèbe » des 4e, 12e, 14e, 18e ou 30e !

D’ailleurs on verra plus bas combien les 33ème du SCPLF aiment les métaux, et qu’ils ont avec eux une relation obsessionnelle.

La lecture des Règlements Généraux de la Juridiction du Suprême Conseil Pour La France du Rite Ecossais Ancien et Accepté permet de classer a minima 4 catégories de scandales qui dépassent l’entendement et le sens de l’éthique et de la morale :

D’abord un problème de fond, qui est la relation du SCPLF avec le principe de reconnaissance commun à toutes les Institutions régulières dans le monde. Elle est tout à fait correctement traitée dans le Règlement, et démontre que ses dirigeants, violent et baffouent allègrement leur propre Règlement Général. Qu’on en juge plutôt :

Article 76

Le non-respect par un membre de la Juridiction des dispositions de l'Article 56 du présent Règlement Général, son affiliation à un autre Suprême Conseil, ou sa participation aux travaux d'un corps maçonnique non reconnu, entraîne de piano sa radiation de la matricule générale. Dans tous les autres cas le Suprême Conseil a seul qualité pour statuer sur cette radiation.

Cette démonstration étant faite, penchons-nous sur un autre aspect de ces statuts et qui démontrent un autre pilier du SCPLF :

L’ARBITRAIRE

Je rappelle l’Article 5 déjà mentionné plus haut :

L'organisation et les pouvoirs du Suprême Conseil sont définis par les Grandes Constitutions et la Déclaration de Principes précitée.

Le détail de son fonctionnement interne fait l'objet d'un règlement particulier.

Cela veut dire que nul ne connaît les modalités de fonctionnement du SCPLF, pas même les 33ème ! Seuls les membres actifs 33ème (ceux du gouvernement du SCPLF) connaissent le règlement intérieur qui régit la Juridiction et le mode de dévolution du pouvoir. Le Suprême Conseil ne rend de compte à personne (emploi des cotisations, financement...), alors qu'il exige des cotisations. Il n'est même pas organisé en association loi de 1901 !!!

Article 9

Le Très Puissant Souverain Grand Commandeur nomme les Grands Officiers, et précise à chacun d'entre eux ses attributions.

Il a donc un pouvoir régalien, les membres ne sont pas élus, mais soumis au bon vouloir du Souverain Grand Commandeur.

Article 13

La Juridiction ne saurait vivre dignement ni être convenablement administrée sans que chaque membre accomplisse avec zèle le devoir qui lui est imparti. Tout retard, tout relâchement, toute négligence, toute faute portent immanquablement à l'Ordre tout entier une atteinte dont la gravité s'accroît si elle est le fait d'un Officier et à la mesure de la fonction remplie.

Il en résulte que le Suprême Conseil, responsable de l'existence matérielle de la Juridiction comme de son rayonnement spirituel, a l'obligation rigoureuse de relever et de sanctionner souverainement par telle peine appropriée tout manquement ou toute infraction par lui constaté.

Tout Atelier qui, soit en fait, soit par un vote émis à la majorité de ses membres, se solidariserait avec le ou les coupables, relèverait d'une sanction collective, sauf au Suprême Conseil à prendre telles mesures individuelles adéquates au bénéfice des membres de la minorité.

Ne croirait-on pas lire la constitution d’une dictature ?

Article 37

Un Atelier ne peut procéder à une initiation qu'après avoir reçu notification de la décision du Suprême Conseil conférant au candidat le degré auquel il doit être initié.

Preuve de l’arbitraire et de l’absence totale de souveraineté des Ateliers.

Article 59

Le refus d'accepter, un office, quel qu'il soit, auquel un membre a été régulièrement élu, est considéré comme une offense pour tous, à moins de motifs reconnus valables.

Autrement dit, si vous avez une bonne raison de ne pas occuper un office pour lequel vous avez été élu, vous insultez l’égo de ces 33ème…On croit rêver, non ?

Article 62

Lorsqu'au cours de l'année un Officier a été l'objet, à propos de l'exercice de ses fonctions, d'une ou plusieurs réprimandes de la part du Suprême Conseil, celui-ci peut décréter son inéligibilité à tout office pendant une période dont il détermine la durée.

Le règne de l’arbitraire est institutionnalisé, et si vous ne plaisez pas au Souverain Grand Commandeur ou à ses adjoints, vous êtes bloqué…Sans que ceux-ci n’aient à s’expliquer !

Article 64

Les Ateliers connaissent souverainement et sans appel des simples infractions à leur discipline intérieure.

Ces infractions sont punies, selon leur gravité:

- soit d'un simple rappel à l'ordre, sans insertion au procès-verbal,

- soit d'un rappel à l'ordre avec insertion au procès-verbal,

- soit d'une réprimande, avec insertion au procès-verbal,

- soit d'une expulsion de la tenue en cours.

Les deux premières peines sont infligées par le Président, sans qu'il soit nécessaire de consulter l'Atelier. Les deux autres ne peuvent être appliquées par le Président qu'après consultation de l'Atelier, l'intéressé ayant couvert le Temple et l'Orateur ayant été entendu en ses conclusions. Lorsque l'Atelier, ainsi consulté, a déclaré qu'il y avait lieu d'appliquer la réprimande ou l'expulsion, l'intéressé doit être réintroduit dans le Temple et placé près de l'entrée pour recevoir les observations fraternelles du Président et entendre l'énoncé de la peine infligée.

Quelle que soit la peine infligée, il doit être fait mention au procès-verbal des faits qui l'ont motivée.

Si l'intéressé proteste contre une peine infligée, cet acte d'insubordination peut entraîner sa mise en jugement.

Arbitraire encore, le seul fait de protester contre une peine prononcée sans avoir été entendu, sans assister au débat, entraîne une mise en accusation ! Plus que le sceau de l’arbitraire, pareilles dispositions réglementaires témoignent aussi de l’archaïsme de ces statuts…

Article 73

Le membre titulaire d'un Atelier, qui a un motif légitime le contraignant à une inassiduité temporaire, doit solliciter de son Atelier une autorisation d'absence pour la période considérée.

Cette demande d'autorisation d'absence, adressée par écrit au Président de !'Atelier, doit être motivée.

Si le sollicitant est à jour avec le Trésor de l'Atelier, la demande est portée à l'ordre du jour de la plus prochaine tenue afin de l'étudier et d'y apporter une réponse.

L'autorisation d'absence ne dispense pas du paiement de la cotisation.

Ou a-t-on vu que le droit à démissionner puisse être ne serait-ce que discuté ???

Article 78

Les Ateliers de la Juridiction ne doivent sous aucun prétexte admettre dans leur sein, même à titre de visiteurs, les membres rayés de la matricule générale de la Juridiction.

N’est-t-il pas paradoxal que les mêmes membres du SCPLF qui critiquaient l’année dernière une disposition approchante dans le projet de nouveaux statuts de la GLNF, acceptent que cet article figure dans leur constitution sans protester…N’est-on pas en plein règne de l’hypocrisie ?

Dans le même état d’esprit, on se souvient que les mêmes  critiquent jusqu’à aujourd’hui le prétendu manque de souveraineté des loges de la GLNF. Ils ne manquent pas d’air, puisque les Statuts du SCPLF privent ses Ateliers de toute SOUVERAINETE :

Article 17

Les Ateliers de la Juridiction ne sont en correspondance directe ni les uns avec les autres, ni avec des Ateliers dépendant d'une autre Juridiction.

Quelle que soit la circonstance, ils ne peuvent communiquer ensemble, que par l'intermédiaire et avec l'autorisation expresse et préalable du Suprême Conseil.

Il en est notamment ainsi pour la réalisation éventuelle d'un travail en commun à exécuter au cours d'une tenue collective exceptionnelle.

Article 18

Les Ateliers ou leurs membres agissant ès qualités ne peuvent, sans y être expressément et préalablement autorisés par le Suprême Conseil, publier ou diffuser aucune lettre circulaire, aucune motion, aucun travail, aucun livre ou brochure. Ils ne peuvent, sinon sous la même condition, se réunir ès qualités en dehors des tenues régulières des Ateliers, a fortiori en des lieux profanes ou publics.

Article 38

Aucune affiliation ou réintégration ne peut avoir lieu avant que l'Atelier n'y soit autorisé par le Suprême Conseil, seul gardien du tableau de la Juridiction et seul juge de la régularité des titres présentés par un postulant à l'affiliation ou à la réintégration.

Article 39

Les modalités d'admission et d'élévation dans les degrés du Rite sont fixées par le Suprême Conseil. S'il y a lieu, l'Atelier vote, à la majorité des membres présents, la prise en considération des propositions d'élévation ainsi que des demandes d'affiliation ou de réintégration. Sont seuls admis comme votants les membres titulaires de !'Atelier, à jour de leurs cotisations, possédant au moins le 14° degré dans une Loge de Perfection, le 18° degré dans un Chapitre ou le 30° degré dans un Aréopage. Les propositions d'élévation doivent être l'objet d'une sérieuse enquête de la part de !'Atelier saisi de la demande.

L'enquête est faite par trois membres de l'Atelier désignés par le Président et porte sur les connaissances initiatiques et la valeur spirituelle du candidat, sur sa culture générale, sur son aptitude à être élevé au degré envisagé, sur son comportement dans l'Ordre, ainsi que sur sa situation matérielle et sa position dans le monde profane.

Un morceau d'architecture sur un sujet imposé par le Président, est exigé du candidat.

L'Atelier, après avoir pris connaissance de ces différents éléments d'appréciation, selon les procédures précisées à cet effet dans le coutumier, vote au scrutin secret.

Le résultat du vote de l'Atelier, que l'attache ait été refusée, ajournée ou accordée, doit être transmis au Grand Secrétaire Général avec les trois rapports, les métaux versés à titre éventuel, le morceau d'architecture, les titres du candidat, son numéro matricule dans le Rite, la date et le lieu de sa naissance, sa profession et un extrait du tracé des travaux indiquant les résultats du scrutin, afin que le Suprême Conseil puisse statuer définitivement, lui seul ayant qualité pour nommer à tous les degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté à partir du 4°.

On constate encore que c’est le SC qui décide de tout, que les Ateliers n’ont aucun pouvoir même pas celui de conférer les degrés, et que comme souligné dans la phrase en gras, si l’on veut avancer on a sacrément intérêt de plaire aux dirigeants et surtout, ceci entrainant cela, avoir une stature sociale et financière « sonnante et trébuchante »…

Article 60

Immédiatement après les élections, le procès-verbal relatant les résultats du vote et proposant la liste nominative du Collège à l'investiture du Suprême Conseil est adressé au Grand Secrétaire Général. En cas d'accueil favorable par le Suprême Conseil, il est pris une Ordonnance d'installation du Collège dans la plus prochaine tenue, les comptes du Trésorier et de l'Hospitalier devant être préalablement apurés.

Lors de la cérémonie d'installation chaque Officier prête son obligation; puis il est mis en possession de son office.

Toutefois lorsqu'un Officier est réélu, il ne prête pas à nouveau son obligation; il est simplement proclamé dans son office par le Président.

Les Ateliers n’ont même pas la possibilité d’élire souverainement leur collège, celui-ci devant encore être investi, c’est-à-dire validé par le Suprême Conseil…

Article 109

Lorsque le Président d'un Atelier est averti que le Très Puissant Souverain Grand Commandeur, le Puissant Lieutenant Grand Commandeur, le Suprême Conseil ou l'une de ses délégations se présente pour le visiter, il prend les dispositions d'usage pour les recevoir.

Tous les assistants sont debout. Ceux placés aux premiers rangs forment la voûte d'acier; les autres se mettent à l'ordre. Les Surveillants font entendre de leur place la batterie de leur maillet. Le Très Puissant Souverain Grand Commandeur ou le Puissant Lieutenant Grand Commandeur ou le Très illustre Frère représentant le Chef de la Juridiction, est conduit sans désemparer par le Maître des Cérémonies jusqu'au trône, à la gauche duquel le Président de l'Atelier vient se placer.

 Le Président de l'Atelier prononce alors l'allocution d'usage.

 Lorsque les Très Illustres visiteurs se retirent, ils sont reconduits avec les mêmes honneurs qu'à leur entrée.

Cela implique que les présidents d’ateliers ne sont même pas respectés dans leur souveraineté, puisqu’ils doivent céder leur place au Souverain Grand Commandeur…On est donc bien en plein despotisme…

Celui se mêle et se manifeste aussi dans la relation aux métaux, dans la relation à l’argent. Qu’on en juge plutôt :

Article 7

Le Suprême Conseil nomme en son sein une Commission de contrôle de trois membres qui lui fait régulièrement rapport sur l'état des finances de la Juridiction.

Article 11

Ces Ateliers reçoivent, en principe à leurs frais, annuellement si possible, en tout cas chaque fois qu'il sera indispensable, la visite officielle d'un (ou plusieurs) membre(s) ou délégué(s) du Suprême Conseil, plénipotentiaire(s) à leur égard.

Par conséquent, toutes les visites des dignitaires de la Juridiction sont assurées par les Ateliers qu’ils visitent…Je crois comprendre que les Ateliers de la Côte d’Azur sont d’ailleurs beaucoup plus fréquemment visité que ceux du Nord de la France, curieux, non ?

Article 25

Après avoir pris un Décret de constitution, le Suprême Conseil prend un Décret de consécration nommant une Commission pour procéder à la consécration du nouvel Atelier, ainsi qu'une Ordonnance d'installation du premier Collège d'Officiers.

Les frais de voyage des Commissaires consécrateurs sont à la charge de l'Atelier, si celui-ci est fondé en province.

Il semble que c’est mieux en le répétant…

Article 35

Toute infraction à ces devoirs essentiels d'assiduité aux travaux ou de paiement des cotisations doit être relevée par l'Atelier intéressé et faire l'objet de sa part d'une appréciation des motifs, suivie d'une décision appropriée pouvant comporter la radiation disciplinaire, mais, dans le cas de non-paiement des cotisations, seulement après l'envoi par le Trésorier de l'Atelier au contrevenant de deux avertissements par lettres recommandées avec AR adressées successivement à quinze jours d'intervalle.

En d’autres termes quiconque ne paye pas ses cotisations peut être radié dans des délais records…

Article 41

Nul ne peut être initié ou affilié qu'après avoir versé le montant des droits de chancellerie correspondant au degré concerné et avoir été nommé à ce degré par le Suprême Conseil.

L’argent avant tout…

Article 44

La priorité est toujours accordée, dans l'ordre du jour des travaux, aux initiations et affiliations.

C’est normal, avant toute chose, faire rentrer des cotisations…

Article 80

Tout Atelier qui désire être autorisé à suspendre ses travaux ne peut le faire que pour un temps déterminé et en en faisant immédiatement la demande au Suprême Conseil ; cette déclaration doit indiquer les motifs de la suspension sollicitée et comporter justification de la régularité du vote majoritaire ayant conduit à cette demande.

L’atelier dépose nécessairement en ce cas, au Grand Secrétaire Général, sur récépissé, la Patente de constitution, les Sceaux, les Rituels et Décors, les Livres d'Or et d’architecture, le Registre matricule de ses membres, les Archives, ainsi que les Métaux, après avoir préalablement acquitté les redevances dues au Trésor de la Juridiction; il prend localement toutes dispositions pour la conservation matérielle des objets et accessoires.

Que chacun juge ici le monument d’hypocrisie qui a consisté pour des membres éminents du SCPLF, d’avoir critiqué violemment la GLNF pour avoir « osée » revendiquer la propriété des décors et des trésors des loges parties sous d’autres cieux ou en sommeil, alors que cela était prévu par ses statuts. En effet, ces aigris, omettaient soigneusement de préciser que leur Juridiction a exactement la même approche – qui là, ne les fait pas réagir – et se donne les moyens de l’imposer comme le montrent les articles suivants :

Article 83

Les membres qui veulent maintenir l'Atelier en activité restent alors dépositaires de tous les titres constitutifs, Registres, Archives et tous autres objets mobiliers et Métaux, sans que ceux qui jugent à propos de se retirer puissent avoir droit à aucune indemnité.

Article 84

Si, parmi les membres qui veulent se retirer, quelques-uns, en vertu de leurs fonctions, se trouvent dépositaires d'objets ou de Métaux appartenant à l'Atelier, ils sont tenus d'en faire la remise aux membres qui continuent les travaux sous peine de l'application de l'Article 88.

Article 86

Lorsque la mise en sommeil, la dissolution ou la démolition d'un Atelier est prononcée par le Suprême Conseil, la Patente de Constitution, les Sceaux, les Rituels et Décors, les Livres d'Or et d'Architecture, le Registre matricule de ses membres, les Archives ainsi que les Métaux, doivent être immédiatement transmises en dépôt au Grand Secrétaire Général.

Le Suprême Conseil prend, s'il y a lieu, toutes décisions utiles relatives à la liquidation.

Article 87

Nul ne peut garder en sa possession, à quelque titre que ce soit, la Patente de Constitution, les Sceaux, Rituels et Décors, Livres d'Or et d'Architecture, Registre matricule, Archives, Métaux et autres objets faisant partie du matériel d'un Atelier dont les travaux sont suspendus ou qui a été dissous ou démoli, sans commettre un délit puni de la radiation de la matricule générale de la Juridiction prononcée par le Suprême Conseil sans préjudice d'autres sanctions appropriées.

Article 88

Les membres d'un Atelier qui viendraient à quitter la Juridiction sans avoir rempli les prescriptions des présents Règlements Généraux seraient considérés ipso facto comme ayant renoncé aux prérogatives attachées aux degrés qui leur ont été conférés et seraient radiés de la matricule générale de la Juridiction.

Qui peut encore en 2015 accepter pareils règlements ? Qui peut accepter pareil absolutisme ? N’est-il pas venu le temps de construire un Suprême Conseil en phase avec son temps, et avec pour objectif de construire la souveraineté de ses Ateliers ? C’est bien ce que voulaient les Frères de la GLAMF lorsqu’ils ont quitté la GLNF, et ce que scandent les partisans de la CMF…L’urgence première n’est-elle pas là ? 

*Les caractères gras et en couleur sont de mon fait.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 23:10

Ce samedi 6 décembre 2014 sous un soleil éclatant évoquant celui d’Austerlitz, a eu lieu la Tenue de Grande Loge des Frères de la Grande Loge Nationale Française.  

Longtemps à l’avance, le parvis de la Défense grouillait déjà de Frères, reconnaissables à « leur façon assez uniforme » de s’habiller. Ces frères, représentant la trentaine de Province que compte la GLNF, s’interpellaient et faisaient connaissance dans une chaleur perceptible. S’était à qui inviterait l’autre tant à boire un verre, tant à déjeuner.    

On sentait encore l’esprit et l’enthousiasme du centenaire, un an auparavant. Tous se pressaient afin de s’enregistrer et pour réserver une place dans la salle de l’Espace Grande Arche à La Défense. Il se disait en effet que la salle serait trop petite, et qu’il n’y aurait pas assez de sièges pour tout le monde. C’était vrai : l’espace s’avéra archi bondé, malgré la grève de la SNCF (rituelle elle aussi!...)    

Les conversations allaient bon train, et rapidement les lieux ressemblaient à une ruche. On se congratulait, chacun mesurant le travail accompli depuis un an et aussi depuis deux ans…    

Les restaurants alentour étaient quant à eux  bondés de Frères.    

A 13h45, après que les Frères délégués et membres de droit aient pris leur places, le T.’.R.’.F.’. Jean Boi. Député Grand Maître fit son entrée, accompagné des Assistants Grands Maîtres, les TT.’.RR.’.FF.’. Jean-Pierre Rol.. Za. Hou., et Pierre Jac.    

Puis entrèrent le Grand Maître d’Honneur Claude Charbonniaud et le Grand Maître Honoraire Jean-Claude Tardivat.    

Enfin, ce fut l’entrée solennelle du T.’.R.’.G.’.M.’. Jean-Pierre Servel accompagné de ses deux surveillants.    

Après avoir ouvert les Travaux, le Grand Maître demanda d’observer une minute de silence  en mémoire des Frères passés à l’Orient Eternel. Bien-sûr les Frères du Dauphiné-Savoie ont pensé avec émotion aux Frères Max Redon et René Haner…

 

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Puis tous les Frères présents entonnèrent notre Hymne National, la Marseillaise.    

On procéda ensuite à la réception des Chefs des juridictions françaises reconnues.    

Elles étaient toutes représentées ; parmi elles, on remarquait la présence de Jean-Louis Duquesnoy Grand Prieur du Grand Prieuré de France et de Didier Gomez Pro Premier Principal du Suprême Grand Chapitre des Maçons de l’Arche Royale de France.    

Les différentes interventions qui suivirent rendirent compte de l’activité de l’année écoulée et permirent d’apprendre qu’à la fin de l’année 2014 la GLNF comptera 26.000 membres et que parmi les six Rites pratiqués à la GLNF, le R.’.E.’.A.’.A.’. demeure largement majoritaire.    

Par ailleurs, on a appris que cette année, 37 réveils de loges ont eu lieu, et que 11 Loges ont été consacrées.   

L’ensemble des protocoles et rapports ont été adoptés, par des votes de 100% à chaque fois.    

De ce fait le Grand Maître s’est étonné qu’il n’y ait pas comme d’habitude au moins quelques abstentions, provoquant l’hilarité des présents…    

Plus sérieusement, ce détail manifeste clairement l’harmonie retrouvée entre les Frères, mais aussi la confiance totale donnée à la nouvelle gouvernance en raison de sa gestion depuis deux ans. Ce qui est pour celle-ci, une responsabilité de plus.    

L’assistant Grand Maître et Grand Chancelier Jean-Pierre Rol., dans le Rapport de la Commission des Affaires Extérieures, brossa un tableau complet de la situation de la GLNF dans la grande chaîne de la Fraternité Universelle, mentionnant que durant l’année 2014, la GLNF a enregistré 24 reconnaissances pour l’instant (l’année n’est pas finie), ce qui porte à 145 le nombre de Grandes Loges en reconnaissance avec la GLNF.    

De plus, comme d’autres, les Grandes Loges scandinaves ont déjà amorcées le processus de re-reconnaissance elles aussi, lequel devrait s’achever au début de l’année 2015. 

  Il a aussi rappelé le travail en profondeur effectué par ses soins pour présenter la doctrine de la GLNF sur la Régularité et la Reconnaissance, basée sur les « Basic Principles ». Celle-ci a fait l’objet d’une communication en diverses instances, très appréciée.     

Il a aussi été donné lecture de la lettre envoyée par le T.’.R.’.G.’.M.’. de la Grande Loge Suisse Alpina, expliquant son absence (regrettable) ce jour, mais augurant explicitement de nouvelles relations assainies pour l’année 2015.    

Par ailleurs, les Frères ont voté la reconnaissance de la Grande Loge du Libéria, plus vieille Grande Loge d’Afrique puisque fondée en 1867, et forte aujourd’hui de 1.500 membres et 19 Loges.    

L’entrée fut alors donnée aux 47 délégations de Grandes Loges représentant tous les continents, la plupart menées par leur Grands Maîtres :    

  • La Grande Loge de Manau et Amazonie, représentée par son Grand Maître (au titre de la CMSB).

  • La Grande Loge d’Albanie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Slovaquie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Ghana, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Monténégro, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Chypre, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Macédoine, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de l’Ile Maurice, représentée par son Assistant Grand Maître.

  • La Grande Loge du Niger, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge d’Arménie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Cameroun, représentée par son Grand Maître qui est aussi le Ministre des Affaires Etrangères de son pays, dans sa vie profane.

  • La Grande Loge de Djibouti, représentée par son Député Grand Maître.

  • La Grande Loge du Congo, représentée par son Pro Grand Maître.

  • La Grande Loge d’Andorre, représentée par son Grand Chancelier.

  • La Grande Loge Royale du Maroc, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Moldavie, représentée par son Pro Grand Maître.

  • La Grande Loge de Guinée, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Croatie, représentée par son Grand Secrétaire.

  • La Grande Loge du Burkina Faso, représentée par son Assistant Grand Maître et grand Chancelier.

  • La Grande Loge de Madagascar, représentée par son Assistant Grand Maître.

  • La Grande Loge de Russie, représentée par son Grand Secrétaire.

  • La Grande Loge du Bénin, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Roumanie, représentée par son Grand Maître qui est aussi le Secrétaire de la Conférence Mondiale des Grandes Loges Régulières.

  • La Grande Loge de Bulgarie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Togo, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Pologne, représentée par son Député Grand Maître d’Honneur.

  • La Grande Loge du Portugal, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Côte d’Ivoire, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Gabon, représentée par son Passé Grand Maître.

  • La Grande Loge d’Espagne, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Spririto Santo do Brasil, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de l’Etat d’Israël, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Chine (Taipei), représentée par son Passé Grand Maître.

  • La Grande Loge de San Paolo do Brasil représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Tchéquie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Serbie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Turquie, représentée par son Passé Grand Maître.

  • La Grande Loge d’Alberta – Canada, représentée par son Grand Secrétaire.

  • La Grande Loge de Hongrie, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Québec - Canada, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge du Canada – Ontario, représentée par son Grand Maître.

  • La Grande Loge de Californie, représentée par son 1er Grand Surveillant.

  • La Grande Loge de Columbia (USA), représentée par son Ancien Grand Maître.

  • Le Grand Orient d’Italie, représenté par son 2ène Grand Surveillant.

  • La Grande Loge d’Ecosse, représentée par son Grand Maître.

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  • La Grande Loge d’Irlande, représentée par son nouveau Grand Maître.

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  • La Grande Loge Unie d’Angleterre, la Grande Loge mère de la GLNF, représentée par son Pro Grand Maître.

GM GLUA

Si toutes les délégations ont été applaudies, et particulièrement celles des amis de la GLNF qui se sont révélés dans la tempête que nous avons traversé (Grands Maîtres israélien, espagnol, Colombia-Washington DC et passé Grand Maître Turc), il est à mentionner que spontanément, les milliers de Frères présents ont réservé une « Standing Ovation » très appuyée à l’entrée des délégations de la Grande Loge Unie d’Angleterre, de la Grande Loge d’Irlande, et de la Grande Loge d’Ecosse, manifestant le bonheur de retrouver les trois « Mother Grand Lodges » si chères au cœur des maçons de la GLNF, et la gratitude qui est la leur, pour le retour de leur reconnaissance ainsi que pour leur ferme éclaircissement du mois d’août quant à la situation du paysage maçonnique français..

On a pu voir beaucoup de Frères français pleurer à cette occasion.

A ce sujet, il a été rapporté plus tard que le Pro Grand Maître de la Grande Loge Unie d’Angleterre Peter Lowndes s’est dit particulièrement surpris et ému de cet accueil si chaleureux…

Il convient de souligner qu’il est tout à fat exceptionnel que les Trois Grands Maîtres des Grandes Loges britanniques viennent ensemble en visite dans une autre Grande Loge, et que donc leur présence est à interpréter comme un signe non pas seulement d’affection, mais de confiance et de soutien pour les Frères de la GLNF et leur Grand Maître.

Conformément à la Tradition, le Grand Orateur de la GLNF donna lecture d’un morceau d’architecture traitant de «Régularité et la Reconnaissance », avec une traduction simultanée pour nos invités non francophones.

Puis, les distingués visiteurs furent invité à prendre la parole. Comme ceux-ci étaient bien trop nombreux, il a été décidé qu’un seul parlerait pour chaque région du monde. Ainsi ont pu entendre les interventions du délégué de l’Afrique anglophone, de celui de l’Afrique francophone, du représentant de l’Asie, de celui de l’Europe continentale et du Moyen-Orient, le T.’.R.’.F.’. Avi Baranes, Grand Maître de la Grande Loge d’Israël qui cette année encore à frappé les esprits.

AviBaranes

En effet, le Grand Maître Baranès (Bar Haness : Fils du miracle) a été l’un des Grands Maîtres étranger qui a le plus aidé la GLNF au temps de la crise, refusant comme tant d’autres à lui tourner le dos, et s’évertuant au contraire a consoler les frères de la GLNF accueillis en son sein avec chaleur, et à plaider leurs causes dans toutes les instances maçonniques internationales, ainsi que directement auprès de beaucoup de Grands Maîtres à travers le monde, en Europe, et particulièrement en Angleterre.

Pour lui, il ne fallait pas s’attacher à focaliser sur la dérive d’un frère, mais de sauvegarder l’Institution GLNF, en lui étant reconnaissant pour son rôle unique dans la propagation de la Maçonnerie Régulière de Tradition dans le monde.

Fin connaisseur de la culture et des écrivains français, spécialement de Voltaire qu’il affectionne, le Grand Maître israélien a utilisé une parabole pour expliquer la position de sa Grande Loge concernant les troubles causés par des penchants peu usuels en maçonnerie : citant une phrase fameuse de Voltaire « Il faut cultiver son jardin », il a rajouté une deuxième partie de son cru: « il faut néanmoins se garder de bêcher le champs du voisin »…Comprenne qui pourra.

Cette intervention improvisée, venue du cœur, a déclenché des applaudissements nourris.

A relever enfin l’intervention très sympathique (en anglais car estimant que dans cette langue il serait mieux comprit qu’en français) du Pro Grand Maître anglais au cours de laquelle il a rappelé – ce que le Myosotis du Dauphiné-Savoie avait lui-même affirmé à moult reprises – que pour leurs Grandes Loges, concernant la question de rendre à la GLNF sa reconnaissance, le problème n’a jamais été « if », mais « when », c’est-à-dire que la question n’a jamais été de savoir « si » ils rendraient la reconnaissance, mais « quand » !

(Par là même, il mit à jour le mensonge éhonté de ceux qui prétendaient être en contact avec la GLUA en vue d’une reconnaissance d’une nouvelle obédience en lieu et place de la GLNF), ou en vue de la création d’une « Confédération ».

En conclusion, le Pro Grand Maître Peter Lowndes, apporta alors un cadeau au Grand Maître Servel : la médaille en or de la Grande Loge Unie d’Angleterre, signée du Duc de Kent, Grand Maître de la GLUA.

Alors, le Grand Maître Jean-Pierre Servel se leva et sans aucune note sous les yeux, fit une très belle et très puissante planche sur le bonheur, le bonheur en Franc-maçonnerie, en particulièrement sur la façon de l’apprécier à la fois lorsqu’on l’a perdu et lorsqu’on le retrouve…

Avant de clore les travaux le Grand Maître fit donner lecture de quelques nominations, parmi lesquelles les Frères de la Province du Dauphiné-Savoie seront heureux de reconnaître notre Bien Aimé Frère Jean-Rémy Mig. Distingué pour son dévouement absolu envers les Frères dans le cadre de ses responsabilités.

Au sein de la Province de Paris, quant à eux, les Frères seront ravis d’apprendre que les TT.’.RR.’.FF.’. Jacques Imm. et Yonnel Gher. ont fait l’objet de cette distinction eux aussi en raison du travail et du dévouement qu’ils ont témoigné.

Par ailleurs, le Grand Maître attribua la médaille de l’Ordre du Mérite Maçonnique (qui ne compte que 12 récipiendaires vivants) au T.’.R.’.F.’. Grand Maître Honoraire Jean-Claude Tar. en remerciement de l’action qu’il a mené efficacement pour aider la GLNF dans son rétablissement.

Le Myosotis du Dauphiné-Savoie adresse ses sincères félicitations et toute sa gratitude à ces Frères distingués, mais aussi à tous les autres.

Plus tard, on se retrouva pour une soirée des dames mémorables, où l’ont pu rencontrer des membres éminents de la Grande Loge Unie d’Allemagne.

Cette soirée se poursuivit très tard (ou très tôt), et ont pu constater qu’inlassable, un jeune GMP déjà remarqué l’année dernière pour ses talents de danseur, fit encore le spectacle, tout comme notre frère Paul Vers. qu’on ne connaissait pas sur ce registre…

En conclusion, et pour reprendre la formule du Grand Maître, la GLNF apparaît bien « en ordre de marche », unie, avançant sereinement sur la voie qui est la sienne et dont elle ne veut pas se départir, sur ses valeurs connues, pour lesquelles toutes les Grandes Loges régulières du monde la reconnaissent.

Cet esprit de fraternité et de coeur a d’ailleurs été remarqué et souligné de la part de la plupart des délégations présentes.

Du reste, il sera porté par un voyage des Frères de la GLNF en Israël avec la participation du Grand Maître Jean-Pierre Servel (Si des Frères veulent y participer, c’est encore possible) dès le mois de janvier 2015, à l’occasion de la ré-installation du Grand Maître israélien Avi Baranes, et du jumelage entre la R.’.L.’. Menorah n°526 (de la GLNF) seule Loge au monde en dehors de l’Etat d’Israël à pratiquer son Rituel (R.’.E.’.A.’.A.’.) dans la langue du Roi Salomon et la R.’.L.’. La Lumière n°42 (de la Grande Loge d’Israël).

 Aussi, remplis du bonheur de cet inoubliable journée ou la GLNF a retrouvé la place qui est la sienne, je vous dis : L’an prochain à Jérusalem !!!

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 16:17

L’ensemble des Provinces de la GLNF, ont vu cette année encore leurs Tenues de Grandes Loges se dérouler dans un climat serein et détendu. Personne ne s’en plaindra. 

C’est aussi le cas de la Province du Dauphiné-Savoie, où le Grand Maître Provincial, Jean-Paul Moa., entouré de son collège ont officiés dans ce climat, illustrant le bonheur de se retrouver ensemble après les jours sombres que nous avons vécu. 

Du reste, toutes les Loges de la Province étaient représentées. 

Les Grands Maîtres Provinciaux de la Vallée du Rhône, Jacques Stu. et de Bourgogne Franche Comté Marc Pesci honoraient notre Province de leurs présence, tandis que le R.’.F.’. Pierre Tem. représentait la Province de Neuilly-Bineau. 

Etaient présents aussi le représentant du Grand Maître, l’Assistant Grand Maître Pierre Jac. ainsi qu’un autre Assistant Grand Maître bien connu dans notre Province, Z.H., de même que l’Assistant Grand Maître d’Honneur, le T.’.R.’.F.’. Gaston Soy. 

Il a été rendu hommage aux Frères de la Province passés à l’Orient Eternel. 

A la demande de notre Grand Maître Provincial, le T.’.R.’.F.’. Z.H. a rendu un hommage très appuyé à la mémoire  du T.R.F. René HANER, ancien G.M.P.de la Province Bourgogne – Auvergne – Franche-Comté, ancien G.M.P. de la Province Bourgogne – Savoie – Franche-Comté, ancien A.G.M.

Les anciens ne peuvent oublier le constant engagement de notre Frère René qui a tant œuvré pour répandre les Lumières de la Maçonnerie de Tradition, et pour le rayonnement de la GLNF, ce qui lui a valu dans le passé de recevoir cette distinction rare qu’est l’Ordre du Mérite Maçonnique de la G.L.N.F. ,ainsi qu’un grand nombre de distinctions étrangères.

Dès la préparation de cette Tenue de Grande Loge Provinciale, le Grand Maître Provincial Jean-Paul Moa. a voulu donner une importance toute particulière aux Apprentis. 

Ceux-ci sont désormais l’objet de toutes les attentions, et, selon la demande de notre Grand Maître, recrutés et initiés uniquement à bon escient. 

Du reste, à la suggestion du G.’.M.’.P.’. les Frères App.’. ont formé une Chaîne d’Union mémorable. 

 

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Prenant la parole avec une grande émotion, Jean-Paul Moa. a  remercié l’ensemble des Frères présents qui cette année sont venus plus nombreux et particulièrement nos Frères Apprentis qui ont assistés à un grand moment de maçonnerie, et tout particulièrement notre nouveau Frère Nicolas Bar. pour sa présence, initié la veille à « la Loge des 3 Roses ». Il a rappelé toute l’importance des Frères deuxièmes Surveillants qui par leur engagement prennent sur leur temps la formation de séminaires, et rappelé toute la richesse et les enseignements que nous pouvons trouver dans nos rituels, quel que soit le Rite.

Il a aussi rappelé tout le respect, l’attention et l’affection que nous devons apporter à nos anciens Frères souvent mémoire de notre Province  et qui quelques fois ont des difficultés à se déplacer pour une telle manifestation.

Le T.R.F. Pierre JACOB, A.G.M. représentant le T.R.F. Jean Pierre SERVEL, G.M. de la G.L.N.F. a dit le bonheur qui était le sien d’être présent. Il a aussi rappelé toute l’importance, toute la considération que nous devons apporter à chaque maçon, en précisant que tous les Frères tels qu’ils se présentent sont respectables sans distinction de grade ou de hiérarchie. Il a aussi fait un rapide compte rendu du chemin parcouru depuis la nomination du T.R.F. Jean Pierre SERVEL à la tête de la GL.N.F., la tenue de ses engagements dans la modernisation de nos structures, la refonte du Règlement général, et bien entendu du travail accompli pour retrouver la reconnaissance de la Grande Loge Unie d’Angleterre, et qui a permis à la G.L.N.F. de retrouver son rang au sein des Grandes Loges Internationales.  

Chacun a pu ressentir que cette Tenue de Grande Loge a été préparée avec beaucoup d’enthousiasme.. La bonne Humeur, a fait place à l’enchantement et l’émotion était très perceptible. Beaucoup d’images à jamais resteront figées dans les cœurs.

Il reste à souhaiter que cet esprit se retrouve au cours de la Tenue de Grande Loge de la G.’.L.’.N.’.F.’. qui aura lieu demain samedi 6 décembre, en présente de nombreuses Grandes Loges étrangères, et d’invités de marque…

Il m’est d’ailleurs possible de dire que pour la première fois depuis 5 ans, on parlera beaucoup anglais à l’Orient…

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 11:29

C’est avec beaucoup de tristesse que je vous fais part du passage à l'Orient éternel de notre Frère Jean-Pierre Ducos, alias « Socrate», alias «Joseph Tallot» qui a administré successivement les blogs Myosotis Grande Couronne, Le Tablier Blanc puis La Vigie F.M.

Initié à la GLNF au début des années 2000, il avait dirigé les Travaux de la R.L. Harmonie et Fraternité N°1064 à l'Orient des Loge-en-Josas, dans la Province de la Grande Couronne.

Nous avons partagé – avec d’autres - bien des combats : d’abord contre les dérives de la gouvernance Stifani*, puis contre celles de FMR, avant de nous investir dans le soutien à la candidature de Jean Murat à la grande maîtrise de la GLNF. (*Il n’est pas exagéré de rappeler que la plume de Jean-Pierre Ducos est l’une des quelques qui ont notoirement contribuées à faire tomber la gouvernance Stifani).

Lorsque le nouveau Grand Maître Jean-Pierre Servel a été désigné, nos chemins s’étaient séparés, et il avait décidé de quitter la GLNF.

Reste qu’il laisse l’image d’un maçon intègre, attaché autant à la régularité qu’à l’éthique maçonnique, homme entier peu enclin à faire des concessions sur les fondamentaux, et actif dans le dialogue comme dans le rapprochement entre les religions.

Bref, Jean-Pierre Ducos, était un homme de bien.

Dans cette épreuve, nos pensées vont naturellement à sa famille et ses proches.

 

Voici le faire-part:

Chers toutes et tous,

Jean-Pierre Ducos nous a quittés mardi 18 novembre 2014 au terme d'un long combat mené avec courage contre la maladie.

Il est parti beaucoup trop tôt, mais entouré de ses proches et porté par leur amour.

Vous avez été nombreux à lui manifester votre soutien. Il y a été très sensible et nous vous en remercions.

Une cérémonie religieuse aura lieu mardi 25 novembre 2014 à 14h30 au Temple Protestant,

3 rue Hoche à Versailles.

L'inhumation aura lieu ensuite à 16h00 au cimetière Notre-Dame, 15 rue des Missionnaires à Versailles.

Evelyne, son épouse, Solenne, Marine et Héloïse, ses filles, Eric, David et Ludovic, ses gendres, Calixte, Mila, Roméo, Rodrigue, Thaïs, Cyrielle et Elsie, ses petits-enfants.

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 19:21

L’état-major de la Grande Loge de France, sous la direction du Général Marc Henry serait en ébullition…

En effet aussitôt la nouvelle connue de l’envoi par Jacques François, Grand Maître de la Grande Loge Régulière de Belgique et agissant au nom des 5 obédiences continentales (sur les 45 existantes) d’une lettre demandant à la GLDF de clarifier et de sortir de l’ambiguïté concernant le statut des inter visites entre sa Grande Loge et les obédiences régulières, des discussions très orageuses auraient eu lieu.

Cet évènement intervenant dans un contexte d’extrême agitation au sein des Loges de la GLDF mécontentes elle aussi du double discours qu’elles perçoivent venant de leur dirigeants, plusieurs Grands Officiers proches de Marc Henry sont très inquiets des débats qui agitent actuellement leur Grande Loge, et pensent que la ligne actuelle, défendue par le Conseil Fédéral, conduit tout droit à une crise majeure, qui pourrait se traduire par une scission bien plus grave que prévu. Il est admis désormais à la GLDF que l’épisode d’Ar Vreur est bien moins marginal que ce qui a été dit.

Une chose est sûre, c’est que dorénavant, le débat n’a plus lieu seulement au sein des Loges mais au sein du Conseil Fédéral lui-même.

La lettre en question n’est pourtant pas surprenante, quant au fond de la question qu’elle pose.

Ce qui l’est, c’est que les 5 ont attendu ce moment pour la poser, faisant mine de la découvrir ce mois-ci.

Or ils sont particulièrement bien informés (ils lisent le Myosotis du Dauphiné-Savoie), et prétendent même, pour ce qui concerne les francophones avoir « une cellule » chargée d’observer les blogs maçonniques français. Par conséquent, ils ne peuvent ignorer les mises en garde sur ce sujet – comme sur d’autres plus graves – formulées par ce blog, celui de Roger Dachez, Gérard Contremoulin ou celui de la Maçonne. Et cela depuis le début de la CMF.

Ont-ils été tellement aveuglés qu’ils ne se sont pas rendu compte que le Grand Maître de la GLDF tentait d’obtenir le maximum (la reconnaissance, particulièrement anglaise), sans renoncer en rien à la culture propre à la GLDF (pas de croyance en D-ieu, inter visites avec les autres obédiences irrégulières) ?

Je ne leur ferai pas l’insulte de le croire. Au contraire, ils le savaient.

Mais ils se sont engagés dans une logique étrange pour un Franc-maçon, selon laquelle « la fin justifie les moyens ».

Leur priorité était d’effacer absolument la GLNF de la carte, car celle-ci, par sa taille et son attachement strict aux règles de la régularité, leur faisait de l’ombre…

Or, leur plan exigeait une caution morale qu’ils ont cru trouver à la GLDF, qui, outre le nombre important de ses membres, est une obédience dont les fondements – assumés – certifient l’irrégularité.

Ils demandèrent donc des gages… Et ceux-ci ne sont pas venus.

Certes, le discours public du Grand Maître Marc Henry comme les résolutions proposées au vote des délégués des loges de la GLDF, parlaient du respect des principes de la Franc-maçonnerie universelle…

Façon de contenter tout le monde, sans prendre le moindre engagement envers qui que ce soit, notamment en ce qui concerne les Basic Principles…

Les 5 demandent donc à la GLDF de sortir de ce genre d’ambiguïté, pour ne pas apparaître elles-mêmes soutenir une Grande Loge dont l’irrégularité apparaît évidente aux yeux de tous.

Il serait d’ailleurs fâcheux qu’elles se contentent de ce leurre (les inter visites).

Car bien plus grave, est la perception que la GLDF affiche concernant la définition  du G.’.A.’.D.’.L.’.U.’. qui, en maçonnerie régulière est clairement D-ieu, alors que pour la GLDF ce n’est qu’« un principe et un symbole ».

A qui fera-t-on croire qu’une GLDF affranchie d’inter visites mais ne professant pas la foi en D-ieu deviendrait régulière ? Pas aux anglais en tous cas, qui ont déjà prévenu qu’ils prenaient cette affaire très au sérieux, et qu’ils n’apprécient pas les ingérences en France où ils rappellent qu’il n’y a qu’une Grande Loge régulière – centenaire – la GLNF !

 Par conséquent, qui reconnaîtrait une autre grande loge que cette dernière, jouerait donc avec sa propre reconnaissance…

Par ailleurs, une autre obédience membre de la CMF, est dans une posture très aléatoire en ce qui concerne la régularité, la GLAMF dont le Grand Maître a bel et bien signé un accord d’inter visites avec le Grand Orient de France (il est vrai à l’insu des frères de son obédience, et escamoté depuis). De plus, ses membres travaillent bel et bien « rituellement » avec des Frères irréguliers ( du Grand Orient de France par exemple) lorsqu’ils visitent les loges de la GLDF…

Le troisième partenaire de cette Confédération constituée de bric et de broc (surtout écossais), est la GLIF, qui ne ressemble pas aux deux précédentes.

Or, les dirigeants de celle-ci ont toujours affirmé qu’une seule chose leur importait : la reconnaissance anglaise, et qu’ils rejoindraient la première obédience qui l’obtiendrait. La GLNF étant logiquement bénéficiaire de celle-ci comme  de celle d’environ 145 obédiences de la planète, les chefs de la GLIF devraient donc envisager de revenir à la GLNF s’ils ne veulent pas apparaître comme des manipulateurs…ou pire !

Les 5 obédiences continentales se sont donc mises dans une fâcheuse posture, voir même dans une impasse.

Elles cherchent donc une façon de se retirer de ce guêpier (où personne ne leur a demandé d’aller), tout en sauvant la face.

Ce qui explique la lettre envoyée aux dirigeants de la GLDF.

Dans ce contexte, que peut-il arriver maintenant ?

Les frères de la GLDF savent d’emblée que s’ils acceptent de voter en faveur de la CMF, ils n’obtiendront certainement pas la reconnaissance anglaise, pas plus ce celle des principales Grandes Loges américaines, et encore moins de celles venant du reste de la planète, Europe comprise. Au mieux, obtiendraient-ils celle du Luxembourg, de la Belgique et de la Suisse. Une plaisanterie donc.

Par contre, cet état de fait plongerait cette obédience dans une crise majeure, se traduisant notamment par le départ de loges entières.

Quel intérêt pour Marc Henry d’entrer dans l’histoire ainsi ?

Il partagerait avec Monsieur Stifani la triste réputation d’avoir été le Grand Maître destructeur de son obédience…Privilège peu enviable !

A contrario, il apparaît que tous les facteurs sont désormais réunis pour que Marc Henry décide unilatéralement (mais avec l’appui de son Conseil Fédéral) de se désengager du processus de Bâle. Le calendrier plaide d’ailleurs pour cela, et je ne serais pas surpris que l’annonce en soit faite au plus tard lors de son discours au Convent du mois de décembre.

Ainsi, il sauverait la GLDF des pires dissensions et apparaitrait-il comme celui qui a préféré l’union et l’intégrité de sa Grande Loge aux chimères venues de l’étranger, qui voulaient imposer à la GLDF une culture qui n’est pas la sienne, et qui n’a fait que semer la division…

Cette option aurait le mérite d’arranger bien du monde.

En effet, cela permettrait au 5 Grands Maîtres continentaux de se retirer en prétendant que malgré leur proposition la GLDF n’a pas renoncée à sa culture ancienne(!) …Et aurait pour effet annexe, l’éclatement de la CMF qui n’aurait plus aucun sens, puisque composée d’une obédience et d’une micro obédience, toutes deux issues de scission d’avec la GLNF.

Il est d’ailleurs permis de penser que la GLAMF elle-même risque d’exploser dans pareil cas de figure…Certains de ses membres, en effet, ont pris goût aux « délices » de la maçonnerie libérale, et ne sont pas prêt à y renoncer. Or si la GLAMF ne les a jamais rappelés à l’ordre jusqu’à présent, c’était précisément pour ne pas effrayer les Frères de la GLDF. Ceux-ci exclus de la Confédération…

Car la GLDF retirée du processus, il est loin d’être improbable que ses dirigeants ne resserrent pas la vis, précisément pour se démarquer des mœurs de la GLDF. C’est d’ailleurs ce que semble indiquer la réaction si « fraternelle » d’Alain Juillet à l'égard de la GLDF, rapportées par François Koch : «normales ces demandes de précisions sur les inter-visites » « Les Belges veulent vérifier la régularité de la GLDF, il est donc naturel qu’ils demandent des engagements écrits. ».

 A l’opposé, les Frères venus à la GLAMF parce qu’il leur avait été promis qu’« ils seraient rapidement reconnus dans le cadre d’une large Confédération de plus de 50.000 Frères » vont une fois encore se rendre compte de combien ils ont été abusé, baladés et trompés. Du début à la fin. En tireront ils les conclusions ?

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 15:07

Dans le cadre des « Tribunes Libres » que le Myosotis du Dauphiné-Savoie offre à des Frères désireux de s’exprimer librement, voici un édito signé de notre Frère Aymeric. 

« Le blog La Lumière de l’Express animé par Monsieur François Koch a publié une information fort intéressante et attendue depuis longtemps. En effet, la Belgique vient d’envoyer une demande de clarification au GM de la GLdF. Comme indiqué par le journaliste et animateur du blog, cette demande d’explication, bien qu’émanant d’un seul GM, doit être considérée comme une demande officielle des 5 GL européennes.

La réponse du GM de la GLdF va être intéressante :

1-      Est-ce possible que le GM de la GLdF continue son jeu malsain d’équilibriste en racontant tout et son contraire ?

a.       Oui, nous sommes réguliers mais nous conservons notre point de vue sur le Grand Architecte de l’Univers !

b.      Oui, nous sommes réguliers mai nous continuons à recevoir des FF des structures non régulières.

c.       Oui, nous sommes tout ce que vous voulez mais aussi son contraire, car je suis un bon politicien et je vais vous avoir tous : les FF de ma Grande loge comme ceux de la GLAMF, de la GLIF, du GODF, du DH, etc.

2-      Est-ce possible d’imaginer une réponse claire et surtout intellectuellement honnête de la part de Monsieur Marc Henry ?

A mon humble avis cela est impossible. En effet, ou bien le GM admet que ses Loges vont continuer à recevoir les FF irréguliers et que ses FF vont visiter les Loges des obédiences irrégulières comme cela se passe depuis toujours et dans ce cas les 5 seront dans une mauvaise situation pour reconnaitre la GLdF ou bien il s’engage fermement à ne plus recevoir et à ne plus fréquenter les irréguliers et cela va à l’encontre de l’ADN de la GLdF. Alors que faire ? La seule solution est de refaire une déclaration ambiguë rédigée par la cellule de communication GLAMF-CMF dirigée par le Maitre de la désinformation et trahir les FF de la GLdF. Est-il capable de telle désinvolture ? Toujours à mon humble avis et sur la base de la connaissance personnelle que je peux avoir de Marc Henry, la réponse est oui.

La chose intéressante est que la démarche des 5 européens met le GM de la GLdF et ceux des autres composantes de la CMF face à leurs ambiguïtés et à la désinformation qu’ils ont érigés en un système institutionnels mis en place par le bloc de l’est (clin d’œil au Maitre en désinformation qui connait bien les arcanes du système). 

Attendons la réponse…Le feuilleton continu, celui commencé en 1957 ! ».

Aymeric

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 12:21

Ma Sœur s’en est allée….Lorsque la mauvaise nouvelle m’a été annoncée, je n’ai pas pu la croire…

Bien-sûr, je savais. Bien-sûr que le mal dont elle souffrait était aussi cruel que dur. Pourtant, Régine était d’une telle force, force qu’elle savait transmettre, que je n’ai pas compris que la maladie était à un stade si avancé…Et, quand sa fille m’a indiqué la semaine dernière que sa maman luttait, et qu’on ne savait pas si cela serait encore pour 15 jours ou un mois, j’ai tout de suite pensé que cela serait pour un mois voire plus. J’ai gardé espoir. Cette fois à tort. Je regrette de n’avoir pas pu être plus présent auprès d’elle. La distance kilométrique a malheureusement fait son œuvre.

Régine, beaucoup de Frères de la GLNF ne le savent pas, nous lui devons beaucoup.

A elle et à ses filles. Car elle était l’épouse aimante d’Yves Trestournel, notre ancien Député Grand Maître d’Honneur. C’est auprès d’elle qu’il puisait sa force. Obtenait de bons conseils aussi. Ils formaient un couple d’exception, dégageant un amour et un respect que les nombreuses années passées ensemble n’avaient en rien altéré.

Combien dans les dernières années de sa vie,  il était émouvant d’entendre Yves parler de sa femme et de ce qu’elle représentait pour lui.

Yves, qui avait une vision pour la GLNF, et qui est l’auteur du projet qui en a fait une grande obédience, et grâce à qui elle est ce qu’elle est aujourd’hui.

Bien-sûr, il avait des détracteurs, car nul n’est parfait, et certainement, il a commis des erreurs. Mais comment bâtir un projet aussi ambitieux à l’époque sans faire des erreurs ça ou là. Qui peut dire qu’il en exempt ? Pas moi en tous cas ! Reste que nous profitons tous de sa vision et de son œuvre aujourd’hui à Christine de Pisan.

Tout cela, qui a exigé un engagement total jour et nuit, ne s’est pas fait sans casse.

Et nous pouvons être reconnaissants à Régine Trestournel et à ses filles d’avoir accepté ce sacrifice d’être trop souvent privées de leur époux et père afin qu’il puisse se consacrer autant à la construction de la GLNF moderne.

Lorsqu’on voyait Régine, tout de suite on voyait qu’on avait affaire à une « Grande Dame ».

Son intelligence vive et pétillante, malicieuse, impressionnait. Ses yeux pétillants (dont la flamme était égale à la profondeur de ses conversations), vous jaugeait avec précision. Elle savait qui était qui, et on ne la trompait pas facilement. Son discours, était toujours clair, et tant pis pour ceux qui ne comprenaient pas ses messages.

Elle avait en effet le courage de ses opinions, et la franchise en était la caractéristique.

J’ai eu de très longues conversations avec Régine avant qu’elle ne parte : Ses douleurs, ses amertumes, comme celles de ses filles, devraient nous interpeller, tout comme je le suis.

Car ce qu’elle racontait est une vrai honte pour nous tous, et je n’exclue personne.

Elle avait autant souffert que son mari de constater que celui-ci, destitué de ses fonctions par l’ancien Grand Maître Claude Charbonniaud par l’entremise de l’ancien Grand Maître Jean-Charles Foellner, avait du jour au lendemain perdu aussi tous ses « amis »…

A cette époque, je m’étonnais qu’Yves me reçoive aussitôt que je le lui demandais, lors de mes trop rares et trop brefs passages à Paris…Ainsi j’en ai eu l’explication !

C’était l’occasion de promenades avec son petit chien sur lequel il avait reporté l’attention qu’il portait autrefois aux frères.

Régine, quant à elle n’était pas dupe. Et n’a jamais oublié le mal fait à son mari.

Elle savait parfaitement que la gouvernance précédente voulait récupérer son aura et celle de son mari pour tenter de restaurer son image flétrie en apposant une plaque à Pisan à sa mémoire, tout en créant simultanément une Loge (d’ailleurs moribonde à peine trois ans après) portant son nom. Car dès le lendemain, plus rien, plus un appel !

Tout comme elle a souffert de l’énorme bourde commise à lors du centenaire de l’obédience qui a oublié de l’inviter à cette occasion. A ce sujet j’ai ma part de responsabilité, et je m’en suis voulu à cette époque de n’avoir pas pensé à vérifier qu’ elle l’était.

Mais il était trop tard. Il n’y avait plus moyen de réparer.

Yves est parti un beau jour de mai 2011. Depuis Régine souffrait. Elle s’est battue courageusement.

Elle m’avait dit, et l’une de ses filles me l’a confirmé en m’annonçant le décès de sa maman, que depuis le départ de son père, à l’exception de notre T.’.R.’.F.’. Marcel Laurent Grand Maître de la Grande Loge des Cultures et de la Spiritualités, pas un Frère, pas même ceux qui se prétendaient « amis » ne prenait de ses nouvelles. Pas un. Pour ma part, j’en suis meurtri. Cela devrait nous interroger sur le sens de nos Valeurs maçonniques.

Régine, qui elle-même vivait et connaissait la maçonnerie de l’intérieur aura donc beaucoup souffert à la fin de sa vie. La maladie a été très cruelle, et elle lui a fait face avec beaucoup de lucidité et de courage. La formule consacrée « elle ne souffre plus », lui va donc, avec ce que cela comporte d’horrible. Nous pouvons donc le lui souhaiter.

Une dernière chose : Par son Papa, Régine était la descendante d’une grande lignée de Rabbins. Elle ne l’a jamais oublié, et sa nostalgie du judaïsme, comme son désir de connaissances m’ont souvent ému lors de nos conversations, on comprendra aisément pourquoi. C’est pourquoi j’ai au moins ce soulagement de pouvoir dire d’ici, d’Israël où je me trouve, que son dernier désir qu’un « Kadish » soit dit, est respecté.

Cette volonté qui est la sienne, illustre particulièrement l’élévation de son âme. Car il ne s’agit pas là d’une prière religieuse, mais d’une sanctification à la puissance considérable, par laquelle on prie l’Eternel que les temps messianiques viennent, que le Messie se manifeste et qu’il soit reconnu de tous l’Univers, ce qui est un point fondamental du judaïsme, à savoir la foi dans le monde à venir (ici, sur terre), ce qui est une foi dans la singularité de l’homme parmi toutes les créatures, être doué non seulement de matière, mais également d’étincelle divine.

 http://www.youtube.com/watch?v=h3USptpfcZc

 

A ceux qui veulent assister à la Messe célébrée à la mémoire de Régine Trestournel, elle sera célébrée en début d’après-midi à Neuilly. Allez-y vite!

 

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Présentation

  • : Le Myosotis du Dauphiné Savoie - Le Blog des Fidèles d'Amour -
  • : Tribune créée dans un premier temps pour véhiculer un combat en faveur de valeurs éthiques et morales au sein de la Franc-Maçonnerie de Tradition. Désormais, ayant contribué au succès de cet objectif, elle se consacre à la défense de celles-ci. Par ailleurs, seront présentés des articles reflétant études, lectures, engagements, et sympathies.
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Référence et remerciements:

 

Par arrêt en date du 20 mai 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement rendu le 6 mai 2014 par la chambre de la presse du tribunal de grande instance qui m'a déclaré coupable de diffamation publique envers François Stifani et Sébastien Dulac, à raison de la diffusion d’un message diffusé le 22 septembre 2010 sur le blog le myosotis-dauphine.savoie.over-blog.com. Je considère cet évènement comme l'attribution d'une Légion d'Honneur.

Merci aux soeurs et frères très nombreux qui m'ont soutenu dans ce combat de cinq années dont je m'honore, et dont je ne regrette rien.

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